GABON : Tensions à la Fegabab : la mise au point de la tutelle
Comme pour apporter sa part de vérité au sujet du climat pour le moins malsain qui prévaut ces derniers mois au sein de la Fédération gabonaise de basket-ball (Fegabab), les autorités du ministère des Sports, par l’entremise de Nicole Assélé, ont tenu à réagir.
Depuis plusieurs mois, les rapports entres les responsables de la Fédération gabonaise de basket-ball (Fegabab), les ligues nationales et la tutelle sont loin d’être les plus cordiaux qui soient. Si des membres de la Fédération se sont réunis en assemblée générale extraordinaire, le 11 janvier dernier, dans l’objectif de tenter une sortie de crise, pour les autorités du ministère des Sport, il n’y a pas lieu de crier au feu. Et pour les nombreux observateurs qui, après l’éviction du comité exécutif de la Fegabab, avaient entrevu une sorte de «bureau bis» au sein de l’organisation sportive, «il n’y a pas bicéphalisme à la Fegabab, mais un vice de procédure», a lancé Nicole Christiane Assélé, au nom de la tutelle, lundi 27 janvier 2014, à la faveur d’une conférence de presse.
Ainsi, pour le secrétaire général adjoint du ministère gabonais des Sports, le fait de la révocation des membres du comité exécutif de la Fegabab n’est rien d’autre qu’«une violation des textes en vigueur» au sein de l’organisation. «Cette assemblée générale extraordinaire est illégale, car elle n’a pas été convoquée dans les normes». De plus, a-t-elle laissé entendre, «aucune loi sur les statuts de la Fédération gabonaise de basket-ball ne donne le droit aux présidents des ligues de diriger une telle réunion. [D’autant plus que] les débats de l’assemblée générale sont dirigés par les membres du bureau fédéral», ainsi que le stipule l’article 10 des statuts de la Fegabab. Et, ajoute-t-elle, «cela n’a pas été le cas au cours de l’assemblée organisée par les deux tiers des membres, le 11 janvier dernier.»
De ce fait, si la tutelle interdit de présenter la Fegabab comme une organisation disposant de deux différentes équipes de gestion à ce jour, c’est que les «putschistes» du 11 janvier sont loin de bénéficier de la reconnaissance officielle du ministère des Sports. Ces derniers, en s’unissant contre la hiérarchie auraient, dit-on, manqué de tact, d’où l’évocation du vice de procédure dont les autorités du ministère les accusent. Non avare de conseils, Nicole Assélé, reconnaissant leur désaveu par rapport au mode de gestion du président fédéral, Yvon Patrick Medoua Nze, a laissé entendre : «Ils ont tous les moyens légaux pour démettre leur président, mais ils doivent le faire dans les normes. […] Il y a des endroits indiqués pour se plaindre de la gestion d’un président fédéral. Alors, qu’ils se rapprochent des organes régulateurs. [Mais] qu’ils attendent que l’actuel bureau fédéral atteigne un an. […] Ils pourront donc tenir l’assemblée générale au début du mois de février [et] pourront opposer leur veto lors du vote de confiance.» Une affaire sur laquelle devrait prochainement se pencher le nouveau ministre en charge des Sports, Blaise Louembé, afin d’apaiser les tensions au sein de cette organisation sportive.
Depuis plusieurs mois, les rapports entres les responsables de la Fédération gabonaise de basket-ball (Fegabab), les ligues nationales et la tutelle sont loin d’être les plus cordiaux qui soient. Si des membres de la Fédération se sont réunis en assemblée générale extraordinaire, le 11 janvier dernier, dans l’objectif de tenter une sortie de crise, pour les autorités du ministère des Sport, il n’y a pas lieu de crier au feu. Et pour les nombreux observateurs qui, après l’éviction du comité exécutif de la Fegabab, avaient entrevu une sorte de «bureau bis» au sein de l’organisation sportive, «il n’y a pas bicéphalisme à la Fegabab, mais un vice de procédure», a lancé Nicole Christiane Assélé, au nom de la tutelle, lundi 27 janvier 2014, à la faveur d’une conférence de presse.
Ainsi, pour le secrétaire général adjoint du ministère gabonais des Sports, le fait de la révocation des membres du comité exécutif de la Fegabab n’est rien d’autre qu’«une violation des textes en vigueur» au sein de l’organisation. «Cette assemblée générale extraordinaire est illégale, car elle n’a pas été convoquée dans les normes». De plus, a-t-elle laissé entendre, «aucune loi sur les statuts de la Fédération gabonaise de basket-ball ne donne le droit aux présidents des ligues de diriger une telle réunion. [D’autant plus que] les débats de l’assemblée générale sont dirigés par les membres du bureau fédéral», ainsi que le stipule l’article 10 des statuts de la Fegabab. Et, ajoute-t-elle, «cela n’a pas été le cas au cours de l’assemblée organisée par les deux tiers des membres, le 11 janvier dernier.»
De ce fait, si la tutelle interdit de présenter la Fegabab comme une organisation disposant de deux différentes équipes de gestion à ce jour, c’est que les «putschistes» du 11 janvier sont loin de bénéficier de la reconnaissance officielle du ministère des Sports. Ces derniers, en s’unissant contre la hiérarchie auraient, dit-on, manqué de tact, d’où l’évocation du vice de procédure dont les autorités du ministère les accusent. Non avare de conseils, Nicole Assélé, reconnaissant leur désaveu par rapport au mode de gestion du président fédéral, Yvon Patrick Medoua Nze, a laissé entendre : «Ils ont tous les moyens légaux pour démettre leur président, mais ils doivent le faire dans les normes. […] Il y a des endroits indiqués pour se plaindre de la gestion d’un président fédéral. Alors, qu’ils se rapprochent des organes régulateurs. [Mais] qu’ils attendent que l’actuel bureau fédéral atteigne un an. […] Ils pourront donc tenir l’assemblée générale au début du mois de février [et] pourront opposer leur veto lors du vote de confiance.» Une affaire sur laquelle devrait prochainement se pencher le nouveau ministre en charge des Sports, Blaise Louembé, afin d’apaiser les tensions au sein de cette organisation sportive.
posted by afrbk @ 15:34 0 comments
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