16 mai 2006

MAROC: W.A.C - IRT : Sans fin, avec l’arbitrage en vedette !

Les amateurs de la grosse balle orange avaient imaginé, ou du moins cru, que la deuxième phase du championnat, à l’occasion des quarts de finale aller, vont se jouer dans la foulée et au parfum de la Coupe Arabe des clubs champions.

Mais rien ne fut, non seulement la reprise était en deçà de la moyenne sur le plan tactiquo-technique, mais émaillée par des incidents causés par les hommes, à l’origine les hommes en gris, qui, encore une fois, ont fait preuve d’un arbitrage approximatif, et dire qu’ils étaient trois sur l’aire du jeu. C’est vrai, les responsables de la commission des arbitres, ou plutôt le Big Boss de la commission des arbitres, doit faire preuve de plus de lucidité dans ses désignations, le basket-ball a besoin de la qualité et non de la quantité. Les responsables du WAC en demandant aux joueurs de quitter l’aire du jeu, alors qu’il restait 8 minutes 53 secondes à jouer alors que le marquoir affiché 71-62 en faveur des Tangérois, non seulement par leur acte, ils mettent un cheveu dans la soupe du bureau fédéral, mais signe une première dans les annales du basket-ball national. Jamais une équipe n’avait pris par le passé une telle décision. Le refus des Wydadis de continuer la partie, illustre au singulier comme pluriel, l’anarchie qui sévit au sein de la gestion du championnat. Et pourtant la partie entre le WAC et l’IRT, quoiqu’elle n’avait atteint le niveau escompté, était tout même plaisante à suivre, et c’est dommage d’en arriver là, car ni le WAC ni encore l’IRT, n’a besoin du coup de pouce des arbitres. Il est temps du côté de la fédé de mettre un terme au manque de clairvoyance que connaît la commission des arbitres, et ça ne date pas d’aujourd’hui, pour savoir qui dirige qui.

Puisque de l’avis des observateurs du panier suspendu, c’est Fouad Drissi qui souffle le chaud et le froid au sein de la commission des arbitres et non le président Assermouh Ahmed, et d’ailleurs il se fait très rare dans les salles. Bref, la partie entre le WAC et l’IRT, n’a abouti à son terme, qu’après que l’arbitre Raiss a sifflé une faute disqualifiant le joueur Yougoslave Alex, justifié ou non, les avis restent partagés, mais avec plus de philosophie, on aurait pu éviter un tel incident. Les faits sont là, reste maintenant le sort que l’on va réserver à la partie, le bureau fédéral doit trancher en cours de semaine, lorsqu’on sait que le match retour est prévu pour le samedi 19 mai.

Après WAC-IRT, et ses débandades, à 17 heures au complexe Sidi Mohamed, les amateurs de la balle au panier, pensaient avec TSC-ASS, qu’ils vont pouvoir sauver leur journée de la médiocrité. Hélas et mille fois hélas, une fois encore l’arbitrage vola la vedette à tout le monde, on a beau défendre la cause des hommes en gris, par un membre de la commission des arbitres à la fin de la partie, mais en vain. Une fois encore tout le monde était unanime sur une seule chose, ça marche de travers, et le choix de certains arbitres laisse à désirer, on cherche à mettre en valeur certains arbitres, mais pas au détriment de la discipline, qui commence à prendre de l’eau. Et là on n’a pas besoin de faire un dessin. Pour TSC-ASS, à dix huit seconde de la fin, on avait droit à une cascade de fautes techniques à l’encontre de l’ASS, au point de faire convié à un concours de lancer - franc. Certes la phalange de l’ASS, ce jour-là, n’était pas dans ses baskets, mais les arbitres eux, ils devaient l’être. Les coachs peuvent changer de tactique, les joueurs peuvent se reposer, les arbitres non, ils ont un seul point à appliquer, le règlement, ne pas l’appliquer, c’est la preuve d’un manque de moralité.

A Berkane, l’Aigle Vert du Raja n’a pas fait les choses à moitié face à la Renaissance de Berkane où on a noté l’absence de Khalfi Mustapha, qui semble avoir préférer prendre, plutôt que prévu, ses vacances. La partie n’a pas échappé à ce lot, puisque un incident a éclaté en première mi-temps, après que l’un des arbitres avait reçu un projectile, le second incident, le refus des dirigeants de l’équipe locale de régler les frais du troisième arbitre.

A signaler enfin que la partie entre le MAS et le FUS n’a pu avoir lieu durant le week-end, pour indisponibilité de la salle du 11 Janvier, meeting politique oblige, ça redémarre vraiment sur les rotules la seconde phase du championnat.