TUNISIE : L’ESS s’adjuge la coupe après le championnat
La force tranquille
Bonne défense collective, les piliers au rendez-vous et beaucoup de savoir-gérer, l’ESS a su contenir l’élan nabeulien. Troisième saison exemplaire !
Quand on rafle un 3e doublé consécutif, cela veut dire qu’on est le plus fort et le plus régulier. L’ESS, pourtant pas bien partie cette saison, a trouvé le cœur, les jambes, et bien sûr, la tête pour rebondir quand il le fallait. En doublant au finish l’ESR, le CA et avant-hier en finale le SN, l’ESS de Lynos Gavriel a confirmé ses traditions et son énorme métier. Finale pas très spectaculaire et gaie, mais vivante et engagée. Parfois, on avait l’impression qu’il y avait plus d’une dizaine de joueurs sur le parquet ! Une première mi-temps bien équilibrée comme on l’a prédit. Le SN, à l’effectif un peu moins riche, a joué d’égal à égal pendant 10’. Là, les tactiques étaient différentes. L’ESS misait plutôt sur la circulation de la balle, sur le jeu patient et placé, à l’image de Gaga, qui prenait tout le temps qu’il fallait pour donner une passe ou pour tirer. La défense agressive homme à homme puis défense de zone 2-2-1 et 2-1-2 ont permis à l’Etoile de bloquer autant que possible les démarrages de Kenioua et les mouvements de Chaâbane, Trabelsi et surtout Kolaric. A partir du 4e quart-temps, la différence commençait à se faire sentir. Hamdani, Béhi (deux jeunes pivots nabeuliens), Tenabène et les autres remplaçants nabeuliens n’ont pu être au même niveau que Ben Romdhane, Brice, Toumi, Channoufi et Mouhli. Comme en championnat, l’ESS a choisi le 4e quart-temps pour accélérer : défense forte, interceptions, tirs à 3 points et gestion intelligente du temps. Le «break» a été fait malgré le courage d’un SN accrocheur mais fatigué vers la fin et incapable de contenir les pointeurs étoilés. Finale au vrai sens du terme qui nous a confirmé le réalisme d’une ESS qui n’avait pas envie de lâcher quoi que ce soit.
Ben Romdhane : le départ
Le départ de Makram Ben Romdhane marque la fin d’un cycle florissant. C’est un joueur qui a beaucoup donné à l’ESS et au basket tunisien.
Peut-être qu’il a mis trop de temps pour partir, lui qui peut évoluer dans n’importe quel championnat européen. Ses larmes en fin de match sont inoubliables: un vrai champion qui a beaucoup donné pour son club et qui a souvent fait la différence seul.
L’ESS après lui ? Le secteur intérieur perdra beaucoup avec le départ de Ben Romdhane.
Ce n’est pas facile de remplacer un joueur aussi complet. Mais c’est la vie…
Gaga ? C’est un joueur spécial. Un peu moins brillant que d’habitude, mais très fort balle entre les mains. Même avec trois joueurs sur lui, il trouve l’astuce pour marquer et pour déborder. La victoire de l’ESS en finale, c’est également celle d’un noyau dur de joueurs tenaces et peu médiatisés. Ce que font Amor Mouhli, Zyed Toumi, Zyed Channoufi, Brice, Naddari et Maoua chaque match et depuis le début de la saison, est très considérable. C’est un groupe de joueurs qui se donne pour l’équipe et qui s’exprime bien quand l’adversaire bloque Ben Romdhane et Gaga. Trois doublés, c’est fort comme bilan et c’est très difficile comme avenir. Peut-on rester encore au sommet ?
SN : honnête !
Les Nabeuliens n’ont pas à rougir de cette défaite en coupe. Ils ont bien joué, ils ont varié leurs manœuvres offensives et ils ont surtout joué d’égal à égal avec une ESS au grand complet. Serguë, enfin, disponible et intraitable au poste 5, Kolaric aussi adroit sur les distances moyennes et une armada de joueurs fougueux qui aiment les accélérations, les débordements et les contres, voilà ce SN new-look. Moussa Touré aura réussi à préserver la valeur des joueurs de métier (Kenioua, Trabelsi, Moïne, Sergueï plus ou moins), mais réussi en premier lieu à faire émerger une génération du cru. Les Chaâbane, Hamdani, Denguir, Behi, Khayati, sont des «placements» sûrs pour l’avenir. Ce SN fera beaucoup la prochaine saison s’il se renforce au moins par un intérieur de qualité et un ailier fort.
Quand on rafle un 3e doublé consécutif, cela veut dire qu’on est le plus fort et le plus régulier. L’ESS, pourtant pas bien partie cette saison, a trouvé le cœur, les jambes, et bien sûr, la tête pour rebondir quand il le fallait. En doublant au finish l’ESR, le CA et avant-hier en finale le SN, l’ESS de Lynos Gavriel a confirmé ses traditions et son énorme métier. Finale pas très spectaculaire et gaie, mais vivante et engagée. Parfois, on avait l’impression qu’il y avait plus d’une dizaine de joueurs sur le parquet ! Une première mi-temps bien équilibrée comme on l’a prédit. Le SN, à l’effectif un peu moins riche, a joué d’égal à égal pendant 10’. Là, les tactiques étaient différentes. L’ESS misait plutôt sur la circulation de la balle, sur le jeu patient et placé, à l’image de Gaga, qui prenait tout le temps qu’il fallait pour donner une passe ou pour tirer. La défense agressive homme à homme puis défense de zone 2-2-1 et 2-1-2 ont permis à l’Etoile de bloquer autant que possible les démarrages de Kenioua et les mouvements de Chaâbane, Trabelsi et surtout Kolaric. A partir du 4e quart-temps, la différence commençait à se faire sentir. Hamdani, Béhi (deux jeunes pivots nabeuliens), Tenabène et les autres remplaçants nabeuliens n’ont pu être au même niveau que Ben Romdhane, Brice, Toumi, Channoufi et Mouhli. Comme en championnat, l’ESS a choisi le 4e quart-temps pour accélérer : défense forte, interceptions, tirs à 3 points et gestion intelligente du temps. Le «break» a été fait malgré le courage d’un SN accrocheur mais fatigué vers la fin et incapable de contenir les pointeurs étoilés. Finale au vrai sens du terme qui nous a confirmé le réalisme d’une ESS qui n’avait pas envie de lâcher quoi que ce soit.
Ben Romdhane : le départ
Le départ de Makram Ben Romdhane marque la fin d’un cycle florissant. C’est un joueur qui a beaucoup donné à l’ESS et au basket tunisien.
Peut-être qu’il a mis trop de temps pour partir, lui qui peut évoluer dans n’importe quel championnat européen. Ses larmes en fin de match sont inoubliables: un vrai champion qui a beaucoup donné pour son club et qui a souvent fait la différence seul.
L’ESS après lui ? Le secteur intérieur perdra beaucoup avec le départ de Ben Romdhane.
Ce n’est pas facile de remplacer un joueur aussi complet. Mais c’est la vie…
Gaga ? C’est un joueur spécial. Un peu moins brillant que d’habitude, mais très fort balle entre les mains. Même avec trois joueurs sur lui, il trouve l’astuce pour marquer et pour déborder. La victoire de l’ESS en finale, c’est également celle d’un noyau dur de joueurs tenaces et peu médiatisés. Ce que font Amor Mouhli, Zyed Toumi, Zyed Channoufi, Brice, Naddari et Maoua chaque match et depuis le début de la saison, est très considérable. C’est un groupe de joueurs qui se donne pour l’équipe et qui s’exprime bien quand l’adversaire bloque Ben Romdhane et Gaga. Trois doublés, c’est fort comme bilan et c’est très difficile comme avenir. Peut-on rester encore au sommet ?
SN : honnête !
Les Nabeuliens n’ont pas à rougir de cette défaite en coupe. Ils ont bien joué, ils ont varié leurs manœuvres offensives et ils ont surtout joué d’égal à égal avec une ESS au grand complet. Serguë, enfin, disponible et intraitable au poste 5, Kolaric aussi adroit sur les distances moyennes et une armada de joueurs fougueux qui aiment les accélérations, les débordements et les contres, voilà ce SN new-look. Moussa Touré aura réussi à préserver la valeur des joueurs de métier (Kenioua, Trabelsi, Moïne, Sergueï plus ou moins), mais réussi en premier lieu à faire émerger une génération du cru. Les Chaâbane, Hamdani, Denguir, Behi, Khayati, sont des «placements» sûrs pour l’avenir. Ce SN fera beaucoup la prochaine saison s’il se renforce au moins par un intérieur de qualité et un ailier fort.
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