REUNION : Elysée a quitté le CBC

Elysée, l’entraîneur de l’équipe masculine du Chaudron, a donné sa démission fin septembre. L’information n’est pas nouvelle et pourtant, elle étonne. Jusqu’à présent, rien n’avait filtré sur le départ du coach. Certes, les problèmes de gestion du club étaient bien connus en ce début de saison. La veille de leur premier match contre les Aiglons, le CBC n’avait toujours pas de président. Seule l’arrivée in extremis de Philippe Benazzoug a permis de débloquer la situation. Mais cela n’a pas suffit. “J’ai fait l’effort d’accompagner le club la saison dernière et au début de cette année. Mais c’était très pénible. Seuls trois ou quatre garçons étaient présents aux entraînements”, regrette Elysée. Le manque de communication et de sérieux au sein de l’équipe sont mal vécus par l’ancien entraîneur. Après son départ du BCD, il souhaitait donner un nouveau souffle à ce club en difficulté. En vain. Le Chaudron est fragile, et les problèmes internes minent son bon fonctionnement. “Je ne donnerais pas les raisons exactes de mon départ, le linge sale se lave en famille. Et puis, je ne souhaite pas fragiliser un club qui l’est déjà beaucoup trop. C’est juste qu’il y a un moment où j’ai craqué”, poursuit-il.

Quel avenir pour le CBC ?

Malgré les résultats satisfaisants de ces dernières journées, le Chaudron manque toujours d’un entraîneur confirmé. Les Dionysiens ne pourront pas tenir très longtemps sans garde fou. “A ma connaissance, il n’y a personne pour les canaliser. Je me suis toujours dit que les Chaudronnais devraient évoluer en R2. Cette division conviendrait mieux à leur jeu en dilettante”. La deuxième partie de saison sera sans nul doute un calvaire pour le club. D’autant plus qu’il ne dispose pas de jeunes pour venir renouveler ses effectifs. Et du côté, des bénévoles, ce n’est guère mieux. Le départ de l’ancien entraîneur n’est pas un cas isolé depuis cette année. “Pour ma part, je ne suis pas parti à contre-coeur. Maintenant, je peux vraiment suivre le basket, je suis même allé voir quelques matches”, explique-t-il ravi. Mais pour le coach, l’heure de la retraite n’a pas encore sonné. C’est même à demi-mot qu’il nous