TUNISIE : Bastion du basket tunisien — ES Goulette
Une énorme souffrance…
Caisses vides, abandon en compétition des jeunes, joueurs démotivés… les Goulettois sont en plein enfer. Qui va leur tendre la main?
La Goulette respire un air de liberté après le 14 janvier. Elle qui était pendant des années l’otage des Trabelsi et notamment Imed qui a spolié municipalité et club sportif. Contrairement à ce qu’on croyait, l’ES Goulette n’a pas bénéficié des largesses de Imed Trabelsi, véritable destructeur du cinq goulettois. En vidant l’équipe de ses jeunes, partis dans d’autres clubs, en promettant monts et merveilles aux dirigeants à l’intersaison, Imed Trabelsi n’a fait que précipiter l’ESG dans une situation catastrophique. Aujourd’hui, les férus et nostalgiques goulettois vivent un moment pénible : leur club souffre pour se maintenir en Nationale A. En même temps, les caisses sont vides ou presque, les catégories des jeunes ont fait défection en championnat, et ce, pour la première fois de leur histoire, les salaires des entraîneurs et des joueurs sont impayés. Bref, c’est plus qu’alarmant.
Ridha Laâbidi, directeur technique des jeunes et ancien entraîneur et joueur de l’ESG (ex-EOGK), résume cette situation en ces termes : «On vit un moment douloureux à La Goulette. Cette situation est même catastrophique. Le basket goulettois a perdu de son charme et de sa splendeur depuis des années déjà. On n’a plus d’ambitions, on n’a plus de gens qui s’investissent pour l’équipe. A l’intersaison, la municipalité nous a mis sur un nuage avec de larges promesses financières. Tout est tombé à l’eau après la révolution, nous sommes en cessation de paiement malgré le concours de l’OMMP».
15.000 dinars par mois
Il s’agit de la masse salariale mensuelle des joueurs et des entraîneurs, toutes catégories confondues. Jusqu’à nouvel ordre, ce sont des dettes pas encore payées. Prenons par exemple le cas de la première équipe qui a mis le paquet en début de saison, en ramenant un joueur kosovar, le trio Rajhi, Amri et Ben Salah, et en dernier lieu l’Etoilé Bouzid. Faute d’argent, deux de ces joueurs ont déserté les lieux, alors que les autres ne sont plus réguliers (et ça se comprend).
La solution? On pense à un concours financier urgent de la municipalité de La Goulette et de l’OMMP qui ont les moyens de le faire. Ça permettrait de payer les salaires des entraîneurs et des joueurs et surtout de retrouver l’espoir. On ne peut pas accepter l’idée que les jeunes doués de La Goulette n’aient pas les moyens de pratiquer leur sport fétiche. On n’exagère pas, l’ESG souffre énormément devant le regard passif de ses sympathisants et des autorités locales. C’est plus qu’une urgence, c’est un devoir moral que de prêter main- forte à l’ESG.
2 Comments:
Venez voir aujourd'hui que lorsque la politique s'en mele et majless hmayet ethawra veulent gangner des election par leur patriotisme comme il le disent et sansa progmme sans competences et surtout sans argent .....quand la politique s'en mele c'est la pagaille
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