15 avril 2006

REUNION: Le Jivec au secours du BCSB

Le Basket Club de Saint-Benoît (BCSB) était il y a quelques semaines au bord de la liquidation. Après une année d’agonie, c’est sous l’impulsion du Jivec que le club semble vouloir vraiment repartir du bon pied. Reste à constituer une équipe.

Le feuilleton du BC Saint-Benoît n’en finit plus de s’éterniser. Dur de trouver son chemin dans les dédales des procédures administratives et sportives pour sauver le club. Pour résumer et revenir sur les exercices précédents, le basket club de Saint-Benoît a vécu comme il pouvait durant cet exercice 2005-2006, avec un bureau recomposé et esseulé (rappelez-vous, c’est Mme Mangra Monique qui avait repris la présidence, aidé par René Mangra à la trésorerie), et une année sportive catastrophique (les joueurs s’autogéraient comme il pouvaient en fin de saison). Le club avait perdu récemment sa direction (les époux Mangra) et l’équipe fanion, à l’agonie, avait disputé sa dernière rencontre contre le Port en challenge de la ligue. On attendait donc que le BCSB mette la clé sous la porte, mais la ligue a rappelé au bureau actuel qu’on ne pouvait pas décider comme ça de liquider une association sportive, d’autant que le club compte deux salariés actuellement, Willy Réséda et Fred Lauret. De plus, aucune démission n’a été envoyée à la sous-préfecture, donc le club, même moribond, continue d’exister sur le papier. Là-dessus, le Jivec l’autre club de Saint-Benoît qui mise plutôt sur la jeunesse, s’est proposé par l’entremise de son président Aimar Ropertius, d’aider le BCSB à poursuivre sa route. Une réunion avait été faite dans ce sens samedi dernier en présence des principaux concernés, plus Gilles Kurtzmann de la ligue. Il en ressort une volonté commune, sauver le BCSB, et quelques interrogations. Concrètement, les époux Mangra, qui se sentent enfin soutenus, sont revenus sur leur décision afin de débloquer les fonds municipaux permettant d’effacer les dettes du club.

Clément Besge comme président

“Notre souci premier était notamment de payer les deux employés au mois de mars. C’est fait”, note René Mangra qui veut d’abord mettre à jour les dettes, très largement “fantasmées” d’ailleurs, comme le souligne Aimar Ropertius. (M. Mangra annonce que la trésorerie serait à peine déficitaire de 400 euros au jour d’aujourd’hui). Le contrat d’emploi jeune finissant en juillet pour Fred Lauret et celui en CED en septembre pour Willy Réséda (une année renouvelable), on devrait y voir plus clair par la suite. “Pour Willy qui peut être très utile, surtout avec l’équipe première, le tout est de savoir s’il veut continuer à s’impliquer”, dit-on dans l’entourage du club. D’autre part, le Jivec ne souhaite pas s’immiscer dans les affaires du BCSB, mais pousser son club voisin dans une transition solide, afin de constituer une véritable équipe dirigeante. “Il y aura toujours deux clubs, mais avec les équipes cadets, cadettes, et l’équipe fanion. Le BCSB est un bon complément au Jivec qui ne joue pas dans le même registre ”, résume M. Ropertius. En gros, le Jivec ne souhaite pas déshabiller Pierre pour habiller Paul. Le club bénédictin aurait ainsi proposé Clément Besge, ancien joueur du BCSB, comme futur président, après que les époux Mangra soldent l’exercice. Quand à l’équipe seniors, elle reste “la vitrine du club”, et à ce titre, elle serait maintenue. Reste a savoir si “ça vaut vraiment le coup de jouer en R1 ou plutôt en R2. La priorité n’est d’ailleurs pas encore le terrain, on verra ensuite. Mais des joueurs a Saint-Benoît, il y en a”, conclut Aimar Ropertius.

F.A