TUNISIE : L’équipe de Tunisie s’envole demain pour Istanbul
Dix-sept joueurs sollicités à fond pendant une dizaine de jours vont devoir encore suer pour des places dans la liste des 12.
Adel Tlatli regarde avec grande attention son adjoint Khelil Ben Ameur diriger les exercices d’étirement. Un regard sobre mais inquiet en même temps. Les Jeux méditerranéens et plus tard le championnat d’Afrique, c’est aussi un regard de quelqu’un de fatigué après un marathon d’entraînements et de stages en Tunisie et à l’étranger. Il est 10h30, Khelil Ben Ameur achève le dernier exercice pour le bonheur de tous les joueurs qui n’en pouvaient plus.
On se rassemble au centre du parquet. Tlatli explique le contenu de cette séance : «Je sais que vous êtes fatigués après cette masse de travail colossale. On va faire une révision des schémas de jeu en mettant l’accent sur la rapidité et la transition». Ça commence avec un 5 contre 5 où les joueurs relancent très vite à la recherche des contres et des décalages.
La défense n’a pas été très rigoureuse, façon de faciliter les débordements. Après une séance de musculation, les jambes étaient lourdes, si lourdes que plusieurs joueurs ont commis des erreurs de tir ou de passe : «Réveillez-vous, sinon, pas de jour de repos», dit Tlatli sur son habituel ton fort. L’homme n’a pas changé: il a une approche dure envers les joueurs, il ne leur pardonne presque rien. Cette séance que nous avons vécue a été marquée par deux choses : la transition rapide de la défense à l’attaque, et le test des différentes options d’attaque. On joue des attaques à deux-trois passes maximum. C’est ce style de jeu qui va le plus avec la physionomie et le profil de nos joueurs. Dans ce genre de séances, on ne compte pas les paniers; ce qui compte, c’est la fuididté des mouvements et le sérieux de chaque joueur. A ce sujet, Abada (qui fond de plus en plus dans le moule sélection), Selimène, Mouhli, Abassi et Ben Romdhane ont bien fait.
Plus d’une heure de travail chargé avant de terminer. On a vu 14 joueurs bien épuisés et qui attendaient impatiemment la fin, quelques minutes pour un dernier «speech» du sélectionneur national : «Vous aurez deux jours de repos et de récupération. Pas question de trop vous distraire. Ceux qui vont mal récupérer des efforts fournis seront punis!». Il est 12h00, les joueurs se dirigent vers le bus pour rallier l’hôtel. Fatigués certes, mais beaucoup de solidarité entre anciens et nouveaux. Amine Rezig, Radhouane Selimène, Marouène Kechrid jouent bien leur rôle de leaders. Quant aux jeunes et novices Abassi, Dardouri, Abada et Trimech, ils vivent bien en sélection. Tout ça est bien, mais qui va sauter lors du dernier tri? Pour le moment, la décision est décalée pour le stage de Turquie (trois matches amicaux contre la Jordanie, l’Iran et l’Italie les 10,12 et 14 juin). Le 15, on en saura plus sur ceux qui vont revenir en Tunisie avec une immense déception.
Adel Tlatli regarde avec grande attention son adjoint Khelil Ben Ameur diriger les exercices d’étirement. Un regard sobre mais inquiet en même temps. Les Jeux méditerranéens et plus tard le championnat d’Afrique, c’est aussi un regard de quelqu’un de fatigué après un marathon d’entraînements et de stages en Tunisie et à l’étranger. Il est 10h30, Khelil Ben Ameur achève le dernier exercice pour le bonheur de tous les joueurs qui n’en pouvaient plus.
On se rassemble au centre du parquet. Tlatli explique le contenu de cette séance : «Je sais que vous êtes fatigués après cette masse de travail colossale. On va faire une révision des schémas de jeu en mettant l’accent sur la rapidité et la transition». Ça commence avec un 5 contre 5 où les joueurs relancent très vite à la recherche des contres et des décalages.
La défense n’a pas été très rigoureuse, façon de faciliter les débordements. Après une séance de musculation, les jambes étaient lourdes, si lourdes que plusieurs joueurs ont commis des erreurs de tir ou de passe : «Réveillez-vous, sinon, pas de jour de repos», dit Tlatli sur son habituel ton fort. L’homme n’a pas changé: il a une approche dure envers les joueurs, il ne leur pardonne presque rien. Cette séance que nous avons vécue a été marquée par deux choses : la transition rapide de la défense à l’attaque, et le test des différentes options d’attaque. On joue des attaques à deux-trois passes maximum. C’est ce style de jeu qui va le plus avec la physionomie et le profil de nos joueurs. Dans ce genre de séances, on ne compte pas les paniers; ce qui compte, c’est la fuididté des mouvements et le sérieux de chaque joueur. A ce sujet, Abada (qui fond de plus en plus dans le moule sélection), Selimène, Mouhli, Abassi et Ben Romdhane ont bien fait.
Plus d’une heure de travail chargé avant de terminer. On a vu 14 joueurs bien épuisés et qui attendaient impatiemment la fin, quelques minutes pour un dernier «speech» du sélectionneur national : «Vous aurez deux jours de repos et de récupération. Pas question de trop vous distraire. Ceux qui vont mal récupérer des efforts fournis seront punis!». Il est 12h00, les joueurs se dirigent vers le bus pour rallier l’hôtel. Fatigués certes, mais beaucoup de solidarité entre anciens et nouveaux. Amine Rezig, Radhouane Selimène, Marouène Kechrid jouent bien leur rôle de leaders. Quant aux jeunes et novices Abassi, Dardouri, Abada et Trimech, ils vivent bien en sélection. Tout ça est bien, mais qui va sauter lors du dernier tri? Pour le moment, la décision est décalée pour le stage de Turquie (trois matches amicaux contre la Jordanie, l’Iran et l’Italie les 10,12 et 14 juin). Le 15, on en saura plus sur ceux qui vont revenir en Tunisie avec une immense déception.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home