TUNISIE : L’ESS, champion de Tunisie 2013
Concentré de métier et de technique
N. Hattab : «Un grand match à tous les niveaux»
M. Oune: «Une équipe est née…»
C’était net et sans bavure : l’ESS remporte le titre de champion de Tunisie haut la main en battant l’ESR en finale à deux reprises.
La 2e victoire, acquise avant-hier, était plus nette avec un écart qui aura atteint les 17 points à 5’ de la fin. L’ESS trop forte ou l’ESR dans un petit jour ? Nous préférons plutôt parler d’une ESS au basket mature et réfléchi avec le poids des années d’expérience et d’une ESR novice avec un groupe jeune, technique et ambitieux… Ça s’est joué à notre avis sur deux points-clés. La présence mentale et puis l’apport du duo Makram Ben Romdhane et Gagaloudis. Le match d’avant-hier était moins équilibré que l’aller : les joueurs de Gavriel se sont repris au niveau du jeu intérieur avec un Makram Ben Romdhane dans tous ses états. Déjà un quart temps et 10 points inscrits sur 18 !
Il a pesé sur Ghayaza et sur la raquette de l’ESR. Il y avait deux rythmes et deux façons de jouer : l’ESS comptait sur la rotation de son riche effectif pour des attaques placées, des «pick and roll» variés et des tirs à trois points. L’ESR, pour sa part, essayait de défendre avec agressivité pour des contres et pour des débordements rapides de Abada, Gaddour, Maghrebi et Souabni. Avec un nombre de fautes individuelles conséquent, l’ESR a dû prendre moins de risques en défense et jouer sur le faux rythme de l’ESS. Le reste, c’est un taux de réussite élevé au niveau de l’ESS, beaucoup de pertes de balles et de tirs ratés de l’ESR. Sans oublier l’apport de Gaga vers la fin, un joueur «fou» qui peut tout faire sur un parquet.
Registre fort
Pour une équipe qui revient de loin (classée à la 3e place après le play-off), gagner le titre de champion en battant le CA et puis en finale l’ESR à deux reprises, c’est un énorme coup.
Pour ceux qui connaissent l’ESS et sa suprématie sur le basket tunisien, ce n’est pas une surprise. Nabil Hattab, directeur technique à l’ESS, récapitule les points qui ont fait basculer le match en faveur de l’ESS : «Nous avons retrouvé la qualité du jeu intérieur. Makram Ben Romdhane, qui a eu un repos mérité au cours de la semaine, a livré un grand match en dominant ses vis-à-vis. Brice a lui aussi bonifié notre jeu sous le panneau. Je crois que c’est la réussite de la stratégie défensive qui nous a valu la deuxième victoire. On a créé le surnombre sur Ghayaza et Abada, on a joué sur un rythme fort et soutenu pour l’emporter à l’usure. En fin de match, notre équipe a fini par faire le break sur les tirs à trois points de Maoua et de Gaga. Le Grec a été extraordinaire avec son style et son intelligence en possession de la balle».
Pour ce sacre gagné, notre interlocuteur rajoute : «C’est le titre de la personnalité des joueurs, de leur force de caractère et de leur régularité. On a une équipe où chaque joueur peut défendre, contrer et marquer à 3 points. Nous avons la meilleure défense, nous avons la meilleure attaque. Nous nous sommes auréolés par notre culture de victoires».
Radès, le retour
Abada, Souabni, Smaâli, Maghrebi et Ghayaza sont-ils les dignes héritiers des Snoussi, Bouhima et Kaïs M’rad entre autres? La comparaison n’est pas sûrement en faveur des jeunes joueurs de Monem Oune, mais l’ESR n’a pas à rougir de cette défaite en finale. Equipe rebâtie en vue de reconquérir le prestige orné de titres du passé. Mission pas complètement réussie, mais un premier pas a été franchi. Première à la première phase, première au play-off, l’équipe de Oune a fléchi vers la fin devant une ESS plus expérimentée. Qu’est-ce que Monem Oune peut rajouter sur cet acte de la finale? «Contrairement à l’aller, l’ESS s’est montrée dangereuse au jeu intérieur. Quand Ben Romdhane est en super forme, rien ne peut l’arrêter. On voulait jouer sur un rythme rapide en pressant les ailiers de l’ESS, mais cela nous a coûté trop de fautes individuelles. En attaque, on a créé beaucoup de situations favorables avec une mise en retard de la défense étoilée, mais ça n’a pas été bien conclu. On voulait déséquilibrer le jeu de l’ESS et ne pas attendre, mais faute de métier et à cause du trac, mes joueurs n’ont pas été très adroits. Je les remercie pour leur grande saison. A Radès, une équipe sur laquelle on peut compter pour les titres est née».
Et son avenir à Radès? Pas encore décidé, mais un terrain d’entente est là pour continuer son projet.
M. Oune: «Une équipe est née…»
C’était net et sans bavure : l’ESS remporte le titre de champion de Tunisie haut la main en battant l’ESR en finale à deux reprises.
La 2e victoire, acquise avant-hier, était plus nette avec un écart qui aura atteint les 17 points à 5’ de la fin. L’ESS trop forte ou l’ESR dans un petit jour ? Nous préférons plutôt parler d’une ESS au basket mature et réfléchi avec le poids des années d’expérience et d’une ESR novice avec un groupe jeune, technique et ambitieux… Ça s’est joué à notre avis sur deux points-clés. La présence mentale et puis l’apport du duo Makram Ben Romdhane et Gagaloudis. Le match d’avant-hier était moins équilibré que l’aller : les joueurs de Gavriel se sont repris au niveau du jeu intérieur avec un Makram Ben Romdhane dans tous ses états. Déjà un quart temps et 10 points inscrits sur 18 !
Il a pesé sur Ghayaza et sur la raquette de l’ESR. Il y avait deux rythmes et deux façons de jouer : l’ESS comptait sur la rotation de son riche effectif pour des attaques placées, des «pick and roll» variés et des tirs à trois points. L’ESR, pour sa part, essayait de défendre avec agressivité pour des contres et pour des débordements rapides de Abada, Gaddour, Maghrebi et Souabni. Avec un nombre de fautes individuelles conséquent, l’ESR a dû prendre moins de risques en défense et jouer sur le faux rythme de l’ESS. Le reste, c’est un taux de réussite élevé au niveau de l’ESS, beaucoup de pertes de balles et de tirs ratés de l’ESR. Sans oublier l’apport de Gaga vers la fin, un joueur «fou» qui peut tout faire sur un parquet.
Registre fort
Pour une équipe qui revient de loin (classée à la 3e place après le play-off), gagner le titre de champion en battant le CA et puis en finale l’ESR à deux reprises, c’est un énorme coup.
Pour ceux qui connaissent l’ESS et sa suprématie sur le basket tunisien, ce n’est pas une surprise. Nabil Hattab, directeur technique à l’ESS, récapitule les points qui ont fait basculer le match en faveur de l’ESS : «Nous avons retrouvé la qualité du jeu intérieur. Makram Ben Romdhane, qui a eu un repos mérité au cours de la semaine, a livré un grand match en dominant ses vis-à-vis. Brice a lui aussi bonifié notre jeu sous le panneau. Je crois que c’est la réussite de la stratégie défensive qui nous a valu la deuxième victoire. On a créé le surnombre sur Ghayaza et Abada, on a joué sur un rythme fort et soutenu pour l’emporter à l’usure. En fin de match, notre équipe a fini par faire le break sur les tirs à trois points de Maoua et de Gaga. Le Grec a été extraordinaire avec son style et son intelligence en possession de la balle».
Pour ce sacre gagné, notre interlocuteur rajoute : «C’est le titre de la personnalité des joueurs, de leur force de caractère et de leur régularité. On a une équipe où chaque joueur peut défendre, contrer et marquer à 3 points. Nous avons la meilleure défense, nous avons la meilleure attaque. Nous nous sommes auréolés par notre culture de victoires».
Radès, le retour
Abada, Souabni, Smaâli, Maghrebi et Ghayaza sont-ils les dignes héritiers des Snoussi, Bouhima et Kaïs M’rad entre autres? La comparaison n’est pas sûrement en faveur des jeunes joueurs de Monem Oune, mais l’ESR n’a pas à rougir de cette défaite en finale. Equipe rebâtie en vue de reconquérir le prestige orné de titres du passé. Mission pas complètement réussie, mais un premier pas a été franchi. Première à la première phase, première au play-off, l’équipe de Oune a fléchi vers la fin devant une ESS plus expérimentée. Qu’est-ce que Monem Oune peut rajouter sur cet acte de la finale? «Contrairement à l’aller, l’ESS s’est montrée dangereuse au jeu intérieur. Quand Ben Romdhane est en super forme, rien ne peut l’arrêter. On voulait jouer sur un rythme rapide en pressant les ailiers de l’ESS, mais cela nous a coûté trop de fautes individuelles. En attaque, on a créé beaucoup de situations favorables avec une mise en retard de la défense étoilée, mais ça n’a pas été bien conclu. On voulait déséquilibrer le jeu de l’ESS et ne pas attendre, mais faute de métier et à cause du trac, mes joueurs n’ont pas été très adroits. Je les remercie pour leur grande saison. A Radès, une équipe sur laquelle on peut compter pour les titres est née».
Et son avenir à Radès? Pas encore décidé, mais un terrain d’entente est là pour continuer son projet.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home