TUNISIE : Play-off (12e journée)
L’ESR assomme le CA...
Victoire méritée, première place acquise, l’ESR accueille un CA qui a tout perdu en une semaine
La semaine dernière ne sera pas oubliée de sitôt par le CA. En une semaine, le rêve de dominer la saison et de faire cavalier seul a tourné en un terrible cauchemar. Trois défaites de suite (face à l’ESG, au SN et puis, avant-hier, à l’ESR), départ de l’entraîneur, tension extrême, la «dream team» du championnat (où il y a au moins 5 internationaux) est, aujourd’hui, une équipe souffrante, qui joue mal et qui n’a plus d’âme. Ce sont toujours les séquelles de l’après-championnat d’Afrique des clubs, organisé par le CA et où la troisième place a été perçue par le président du club comme étant un échec. Plus d’argent, plus de motivation et surtout une identité perdue. Le CA, connu pour être une équipe collective qui compte sur la solidité de la défense et du groupe, s’est transformé en une équipe de «stars» où la valeur individuelle des joueurs est la première devise. Avant-hier, nous avons eu une illustration de ce constat : le CA avait l’avantage au premier quart-temps sur un écart qui a atteint les 13 points. Le retour de l’ESR au second quart-temps et surtout au troisième est expliqué par deux faits : l’envie et l’abattage de l’ESR, dont les joueurs n’avaient pas croisé les bras (contrairement aux Clubistes, distraits et individualistes). Et puis, la diversité des solutions tactiques de Gavriel par rapport à Zouhaïer Ayachi, entraîneur intérimaire du CA. Le rôle de Mateus sous le panneau, le jeu en mouvement pour libérer Maghrebi et Kechrid (retrouvés vers la fin), l’alternance Abassi-Mateus dans les rebonds et les «écrans et appels de balle» ont poussé les Clubistes à jouer la carte du jeu individuel et des tirs à trois points. Seul Mourad El Mabrouk a été efficace dans ce registre. Les Radésiens ont passé la vitesse supérieure vers la fin en récupérant maintes balles. Et, dans cet exercice, Justice (joueur américain du CA) a été une véritable calamité. C’est un joueur de spectacle qui a bloqué ses équipiers chaque fois qu’il a eu la balle. Il joue seul et pour lui pendant les 24’’ de la possession. A maintes reprises, vers la fin du match, Justice perd la balle et l’ESR la récupère et réussit le contre. La dernière minute a été chaude et engagée. Le CA joue contre le temps et essaye de bloquer les pointeurs radésiens, alors que l’ESR jouait à l’aise et réussissait les lancers francs pour assurer la victoire. Ça s’est joué sur peu de chose vers la fin, mais vu l’esprit, le mental et la diversité des solutions, l’ESR a fait mieux, en montrant des ambitions légitimes. Au CA, le potentiel technique n’est pas mis en doute, mais c’est la façon de jouer, c’est le mental qui craque et ce sont les conditions de travail qui sont à soigner. L’ESR gagne et passe seule à la première place, alors que le CA recule à la deuxième place aux côtés de l’ESS. Terminons avec une note triste : le match ESR-CA a été gâché par le comportement du public radésien, surexcité et qui nous a bombardés avec des chants obscènes et grossiers en direct à la télévision. Haykel Ksontini, l’arbitre du match, a interrompu les débats quand les gradins ont dérapé. Dommage que l’on en arrive là (et ce n’est pas la première fois !).
ESS : la bonne affaire
Le classement a complètement changé avec l’ESR qui mène la valse, le CA et l’ESS qui suivent à un point. On peut donc dire que l’ESS, qui a battu sur le fil l’USM, est le grand bénéficiaire de la journée. L’ASHammamet, elle aussi, a ramené deux points précieux de La Goulette, ce qui lui permet de revenir à la hauteur de l’USM à la 4e place. Un duel passionnant entre les deux clubs pour la 4e place restante pour le super play-off (l’ESR, le CA et l’ESS sont déjà qualifiés).
Résultats
ESRadès-CAfricain 69-66
ESSahel-USMonastir 73-72
SNabeulien-JSKairouan 80-68
ESGoulette-ASHammamet 69-73
Classement
Pts
1) ESR 22
2) CA 21
-) ESS 21
4) USM 18
-) ASH 18
6) SN 17
7) JSK 15
8) ESG 14
R.E.H.
La semaine dernière ne sera pas oubliée de sitôt par le CA. En une semaine, le rêve de dominer la saison et de faire cavalier seul a tourné en un terrible cauchemar. Trois défaites de suite (face à l’ESG, au SN et puis, avant-hier, à l’ESR), départ de l’entraîneur, tension extrême, la «dream team» du championnat (où il y a au moins 5 internationaux) est, aujourd’hui, une équipe souffrante, qui joue mal et qui n’a plus d’âme. Ce sont toujours les séquelles de l’après-championnat d’Afrique des clubs, organisé par le CA et où la troisième place a été perçue par le président du club comme étant un échec. Plus d’argent, plus de motivation et surtout une identité perdue. Le CA, connu pour être une équipe collective qui compte sur la solidité de la défense et du groupe, s’est transformé en une équipe de «stars» où la valeur individuelle des joueurs est la première devise. Avant-hier, nous avons eu une illustration de ce constat : le CA avait l’avantage au premier quart-temps sur un écart qui a atteint les 13 points. Le retour de l’ESR au second quart-temps et surtout au troisième est expliqué par deux faits : l’envie et l’abattage de l’ESR, dont les joueurs n’avaient pas croisé les bras (contrairement aux Clubistes, distraits et individualistes). Et puis, la diversité des solutions tactiques de Gavriel par rapport à Zouhaïer Ayachi, entraîneur intérimaire du CA. Le rôle de Mateus sous le panneau, le jeu en mouvement pour libérer Maghrebi et Kechrid (retrouvés vers la fin), l’alternance Abassi-Mateus dans les rebonds et les «écrans et appels de balle» ont poussé les Clubistes à jouer la carte du jeu individuel et des tirs à trois points. Seul Mourad El Mabrouk a été efficace dans ce registre. Les Radésiens ont passé la vitesse supérieure vers la fin en récupérant maintes balles. Et, dans cet exercice, Justice (joueur américain du CA) a été une véritable calamité. C’est un joueur de spectacle qui a bloqué ses équipiers chaque fois qu’il a eu la balle. Il joue seul et pour lui pendant les 24’’ de la possession. A maintes reprises, vers la fin du match, Justice perd la balle et l’ESR la récupère et réussit le contre. La dernière minute a été chaude et engagée. Le CA joue contre le temps et essaye de bloquer les pointeurs radésiens, alors que l’ESR jouait à l’aise et réussissait les lancers francs pour assurer la victoire. Ça s’est joué sur peu de chose vers la fin, mais vu l’esprit, le mental et la diversité des solutions, l’ESR a fait mieux, en montrant des ambitions légitimes. Au CA, le potentiel technique n’est pas mis en doute, mais c’est la façon de jouer, c’est le mental qui craque et ce sont les conditions de travail qui sont à soigner. L’ESR gagne et passe seule à la première place, alors que le CA recule à la deuxième place aux côtés de l’ESS. Terminons avec une note triste : le match ESR-CA a été gâché par le comportement du public radésien, surexcité et qui nous a bombardés avec des chants obscènes et grossiers en direct à la télévision. Haykel Ksontini, l’arbitre du match, a interrompu les débats quand les gradins ont dérapé. Dommage que l’on en arrive là (et ce n’est pas la première fois !).
ESS : la bonne affaire
Le classement a complètement changé avec l’ESR qui mène la valse, le CA et l’ESS qui suivent à un point. On peut donc dire que l’ESS, qui a battu sur le fil l’USM, est le grand bénéficiaire de la journée. L’ASHammamet, elle aussi, a ramené deux points précieux de La Goulette, ce qui lui permet de revenir à la hauteur de l’USM à la 4e place. Un duel passionnant entre les deux clubs pour la 4e place restante pour le super play-off (l’ESR, le CA et l’ESS sont déjà qualifiés).
Résultats
ESRadès-CAfricain 69-66
ESSahel-USMonastir 73-72
SNabeulien-JSKairouan 80-68
ESGoulette-ASHammamet 69-73
Classement
Pts
1) ESR 22
2) CA 21
-) ESS 21
4) USM 18
-) ASH 18
6) SN 17
7) JSK 15
8) ESG 14
R.E.H.
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