TUNISIE : Super-play-off : Demi-finale (la belle) - ESS-JSK (84/57) - L’Etoile, une classe au-dessus

Finales ESS-SN les 17 et 24 avril

Les Aghlabides n’auraient tenu que pendant la première mi-temps, comme lors du match retour, réussissant à dominer la première période et à marquer 21 points. Ils ouvraient le bal par le biais de Jaouadi, joueur intérieur, qui surprit les défenseurs étoilés en prenant le tir à 3 points avec la réussite.

Il marquait les neuf premiers points de son équipe alors que l’adversaire ne réussissait que deux après cinq minutes de jeu.
Les Kairouanais étaient organisés offensivement grâce à un excellent chef d’orchestre Marwan Laghenj qui distribuait les balles décisives et mettait ses coéquipiers dans d’idéales situations de marquer. En défense, ils optaient pour « le box and one » c'est-à-dire quatre joueurs en zone et un en homme à homme rapproché sur Jammar. Choix judicieux qui empêchait les Etoilés d’être efficaces offensivement.
Ces derniers prenaient de mauvaises décisions en attaque engendrant des maladresses et des pertes de balle. Ils n’étaient manifestement pas dans le match. Ils perdaient le premier quart-temps sur le score de (18/21).
La période de léthargie et de déconcentration ne durait pas longtemps pour les locaux, obligés de se reprendre et de stopper l’élan des Aghlabides.
Jammar, totalement absent durant la première période, sonnait la révolte et prenait les choses en main avec le démarrage de la seconde, donnant le premier avantage à son équipe à 6 minutes de jeu (25/23).
Le réveil du lion galvanisait ses camarades et annihilait la bonne volonté des protégés de Walid Gharbi. ils sombraient dans les excès et l’agressivité gratuite et inutile dénaturant leur jeu et sortant de leur concentration.
Il devenait évident que le match leur échappait même s’ils restaient collés au score jusqu’à la mi-temps (38/34).

L’envol étoilé!

De retour des vestiaires, on assistait à un tout autre match.
Quand les Etoilés montent à la vitesse supérieure, ils deviennent irrésistibles.
En 3 minutes, ils faisaient plier leur adversaire et l’écart passait de 4 points à 18 (54/36). En 5 minutes les Kairouanais ne marquaient que 2 petits points, pris dans l’étau défensif très refermé des Etoilés et stoppés, sous le cercle, par les contres du géant Salah Mejri.
Jaouadi, impérial en début de rencontre perdait le contrôle de ses nerfs et fut sorti par son entraîneur.

Enervement injustifié des Kairouanais.

Les Etoilés, profitant de l’apport de leur public et voulant lui offrir un spectacle digne de leurs encouragements, jouaient très large autour de la zone. Ils attaquaient la zone en (1/2/2) des Kairouanais par deux organisateurs, Mouhli dans un grand jour et Zied Toumi. La circulation rapide de la balle leur offrait plusieurs solutions pour marquer de l’extérieur ou en trouvant le joueur libre sous le cercle.
En ce moment du match, Makrem Ben Romdhane sortit son épingle de jeu et attaquait le cercle avec beaucoup d’agressivité assurant le panier et la faute. Dommage qu’il manque de réussite au lancer franc!
En face, les efforts de Laghenj, son excellente technique faite de démarrages, de changements de rythme et de direction ne parvenaient pas à maintenir son équipe dans le match.
Les dés étaient jetés et la suprématie étoilée bien assise malgré la petite forme de Braâ, de Mejri et de Toumi.
Walid Gharbi essayait de varier les défenses et de mettre sur le terrain plusieurs joueurs mais il ne parvenait pas à trouver des solutions en l’absence, surtout d’intérieurs de qualité.
Ridha Laâbidi choisissait, quand à lui, de mettre tous ses remplaçants sur le terrain pour les faire participer à la fête.
Effectivement, la rencontre se terminait dans une ambiance enflammée et un échange flamboyant entre le public et les joueurs. Le premier pour les remercier du spectacle offert et les seconds plein de gratitude pour le soutien apporté.

Les Etoilés rejoignent les Nabeuliens pour une nouvelle finale du championnat(aller 17 avril, retour 24 avril) consacrant les deux meilleures équipes de l’actuelle saison.

Aïda Arab Achab

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Insolite

Nous étions tous surpris à la tribune de presse de constater qu’il n’y avait que deux arbitres au démarrage de la rencontre.
Il était stupéfiant de voir un match d’une telle importance se jouer avec un duo arbitral alors que pour ceux des phases précédentes, un trio était toujours désigné.
Après 6 minutes du début de la rencontre, Mzali rejoint Ben Zineb et Beltaifa prétextant une panne de voiture. Pour un arbitre qui habite à Monastir, c’est difficile à croire.
En réalité, jusqu’à la veille de la rencontre, les arbitres n’étaient pas encore connus.
C’est Aloulou qui aurait été désigné mais n’a eu l’information que trop tard pour pouvoir se déplacer.
Mzali aurait été la solution la plus « proche », de par son lieu de résidence, pour le suppléer!

Comportement répréhensible
A la fin de la rencontre, les supporters Kairouanais se sont attardés et continuaient à chanter, longtemps après que le public étoilé ait quitté la salle.
Ils en profitaient pour chambrer le joueur étoilé Slah Mejri.
Ce dernier en fit un grand cas et s’adressait à eux par des applaudissements répétés augmentant leur colère et se faisant insulter.
Attitude qui n’a pas lieu d’être de la part d’un joueur international. Il est inutile d’entrer en conflit avec le public adverse et de perdre son sang froid.
Le mieux est de rester toujours digne et d’ignorer les provocations surtout que le joueur en question est promis à une brillante carrière.

A bon entendeur… !

A.A.A