TUNISIE : Afro-Basket 2013 — Tunisie - Maroc (56-54)
Ben Romdhane en sauveur
Mauvaise copie pour notre sélection qui rentre péniblement. On attend nettement mieux de nos cadres…
La victoire est bonne à prendre pour notre équipe de Tunisie face au Maroc, mais pour un premier match qui donne l’allure de l’équipe, ce n’était pas très convaincant ; ça élève les soupçons formulés depuis les Jeux Med. Cette victoire arrachée in extremis contre un incroyable Maroc ( qui a préparé le tournoi continental en 2 semaines), c’est la victoire d’un Makram Ben Romdhane qui a inscrit le panier décisif dans la dernière seconde. C’est la victoire d’une sélection qui apprend à gagner en laissant un goût d’inachevé et en jouant avec le tiers de ses possibilités. Mais en même temps, sommes-nous déçus par les nombreuses erreurs défensives, des mauvaises passes et des problèmes offensifs de la sélection. On n’a pas retrouvé Salah Mejri (nerveux et incapable de peser en attaque), Selimène et Rezig, sans oublier la traversée du désert du méconnaissable Marouène Kechrid. Eh bien, c’est la clef de notre analyse : Kechrid confirme bien sa méforme et nous met mal à l’aise quant au poste d’organisateur. Son entraîneur le lance dès le départ mais le retire dès la deuxième période et confie ce rôle à Kenioua (pas mal comme sobriété ). Quand vous avez tous ces cadres en petit jour et qui ne retrouvent pas leur basket rapide fait de passes et de manœuvres d’ensemble, c’est le doute qui va s’installer. Avec aussi un faible taux d’adresse sur les tirs à 3 points ( 25%) , et des joueurs qui cèdent au jeu musclé et direct du Maroc, on ne pouvait que frôler le pire. Les Marocains perdent la mi-temps 41-32 (16-16 premier quart-temps), mais reviennent soudain en fin du match, profitant bien des ratages des nôtres sur les débordements et sous le panneau. Ils égalisent 54 partout à 20’’ de la fin. Heureusement qu’ils ratent un tir à trois points qui a fait le tour du cerceau avant de tomber. On reprend la balle et on gagne deux lancers. Salah Mejri rate exprès l’un d’eux pour que le très bon Ben Romdhane inscrive le panier de la victoire douloureuse. On s’en est sorti in extremis face à un acrocheur Maroc.
Se rattraper
Le second match de cet après-midi sera plus facile face au Burkina Faso. C’est une équipe moyenne qui n’a pas de maturité tactique ni de grands joueurs. C’est l’occasion pour réviser nos plans et pour prendre les choses plus au sérieux. Il s’agit d’être plus ferme en défense, de jouer les contres et de travailler les mouvements pour libérer les pointeurs. On attendra aussi la bonne entrée de Salah Mejri qui peut nettement mieux faire. Rien n’est encore joué, mais faut-il s’améliorer nettement et éviter la surconfiance. Nos joueurs, aguerris et connaisseurs de l’Afrique, peuvent encore rêver et nous faire rêver. Ils n’ont qu’à retrouver leur basket et leurs qualités individuelles avant tout.
La victoire est bonne à prendre pour notre équipe de Tunisie face au Maroc, mais pour un premier match qui donne l’allure de l’équipe, ce n’était pas très convaincant ; ça élève les soupçons formulés depuis les Jeux Med. Cette victoire arrachée in extremis contre un incroyable Maroc ( qui a préparé le tournoi continental en 2 semaines), c’est la victoire d’un Makram Ben Romdhane qui a inscrit le panier décisif dans la dernière seconde. C’est la victoire d’une sélection qui apprend à gagner en laissant un goût d’inachevé et en jouant avec le tiers de ses possibilités. Mais en même temps, sommes-nous déçus par les nombreuses erreurs défensives, des mauvaises passes et des problèmes offensifs de la sélection. On n’a pas retrouvé Salah Mejri (nerveux et incapable de peser en attaque), Selimène et Rezig, sans oublier la traversée du désert du méconnaissable Marouène Kechrid. Eh bien, c’est la clef de notre analyse : Kechrid confirme bien sa méforme et nous met mal à l’aise quant au poste d’organisateur. Son entraîneur le lance dès le départ mais le retire dès la deuxième période et confie ce rôle à Kenioua (pas mal comme sobriété ). Quand vous avez tous ces cadres en petit jour et qui ne retrouvent pas leur basket rapide fait de passes et de manœuvres d’ensemble, c’est le doute qui va s’installer. Avec aussi un faible taux d’adresse sur les tirs à 3 points ( 25%) , et des joueurs qui cèdent au jeu musclé et direct du Maroc, on ne pouvait que frôler le pire. Les Marocains perdent la mi-temps 41-32 (16-16 premier quart-temps), mais reviennent soudain en fin du match, profitant bien des ratages des nôtres sur les débordements et sous le panneau. Ils égalisent 54 partout à 20’’ de la fin. Heureusement qu’ils ratent un tir à trois points qui a fait le tour du cerceau avant de tomber. On reprend la balle et on gagne deux lancers. Salah Mejri rate exprès l’un d’eux pour que le très bon Ben Romdhane inscrive le panier de la victoire douloureuse. On s’en est sorti in extremis face à un acrocheur Maroc.
Se rattraper
Le second match de cet après-midi sera plus facile face au Burkina Faso. C’est une équipe moyenne qui n’a pas de maturité tactique ni de grands joueurs. C’est l’occasion pour réviser nos plans et pour prendre les choses plus au sérieux. Il s’agit d’être plus ferme en défense, de jouer les contres et de travailler les mouvements pour libérer les pointeurs. On attendra aussi la bonne entrée de Salah Mejri qui peut nettement mieux faire. Rien n’est encore joué, mais faut-il s’améliorer nettement et éviter la surconfiance. Nos joueurs, aguerris et connaisseurs de l’Afrique, peuvent encore rêver et nous faire rêver. Ils n’ont qu’à retrouver leur basket et leurs qualités individuelles avant tout.
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