RD CONGO : Le forfait de Arc-en-ciel et INSS consommé !
Le billet sportif. Le forfait de Arc-en-ciel et INSS consommé !
jeudi 28 novembre 2013
jeudi 28 novembre 2013
La République démocratique du Congo vient de subir un camouflet sur l’échiquier du sport africain.
En effet, les deux clubs de basket-ball féminin, en l’occurrence INSS et Arc-en-ciel, qui devaient la représenter à la 19è Coupe d’Afrique des clubs champions prévue du 22 au 30 novembre 2013 au Maroc ne s’y sont pas rendus. Le ministre des Sports est resté de marbre en maintenant sa ferme et irrévocable décision, celle de ne pas signer les ordres de mission des fédérations dont les athlètes ont fui à Nice aux 7è Jeux de la Francophonie.
Les jeunes athlètes s’étaient adonnées pourtant avec ferveur à la préparation intense de cette compétition continentale dont les demi-finales se jouent déjà ce jeudi. Rappelons que les éliminatoires pour la zone IV de la phase finale s’étaient passées à Kinshasa.
C’est bien beau d’être ferme et strict. Entretemps, a-t-on envisagé des sanctions qui pourraient s’ensuivre après ce forfait pour une compétition à laquelle la Rdc s’était engagée au préalable ? Ce double forfait va probablement coûter au pays des amendes dont la hauteur avoisine les 15.000 dollars US par club. Une bagatelle de 30.000 dollars américains qui seront jetés par la fenêtre. En plus de cela, la Fédération de basket-ball du Congo (Febaco) risque une suspension de deux ans minimum.
Tous ces forfaits, amendes et suspensions font-ils l’honneur du sport congolais ou pas ? A notre avis, cela donne plutôt l’opportunité aux détracteurs de notre pays (qui sont légion) de débiter des propos désobligeants à son endroit et à celui de ses dirigeants. Nous ne devons pas toujours leur offrir cette occasion.
Nous croyons très sincèrement que le ministre en charge des Sports doit absolument revoir sa décision sinon elle sera toujours tributaire au ridicule de notre pays dans les compétitions continentales.
Nous ne cesserons jamais de dire que lorsque toute formation congolaise (équipe nationale ou club) toutes disciplines confondues sort du pays, elle contribue à la visibilité ou au marketing de la République démocratique du Congo. Et à l’inverse, lorsque cette même formation congolaise déclare forfait alors qu’elle était attendue au lieu de la compétition, c’est le « l’anti marketing » qui est nettement déshonorant pour le pays et stressant pour les athlètes.
Nous soumettons le sujet à la méditation des autorités compétentes.
Denis Lubindi
En effet, les deux clubs de basket-ball féminin, en l’occurrence INSS et Arc-en-ciel, qui devaient la représenter à la 19è Coupe d’Afrique des clubs champions prévue du 22 au 30 novembre 2013 au Maroc ne s’y sont pas rendus. Le ministre des Sports est resté de marbre en maintenant sa ferme et irrévocable décision, celle de ne pas signer les ordres de mission des fédérations dont les athlètes ont fui à Nice aux 7è Jeux de la Francophonie.
Les jeunes athlètes s’étaient adonnées pourtant avec ferveur à la préparation intense de cette compétition continentale dont les demi-finales se jouent déjà ce jeudi. Rappelons que les éliminatoires pour la zone IV de la phase finale s’étaient passées à Kinshasa.
C’est bien beau d’être ferme et strict. Entretemps, a-t-on envisagé des sanctions qui pourraient s’ensuivre après ce forfait pour une compétition à laquelle la Rdc s’était engagée au préalable ? Ce double forfait va probablement coûter au pays des amendes dont la hauteur avoisine les 15.000 dollars US par club. Une bagatelle de 30.000 dollars américains qui seront jetés par la fenêtre. En plus de cela, la Fédération de basket-ball du Congo (Febaco) risque une suspension de deux ans minimum.
Tous ces forfaits, amendes et suspensions font-ils l’honneur du sport congolais ou pas ? A notre avis, cela donne plutôt l’opportunité aux détracteurs de notre pays (qui sont légion) de débiter des propos désobligeants à son endroit et à celui de ses dirigeants. Nous ne devons pas toujours leur offrir cette occasion.
Nous croyons très sincèrement que le ministre en charge des Sports doit absolument revoir sa décision sinon elle sera toujours tributaire au ridicule de notre pays dans les compétitions continentales.
Nous ne cesserons jamais de dire que lorsque toute formation congolaise (équipe nationale ou club) toutes disciplines confondues sort du pays, elle contribue à la visibilité ou au marketing de la République démocratique du Congo. Et à l’inverse, lorsque cette même formation congolaise déclare forfait alors qu’elle était attendue au lieu de la compétition, c’est le « l’anti marketing » qui est nettement déshonorant pour le pays et stressant pour les athlètes.
Nous soumettons le sujet à la méditation des autorités compétentes.
Denis Lubindi
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