ILE MAURICE : Leçons de basket...
Le Real et l’ASVP en masculin, BBRH-Hoop en féminin : les trois équipes victorieuses de la quatrième journée de la Super League. Leurs victimes respectives sont, dans l’ordre, le CSSC, les Hammers et les Malherbes Harlems. Du basket en trois leçons, au gymnase de Phoenix, hier après-midi.
BBRH-Hoop n’a pas remporté la Republic Cup par hasard. Le Rose-Hilliennes, portées par Corinne Saumoroo et Christelle Goolam-Hossen, ont terminé la rencontre de la même manière qu’elles l’ont commencée : de façon bien tonitruante, et se sont imposées sur le score de 53-25. « Pourtant, ce n’est que notre deuxième match », lance Rubin Batterie, le coach de BBRH-Hoop.
Cette victoire place les coéquipières de Corinne Saumoroo en tête du classement féminin. « A bien y voir, nous sommes toujours à la recherche de ce petit plus qui fera la différence », ajoute Rubin Batterie. Mais l’équipe n’a pas eu besoin de se surpasser pour contourner l’obstacle curepipien. « Je dois admettre qu’on est rentré dans le match tard. C’est ce qui nous a un peu dérangé. » Justement, c’est l’aspect que les Rose-Hilliennes auront à travailler pour la suite. « Mais nous allons encore essayer afin de trouver les meilleures solutions », conclut Rubin Batterie.
Deux équipes en quête de leur premier succès, une envie de bien faire, et surtout, l’occasion de se montrer. L’enjeu, entre l’ASVP et les Hammers était capital. Mais malgré toute leur bonne volonté, les Hammers se sont fait assommer dans les ultimes secondes de la rencontre (75-70). « Il nous a manqué le petit quelque chose qui nous aurait permis de gagner », se désolait Lindsay Legris.
À vrai dire, ce qui a manqué à ses poulains, c’est surtout de l’adresse devant le panier adverse au moment des lancers francs. « C’est là-dessus que ça s’est joué », admet de son côté Angelo Pampusa, mentor de l’ASVP. En effet, alors qu’ils avaient déjà pris les devants avec un matelas confortable de 18 points, les Vacoassiens voient fondre sur eux leur adversaire.
Portés par Jason Nicols et les frères Legris, Miguel et Djamee, les Hammers opposent une farouche résistance. Ils remontent un déficit de 16 points au troisième quart-temps pour recoller au score. Lindsay Legris, à la pause, semblait confiant dans les capacités de son équipe à remonter la pente. Ce qu’elle a fait, à seulement quatre minutes de la fin.
« Nous avons travaillé sur l’aspect psychologique pendant la semaine. Je crois que ça a marché. Mais je dois avouer que, de l’autre côté, ils sont très bien préparés physiquement », avance Angelo Pampusa. Avant d’éprouver de la satisfaction, il est passé par toutes les émotions en voyant l’adversaire revenir à 70 partout à moins de deux minutes de la fin.
Mais une série de lancers francs et de paniers faciles ratés n’ont pu permettre aux Hammers, qui viennent de monter en D1, de savourer ce premier succès tant attendu. « On voulait vraiment cette victoire. Mais il nous a vraiment manqué le petit plus. Qu’importe, on va continuer à s’entraîner », déclare Lindsay Legris dans un grand sourire malgré la défaite.
À l’arrivée, Donovan Chong et ses coéquipiers ont la satisfaction d’avoir su gérer la pression des dernières minutes. « C’est un gros boost pour la suite de la saison. Maintenant, à nous de montrer que cette victoire n’était pas qu’un feu de paille. » Le score (75-70) reflète parfaitement la physionomie du match : disputé et serré.
Dans la troisième rencontre de la journée, le Real n’a pas eu à employer les gros moyens pour se défaire du CSSC, dans un autre match à enjeu. Pour les Port-Louisiens, il s’agissait de remporter la victoire afin de rester en tête de la D1. Pour les Curepipiens, il fallait opposer une résistance honorable sans sombrer.
Pari tenu pour le Real, qui a passé 94 points au CSSC, alors que ces derniers n’en ont marqué que 25. Ce qui donne au Real l’avantage en tête du classement, avec neuf points. Le Real est entré dans le match très tôt pour asseoir une avance confortable en début de rencontre. Autant dire que la cause était déjà entendue dès le premier quart-temps, les Port-Louisiens ayant déjà passé 26 points aux Curepipiens, ces derniers n’en ayant marqué que 6. Le reste n’a été qu’une démonstration des Port-Louisiens. Mais saluons au passage l’attitude des Curepipiens, qui ont évolué de manière décomplexée face aux champions de Maurice.
La quatrième journée se poursuivra demain, avec une joute mettant aux prises les Mahebourg Flippers et Attila à partir de 19h au gymnase de Phœnix. Qui fera la leçon ?
BBRH-Hoop n’a pas remporté la Republic Cup par hasard. Le Rose-Hilliennes, portées par Corinne Saumoroo et Christelle Goolam-Hossen, ont terminé la rencontre de la même manière qu’elles l’ont commencée : de façon bien tonitruante, et se sont imposées sur le score de 53-25. « Pourtant, ce n’est que notre deuxième match », lance Rubin Batterie, le coach de BBRH-Hoop.
Cette victoire place les coéquipières de Corinne Saumoroo en tête du classement féminin. « A bien y voir, nous sommes toujours à la recherche de ce petit plus qui fera la différence », ajoute Rubin Batterie. Mais l’équipe n’a pas eu besoin de se surpasser pour contourner l’obstacle curepipien. « Je dois admettre qu’on est rentré dans le match tard. C’est ce qui nous a un peu dérangé. » Justement, c’est l’aspect que les Rose-Hilliennes auront à travailler pour la suite. « Mais nous allons encore essayer afin de trouver les meilleures solutions », conclut Rubin Batterie.
Deux équipes en quête de leur premier succès, une envie de bien faire, et surtout, l’occasion de se montrer. L’enjeu, entre l’ASVP et les Hammers était capital. Mais malgré toute leur bonne volonté, les Hammers se sont fait assommer dans les ultimes secondes de la rencontre (75-70). « Il nous a manqué le petit quelque chose qui nous aurait permis de gagner », se désolait Lindsay Legris.
À vrai dire, ce qui a manqué à ses poulains, c’est surtout de l’adresse devant le panier adverse au moment des lancers francs. « C’est là-dessus que ça s’est joué », admet de son côté Angelo Pampusa, mentor de l’ASVP. En effet, alors qu’ils avaient déjà pris les devants avec un matelas confortable de 18 points, les Vacoassiens voient fondre sur eux leur adversaire.
Portés par Jason Nicols et les frères Legris, Miguel et Djamee, les Hammers opposent une farouche résistance. Ils remontent un déficit de 16 points au troisième quart-temps pour recoller au score. Lindsay Legris, à la pause, semblait confiant dans les capacités de son équipe à remonter la pente. Ce qu’elle a fait, à seulement quatre minutes de la fin.
« Nous avons travaillé sur l’aspect psychologique pendant la semaine. Je crois que ça a marché. Mais je dois avouer que, de l’autre côté, ils sont très bien préparés physiquement », avance Angelo Pampusa. Avant d’éprouver de la satisfaction, il est passé par toutes les émotions en voyant l’adversaire revenir à 70 partout à moins de deux minutes de la fin.
Mais une série de lancers francs et de paniers faciles ratés n’ont pu permettre aux Hammers, qui viennent de monter en D1, de savourer ce premier succès tant attendu. « On voulait vraiment cette victoire. Mais il nous a vraiment manqué le petit plus. Qu’importe, on va continuer à s’entraîner », déclare Lindsay Legris dans un grand sourire malgré la défaite.
À l’arrivée, Donovan Chong et ses coéquipiers ont la satisfaction d’avoir su gérer la pression des dernières minutes. « C’est un gros boost pour la suite de la saison. Maintenant, à nous de montrer que cette victoire n’était pas qu’un feu de paille. » Le score (75-70) reflète parfaitement la physionomie du match : disputé et serré.
Dans la troisième rencontre de la journée, le Real n’a pas eu à employer les gros moyens pour se défaire du CSSC, dans un autre match à enjeu. Pour les Port-Louisiens, il s’agissait de remporter la victoire afin de rester en tête de la D1. Pour les Curepipiens, il fallait opposer une résistance honorable sans sombrer.
Pari tenu pour le Real, qui a passé 94 points au CSSC, alors que ces derniers n’en ont marqué que 25. Ce qui donne au Real l’avantage en tête du classement, avec neuf points. Le Real est entré dans le match très tôt pour asseoir une avance confortable en début de rencontre. Autant dire que la cause était déjà entendue dès le premier quart-temps, les Port-Louisiens ayant déjà passé 26 points aux Curepipiens, ces derniers n’en ayant marqué que 6. Le reste n’a été qu’une démonstration des Port-Louisiens. Mais saluons au passage l’attitude des Curepipiens, qui ont évolué de manière décomplexée face aux champions de Maurice.
La quatrième journée se poursuivra demain, avec une joute mettant aux prises les Mahebourg Flippers et Attila à partir de 19h au gymnase de Phœnix. Qui fera la leçon ?
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