TUNISIE : Sélection — Lecture dans la liste des 12 pour les JO
Dix confirmations, deux révélations !
La carte métier l’emporte en fin de compte. Deux nouveaux débarquent en revanche
L’équipe de Tunisie est arrivée, en 2012, au pic d’une courbe de forme croissante qui a commencé en novembre 2008. Le titre de champion arabe à Nabeul, à l’époque, était le point de départ d’un cycle exceptionnel avec en sus un autre titre de champion arabe, un podium au championnat d’Afrique 2009 et une participation au Mondial turc 2010 (dur, dur fut l’apprentissage), avant de gagner le titre africain en 2011.
L’apothéose est alors les Jeux olympiques de Londres, c’est le summum pour cette sélection qui n’ a connu qu’un seul entraîneur Adel Tlatli depuis 8 ans. On ne peut pas dire que l’équipe de Tunisie a été parfaite durant ces dernières années. Mais pour une équipe ayant joué les trouble-fête pendant de longues années et pour un sport pointé du doigt pour ses mauvais résultats, le présent est beaucoup plus heureux que le passé. Où en étions-nous où en sommes-nous actuellement? C’est de cette manière qu’on doit situer la sélection tunisienne. Nous n’avions pas la langue de bois, mais nous avons une obligation morale envers cette sélection. Il y a plus de 14 ans, l’équipe de Tunisie vivait dans l’anonymat, en dépit des grandes individualités de l’époque. Le championnat arabe des moins de 19 ans à Nabeul en 1999 était le point de départ d’une génération de basketteurs doués . Il y a 13 ans de là, l’équipe de Mounir Ben Slimène enfantait Kechrid, Selimène, Maoua, Rezig, etc. Avec d’autres joueurs, ils ont pris l’échelle du succès. Adel Tlatli a dû attendre avec ces joueurs 4 ans pour réussir et gagner ses premiers titres avec la sélection. C’est lui qui réussit la bonne alchimie et qui permet à la sélection de mériter son rang actuel. Lui et ses joueurs ont aboli ce tabou qui frappait le basket tunisien. Ce n’est plus le parent pauvre des sports collectifs (hand et volley). C’est un sport performant et à la réussite internationale.
Ces 12 élus pour les Jeux olympiques de Londres ont dû passer par un long et pénible processus d’évaluation. Pendant presque deux mois, 16 joueurs se sont livrés une course impitoyable pour convaincre le sélectionneur. Quatre ont dû plier bagages et rentrer par le premier avion. Maoua, Maghrebi, Toumi et Chouaya ne doivent pas s’arrêter là. Ils ont fait leur boulot, c’est une question d’appréciation et d’évaluation de la part de A. Tlatli, seul responsable.
Trois catégories
Il y a deux nouveautés dans le camp de la sélection, Hafsi et Gueddour. Les dix restants constituent des joueurs de métier qui ont une longue expérience avec la sélection. On peut même scinder les 12 élus en 3 catégories :
• Les anciens :
On veut dire les chevronnés de la sélection. Ceux qui connaissent les rouages du Club tunisien. Sélimène, Kechrid, Rezig et même El Mabrouk (a débarqué en sélection en 2003 avec Mariane Novovic, alors qu’il avait à peine 17 ans!) n’auront aucun trac normalement. Ce sont les «vieux» de la sélection.
Les cadres
Ceux-là sont un peu moins anciens que les premiers. Mais ils ne sont pas novices non plus. Ils constituent l’épine dorsale de l’équipe avec leurs qualités mentales et surtout techniques. Salah Mejri, Makram Ben Romdhane, Mohamed H’didane, Mokhtar Ghayaza, Nizar Kenioua et Marouane Laghnej ont apporté endurance et savoir à la sélection. Mais sûrement pas avec la même dose.
Salah Mejri et Makram Ben Romdhane restent à nos yeux, les plus forts en ce moment et les plus déterminants.
Les nouveaux
Mehdi Hafsi, après des tentatives avortées, est partie penante de la sélection. Ce joueur expatrié (pivot) va-t-il réussir? La seconde nouveauté, c’est Youssef Gueddour.
Le voir sur la liste est une surprise. Adel Tlatli y croit dur comme fer. Les JO de Londres vont être le plus important événement de sa petite carrière.
L’équipe de Tunisie est arrivée, en 2012, au pic d’une courbe de forme croissante qui a commencé en novembre 2008. Le titre de champion arabe à Nabeul, à l’époque, était le point de départ d’un cycle exceptionnel avec en sus un autre titre de champion arabe, un podium au championnat d’Afrique 2009 et une participation au Mondial turc 2010 (dur, dur fut l’apprentissage), avant de gagner le titre africain en 2011.
L’apothéose est alors les Jeux olympiques de Londres, c’est le summum pour cette sélection qui n’ a connu qu’un seul entraîneur Adel Tlatli depuis 8 ans. On ne peut pas dire que l’équipe de Tunisie a été parfaite durant ces dernières années. Mais pour une équipe ayant joué les trouble-fête pendant de longues années et pour un sport pointé du doigt pour ses mauvais résultats, le présent est beaucoup plus heureux que le passé. Où en étions-nous où en sommes-nous actuellement? C’est de cette manière qu’on doit situer la sélection tunisienne. Nous n’avions pas la langue de bois, mais nous avons une obligation morale envers cette sélection. Il y a plus de 14 ans, l’équipe de Tunisie vivait dans l’anonymat, en dépit des grandes individualités de l’époque. Le championnat arabe des moins de 19 ans à Nabeul en 1999 était le point de départ d’une génération de basketteurs doués . Il y a 13 ans de là, l’équipe de Mounir Ben Slimène enfantait Kechrid, Selimène, Maoua, Rezig, etc. Avec d’autres joueurs, ils ont pris l’échelle du succès. Adel Tlatli a dû attendre avec ces joueurs 4 ans pour réussir et gagner ses premiers titres avec la sélection. C’est lui qui réussit la bonne alchimie et qui permet à la sélection de mériter son rang actuel. Lui et ses joueurs ont aboli ce tabou qui frappait le basket tunisien. Ce n’est plus le parent pauvre des sports collectifs (hand et volley). C’est un sport performant et à la réussite internationale.
Ces 12 élus pour les Jeux olympiques de Londres ont dû passer par un long et pénible processus d’évaluation. Pendant presque deux mois, 16 joueurs se sont livrés une course impitoyable pour convaincre le sélectionneur. Quatre ont dû plier bagages et rentrer par le premier avion. Maoua, Maghrebi, Toumi et Chouaya ne doivent pas s’arrêter là. Ils ont fait leur boulot, c’est une question d’appréciation et d’évaluation de la part de A. Tlatli, seul responsable.
Trois catégories
Il y a deux nouveautés dans le camp de la sélection, Hafsi et Gueddour. Les dix restants constituent des joueurs de métier qui ont une longue expérience avec la sélection. On peut même scinder les 12 élus en 3 catégories :
• Les anciens :
On veut dire les chevronnés de la sélection. Ceux qui connaissent les rouages du Club tunisien. Sélimène, Kechrid, Rezig et même El Mabrouk (a débarqué en sélection en 2003 avec Mariane Novovic, alors qu’il avait à peine 17 ans!) n’auront aucun trac normalement. Ce sont les «vieux» de la sélection.
Les cadres
Ceux-là sont un peu moins anciens que les premiers. Mais ils ne sont pas novices non plus. Ils constituent l’épine dorsale de l’équipe avec leurs qualités mentales et surtout techniques. Salah Mejri, Makram Ben Romdhane, Mohamed H’didane, Mokhtar Ghayaza, Nizar Kenioua et Marouane Laghnej ont apporté endurance et savoir à la sélection. Mais sûrement pas avec la même dose.
Salah Mejri et Makram Ben Romdhane restent à nos yeux, les plus forts en ce moment et les plus déterminants.
Les nouveaux
Mehdi Hafsi, après des tentatives avortées, est partie penante de la sélection. Ce joueur expatrié (pivot) va-t-il réussir? La seconde nouveauté, c’est Youssef Gueddour.
Le voir sur la liste est une surprise. Adel Tlatli y croit dur comme fer. Les JO de Londres vont être le plus important événement de sa petite carrière.
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