MAROC : Six clubs de l’élite boycottent le championnat
a crise du basketball s’amplifie de plus en plus. En effet, pas moins de six clubs de la Nationale 1, réunis au cours de cette semaine, ont décidé de boycotter le championnat dont le coup d’envoi était prévu ce week-end. Le WAC de Casablanca, Sport Plazza, le Cercle Municipal de Casablanca, le MC Oujda, le Moghreb de Fès et la Renaissance de Tanger refusent de jouer tant que la FRMBB n’aura pas tenu ses deux assemblées générales statuaires et électives.
C’est un véritable bras de fer qui est engagé entre la fédération et les principaux clubs de l’élite. On rappelle juste que bon nombre de clubs avaient demandé à la fédération puis au ministère de tenir une assemblée générale statuaire et élective dans les plus brefs délais, mais au lieu de cela, le bureau fédéral a commencé par élaborer le calendrier pour lancer le championnat ce week-end, ce que rejettent ces clubs.
Les six présidents des clubs ou leurs représentants sont unanimes et s’élèvent d’une seule voix pour fustiger cette situation en refusant de jouer. Au cours d’un point de presse tenu à Casablanca, ces clubs ont donné, sans mâcher leur mot, les raisons de leur décision, tout en rejetant la responsabilité de la situation actuelle du basketball à la FRMBB. Il s’agit de Driss Chraibi (Sport Plazza), Ahmed Mernissi (MAS), Abdelhak Bakhat (RS Tanger), Abdessadek Morchid (CMC), Mustapha Chadli (WAC) el Hachemi Boutchich (MC Oujda). Etaient également présents Khalid Serhane (AS Essaouira) et Mohamed Farihi (Errachidia), responsables de la commission de coordination de ces clubs.
C’est Ahmed Mernissi, le président du Moghreb de Fès, qui a ouvert le débat en déclarant: «Tant que la fédération n’aura pas tenu son assemblée générale statuaire et n’aura pas mis en place une commission pour superviser la légalité et la transparence d’une assemblée générale élective, mon club ne jouera pas le championnat, même si on est relégué en 3e division. La responsabilité incombe au bureau fédéral, dont je fais partie, et qui a avait promis aux clubs qu’au terme du championnat de la saison écoulée, la FRMBB tiendrait ses deux assemblées. Mais à la surprise générale, rien n’a été fait. Pire, la fédération n’est plus dirigée que par une petite poignée de dirigeants qui veulent prendre en otage les clubs depuis le gel des activités du président Mohamed Dinia. La fédération a lancé le programme du championnat avant même qu’il y ait une certaine légalité en son sein. Je n’ai jamais été d’accord avec cette décision, d’où ma décision de démissionner de mon poste à la fédération.»
«Nous sommes d’accord pour cette décision fédérale, car c’est la règle, mais pourquoi autant de précipitation et à la veille d’une assemblée générale ?» Telle est l’autre question que se posent les clubs. Et là, certains membres fédéraux ou responsables de commission sont pointés du doigt, «car ils veulent écarter des votes certains clubs», précisent les responsables des clubs présents à cette conférence et qui appellent à l’arbitrage du ministère de la Jeunesse et des sports pour clarifier la situation et permettre la tenue dans la transparence des deux assemblées générales statuaires et électives. «Nous ne sommes pas contre la fédération, mais pour la légalité, la transparence et le développement de cette discipline», a assuré Driss Chraibi.
Quant à El Hachemi Boutchich, du MCO, il a exprimé son dépit à la lecture du programme du championnat qui pénalise son club. Le représentant du CMC, Abdessadek Morchid, a lancé un appel aux médias pour relater en toute transparence la situation du basketball, sans partie pris et a même suggéré aux responsables des clubs présents de s’en remettre à la FIBA, l’instance internationale, pour dénoncer les agissements du bureau fédéral. Tout cela n’augure rien de bon pour le basketball national. Ce bras de fer devient de plus en plus inquiétant.
Les six présidents des clubs ou leurs représentants sont unanimes et s’élèvent d’une seule voix pour fustiger cette situation en refusant de jouer. Au cours d’un point de presse tenu à Casablanca, ces clubs ont donné, sans mâcher leur mot, les raisons de leur décision, tout en rejetant la responsabilité de la situation actuelle du basketball à la FRMBB. Il s’agit de Driss Chraibi (Sport Plazza), Ahmed Mernissi (MAS), Abdelhak Bakhat (RS Tanger), Abdessadek Morchid (CMC), Mustapha Chadli (WAC) el Hachemi Boutchich (MC Oujda). Etaient également présents Khalid Serhane (AS Essaouira) et Mohamed Farihi (Errachidia), responsables de la commission de coordination de ces clubs.
C’est Ahmed Mernissi, le président du Moghreb de Fès, qui a ouvert le débat en déclarant: «Tant que la fédération n’aura pas tenu son assemblée générale statuaire et n’aura pas mis en place une commission pour superviser la légalité et la transparence d’une assemblée générale élective, mon club ne jouera pas le championnat, même si on est relégué en 3e division. La responsabilité incombe au bureau fédéral, dont je fais partie, et qui a avait promis aux clubs qu’au terme du championnat de la saison écoulée, la FRMBB tiendrait ses deux assemblées. Mais à la surprise générale, rien n’a été fait. Pire, la fédération n’est plus dirigée que par une petite poignée de dirigeants qui veulent prendre en otage les clubs depuis le gel des activités du président Mohamed Dinia. La fédération a lancé le programme du championnat avant même qu’il y ait une certaine légalité en son sein. Je n’ai jamais été d’accord avec cette décision, d’où ma décision de démissionner de mon poste à la fédération.»
Appel à l’arbitrage du ministère
Même son de cloche de la part du représentant du WAC, Mustapha Chadli, qui a regretté que son club n’ait toujours pas reçu la prime pour la seconde place au championnat. «On ne peut pas démarrer le championnat avec ce bureau fédéral qui ne représente que lui-même et qui veut continuer dans l’opacité», ont déclaré en chœur les dirigeants. Driss Chraibi, le président de Sport Plazza, est allé plus loin en déclarant : «Le bureau fédéral veut nous interdire de voter, mais nous autoriser à jouer». Il fait allusion aux injonctions de la fédération à l’attention des clubs qui n’ont pas encore régularisé leurs dossiers.«Nous sommes d’accord pour cette décision fédérale, car c’est la règle, mais pourquoi autant de précipitation et à la veille d’une assemblée générale ?» Telle est l’autre question que se posent les clubs. Et là, certains membres fédéraux ou responsables de commission sont pointés du doigt, «car ils veulent écarter des votes certains clubs», précisent les responsables des clubs présents à cette conférence et qui appellent à l’arbitrage du ministère de la Jeunesse et des sports pour clarifier la situation et permettre la tenue dans la transparence des deux assemblées générales statuaires et électives. «Nous ne sommes pas contre la fédération, mais pour la légalité, la transparence et le développement de cette discipline», a assuré Driss Chraibi.
Quant à El Hachemi Boutchich, du MCO, il a exprimé son dépit à la lecture du programme du championnat qui pénalise son club. Le représentant du CMC, Abdessadek Morchid, a lancé un appel aux médias pour relater en toute transparence la situation du basketball, sans partie pris et a même suggéré aux responsables des clubs présents de s’en remettre à la FIBA, l’instance internationale, pour dénoncer les agissements du bureau fédéral. Tout cela n’augure rien de bon pour le basketball national. Ce bras de fer devient de plus en plus inquiétant.
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