TUNISIE : CHAMPIONNAT 2013-2014
Vices de fond!
Plusieurs clubs trouvent que la formule actuelle est longue. Sans parler des soupçons concernant la désignation et l’arbitrage
L’activité de la sélection masculine a masqué un autre dossier non moins important : le championnat. C’est l’exercice phare de la saison pour tous les clubs, forts et moins forts.
Notre championnat va-t-il bien? Celui de l’année dernière s’est-il bien déroulé?
On ne s’est pas posé la question sur nos colonnes et même auprès de la FTBB, on n’a pas pensé à une question pareille. Et pourtant la plupart des entraîneurs qui nous contactent ne cachent pas leurs soucis, leur mécontentement du championnat. Le problème, c’est que personne ne formule cela officiellement. Le «gap» entre fédération et clubs est encore là : un fossé énorme de communication et un réel problème de collaboration subsistent. Le tout sur fond d’accusations de partialité adressées au bureau fédéral et même à son président. Qu’est-ce qu’on reproche justement à ce championnat?
Formule longue
Première phase, play-off ou play-out et super play-off sur deux tours pour plusieurs clubs, c’est long comme formule, c’est chargé comme compétition. Et même si on gratifie les meilleurs issus de la première phase, et même si un championnat qui se respecte doit bien solliciter les clubs, on a toujours l’impression que la formule est très longue, d’autant que pas mal de clubs se voient en vacances dès le mois de mai.
Arbitres et désignation
Quand vous entendez le président de la FTBB et les membres fédéraux chargés du dossier désignation et arbitrage, vous avez l’impression que c’est l’idéal. L’arbitrage à trois a-t-il bien fonctionné? A notre avis, il y a toujours ce problème d’écart entre les bons et les mauvais arbitres. Ecart inquiétant parfois dans un même match. Un arbitre qui ne rate rien et un autre qui rate tout. Les «jeunes» arbitres lancés (de bonne foi qu’ils sont) sont trop emportés par l’enjeu d’un match et commettent des erreurs fatales. Là, on est en droit de les protéger: ils sont en phase d’apprentissage. Notre problème est avec les arbitres qui ont des années d’exercice, mais qui faussent les résultats de matches importants. Les clubs disent également que la logique de désignation est presque la même : ce sont quasiment les mêmes arbitres qui reviennent dans les matches à enjeu et même pour certains clubs.
Pas mal de clubs disent être lésés par l’arbitrage. Et là, on n’est pas loin d’un air de scandale. Des clubs sont protégés, d’autres pointés du doigt et visés.
Pas de révélations
Le championnat, dominé depuis des années par l’ESS, est avare en révélations. Où sont ces jeunes qui émergent et qui détournent les regards ? Où sont alors ces clubs formateurs qui ont appris à miser sur leur cru ? On n’a pas vu de belles révélations à Monastir, à Kairouan, au CA (génération sacrifiée au profit de joueurs cher payés mais blasés). Seul le SN nous a offert quelques révélations qui attendent confirmation. C’est un mauvais signe.
Message vertical
Bizarre encore, cette attitude des clubs qui nous interpellent pour signaler une injustice de la part de la FTBB, mais qui ne veulent pas s’exprimer publiquement. Comme s’ils craignaient quelqu’un ou quelque chose. Certains nous parlent même de représailles. Ils craignent qu’on leur réserve un traitement spécial en championnat. C’est grave comme attitude, d’autant que la communication entre bureau fédéral et clubs est verticale.
C’est un langage ferme qu’on a entendu à maintes reprises : tout va bien, les arbitres sont irréprochables, la désignation l’est aussi. Le championnat est, aux yeux de la FTBB, exemplaire. Ce qu’on doit élucider dans tout cela, c’est bel et bien cette machine qui favorise certains clubs et en lèse d’autres. On pense que les clubs doivent être plus courageux pour dénoncer l’injustice. Pour la FTBB et le bureau fédéral, on doit être beaucoup plus ouvert et cesser cette autorité excessive qui ne sert plus à rien.
Notre championnat regorge de défauts comme de qualités. Il suffit d’y regarder de plus près !
L’activité de la sélection masculine a masqué un autre dossier non moins important : le championnat. C’est l’exercice phare de la saison pour tous les clubs, forts et moins forts.
Notre championnat va-t-il bien? Celui de l’année dernière s’est-il bien déroulé?
On ne s’est pas posé la question sur nos colonnes et même auprès de la FTBB, on n’a pas pensé à une question pareille. Et pourtant la plupart des entraîneurs qui nous contactent ne cachent pas leurs soucis, leur mécontentement du championnat. Le problème, c’est que personne ne formule cela officiellement. Le «gap» entre fédération et clubs est encore là : un fossé énorme de communication et un réel problème de collaboration subsistent. Le tout sur fond d’accusations de partialité adressées au bureau fédéral et même à son président. Qu’est-ce qu’on reproche justement à ce championnat?
Formule longue
Première phase, play-off ou play-out et super play-off sur deux tours pour plusieurs clubs, c’est long comme formule, c’est chargé comme compétition. Et même si on gratifie les meilleurs issus de la première phase, et même si un championnat qui se respecte doit bien solliciter les clubs, on a toujours l’impression que la formule est très longue, d’autant que pas mal de clubs se voient en vacances dès le mois de mai.
Arbitres et désignation
Quand vous entendez le président de la FTBB et les membres fédéraux chargés du dossier désignation et arbitrage, vous avez l’impression que c’est l’idéal. L’arbitrage à trois a-t-il bien fonctionné? A notre avis, il y a toujours ce problème d’écart entre les bons et les mauvais arbitres. Ecart inquiétant parfois dans un même match. Un arbitre qui ne rate rien et un autre qui rate tout. Les «jeunes» arbitres lancés (de bonne foi qu’ils sont) sont trop emportés par l’enjeu d’un match et commettent des erreurs fatales. Là, on est en droit de les protéger: ils sont en phase d’apprentissage. Notre problème est avec les arbitres qui ont des années d’exercice, mais qui faussent les résultats de matches importants. Les clubs disent également que la logique de désignation est presque la même : ce sont quasiment les mêmes arbitres qui reviennent dans les matches à enjeu et même pour certains clubs.
Pas mal de clubs disent être lésés par l’arbitrage. Et là, on n’est pas loin d’un air de scandale. Des clubs sont protégés, d’autres pointés du doigt et visés.
Pas de révélations
Le championnat, dominé depuis des années par l’ESS, est avare en révélations. Où sont ces jeunes qui émergent et qui détournent les regards ? Où sont alors ces clubs formateurs qui ont appris à miser sur leur cru ? On n’a pas vu de belles révélations à Monastir, à Kairouan, au CA (génération sacrifiée au profit de joueurs cher payés mais blasés). Seul le SN nous a offert quelques révélations qui attendent confirmation. C’est un mauvais signe.
Message vertical
Bizarre encore, cette attitude des clubs qui nous interpellent pour signaler une injustice de la part de la FTBB, mais qui ne veulent pas s’exprimer publiquement. Comme s’ils craignaient quelqu’un ou quelque chose. Certains nous parlent même de représailles. Ils craignent qu’on leur réserve un traitement spécial en championnat. C’est grave comme attitude, d’autant que la communication entre bureau fédéral et clubs est verticale.
C’est un langage ferme qu’on a entendu à maintes reprises : tout va bien, les arbitres sont irréprochables, la désignation l’est aussi. Le championnat est, aux yeux de la FTBB, exemplaire. Ce qu’on doit élucider dans tout cela, c’est bel et bien cette machine qui favorise certains clubs et en lèse d’autres. On pense que les clubs doivent être plus courageux pour dénoncer l’injustice. Pour la FTBB et le bureau fédéral, on doit être beaucoup plus ouvert et cesser cette autorité excessive qui ne sert plus à rien.
Notre championnat regorge de défauts comme de qualités. Il suffit d’y regarder de plus près !
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