21 septembre 2011

MALI : Afrobasket féminin 2011 : QUE LA FETE COMMENCE !

Les Aigles dames aborderont la 22è édition de l’Afrobasket avec un seul mot d’ordre : la victoire finale

Mais avant cette consécration, les protégées d’Hervé Coudray auront deux grands challenges à relever. Le premier consiste à franchir d’abord la phase de poule et le second, les quarts et les demi-finales. Pour relever ces deux défis, La capitaine Hamchétou Maïga et ses coéquipières devront damer à certains poids lourds qui visent également le sacre à Bamako. Parmi ces sélections on peut citer le Sénégal qui détient le record du nombre de trophées (11 titres), la R.D. Congo, le Nigeria, l’Angola et dans une moindre mesure, la Tunisie et le Cameroun. Vainqueur en 2007 à Dakar et vice-champion en 2009 à Antananarivo, le Mali ne vise ni plus, ni moins que la première place du podium "Si nous organisons, c’est pour gagner. Il est vrai que le Sénégal nous a battus en finale à Antananarivo mais au championnat du monde, nous avons pris notre revanche", martèle l’entraîneur-adjoint des Aigles Dames, Cheick Oumar Keïta. La sélection nationale a effectué deux stages de préparation en France et en Tunisie. Presque toutes les joueuses ont participé à ces stages dont la capitaine Hamchétou Maïga, Mvp 2007, le pivot Astan Dabo (1,98 m, Reims France), Djènè Diawara (Charleville-Mézières, France), Nagnouma Coulibaly (Mondeville, France), Djénébou Sissoko (Hélios, Suisse), Nassira Traoré (Tunisie), Meya Tirera (Tunisie) et Diana Gandéga (Franconville, France). Les absences d’Aminata Sininta, Tanty Sy et Naré Diawara ne devraient pas constituer un handicap pour le groupe d’Hervé Coudray. Dans la poule du Mali, on retrouve aussi le Mozambique qui promet de faire mieux que lors de la dernière édition. Toujours bien classé depuis ses débuts en 1981, le Mozambique a enregistré l’un de ses plus mauvais classements (6è) en 2009 à Antananarivo. Le président de la Fédération mozambicaine de basket Francisco Mabjaia, imputera cette mésaventure au manque de motivation et aux difficultés administratives. "Notre objectif c’est de gagner pour aller aux Jeux olympiques, c’est un rêve qui peut se réaliser car la qualité est là", estime le premier responsable de la fédération. La R.D. Congo fait également partie des prétendants au sacre. L’équipe congolaise compte sur l’apport de quatre professionnelles, Armelie Lumanu, Charnelle Mokango, Pauline Akonga et Betty Kalanga. Les deux premières jouent aux USA et les deux autres, respectivement en France et en Tunisie. Pour rappel, la RD Congo a participé 13 fois à l’Afrobasket pour 3 titres de champion (1983, 1986, 1994), 5 médailles d’argent (2è place) en 1981, 1984, 1990, 1997,1999 et 1 médaille de bronze (3è place) en 2000. Dans le groupe B, le Sénégal se présente comme le favori logique devant l’Angola, le Nigeria et le Cameroun. Mais la meileure joueuse des Lionnes, Aya Traoré affirme met en garde contre tout complexe de supérioté. "Si on se réfère au dernier Afrobasket qui a eu lieu à Madagascar en 2009, l’on remarque que la majorité des équipes qui seront présentes à Bamako sont dans une phase ascendante. Elles sont régulièrement présentes aux différentes phases finales et je pense que la compétition sera de bonne facture.es différentes équipes vont bénéficier de l’appui de certaines expatriées. Mais je ne crois pas trop au vedettariat car je pense que la meilleure équipe et probablement la championne sera celle qui pourra mobiliser son effectif et les amener à se comporter en équipe sans privilégier les individualités.outefois l’on note que des joueuses comme Kani Kouyaté (Côte d’Ivoire) ou encore la Malienne Hamchétou Maïga et évidement moi même, MVP à Madagascar sont des valeurs sûres pour leurs sélections et marqueront certainement cet Afrobasket. Et sur ce plan je pense que le Sénégal champion en titre peut rééditer son exploit de Madagascar.l faut évidemment noter qu’aucun match n’est gagné d’avance, donc les favoris que sont le Sénégal, le Mali où l’Angola ne doivent pas sous estimer les autres équipes car un match se gagne sur le terrain et non sur le papier."