TUNISIE : En marge de la demi-finale du super play-off
Les certitudes de l’Etoile
L’Etoile passe en finale avec brio face à une JSK qui force le respect
La «belle» entre l’ESS et la JSK s’est soldée par la victoire et la qualification de l’Etoile aux dépens d’une JSK courageuse, mais à court d’arguments techniques. Ce n’est pas certainement une surprise de voir les protégés de Ridha Laâbidi obtenir gain de cause, mais il faut dire aussi que les Aghlabides ont été impressionnants par leur courage et leur technique individuelle. Au contraire, on ne peut que féliciter la JSK et son entraîneur Walid El Gharbi pour la qualité du travail entrepris et pour le visage honorable de l’équipe. Délaissé par des dirigeants peu visionnaires et préoccupés par le football, l’équipe a dû se prendre en charge, faute de motivation. Qui aurait parié une seconde, que la JSK allait atteindre les demi-finales et sortir, la tête haute après la «belle»? La performance de la JSK est remarquable. Personne ne peut le nier. Ce qui est bien, c’est que Ridha Laâbidi, en tant qu’entraîneur confirmé, s’est rattrapé après ses déclarations jugées «déplacées et agressives» après le 2e match de Kairouan. «Dommage que ça s’est produit. Je m’excuse si j’ai offensé quiconque par mes dires. La JSK est une équipe d’avenir, de technique et qui n’a pas triché. Les joueurs ont bien joué par rapport aux moyens disponibles. Mes relations resteront toujours exemplaires avec la grande famille de la JSK», nous a dit Ridha Laâbidi. Vivement que la page soit tournée!
R. Laâbidi : «La qualité du jeu intérieur…»
Le scénario était presque le même qu’à Kairouan. La JSK entame largement mieux le match pour mener, puis c’est au tour de l’Etoile de revenir et d’accélérer après la 1ère mi-temps. Ben Romdhane, Jammar, Mouhli et Mejri ont été entreprenants par la suite pour prendre le dessus dans les duels. La différence s’est faite notamment au niveau du jeu intérieur et non au niveau du jeu périphérique. Les solutions, qui étaient dans le camp étoilé, étaient plus efficaces que celles du camp kairouanais.
«On avait mal entamé le match. La peur de perdre y était pour beaucoup. La JSK jouait avec agressivité défensive et avec enthousiasme.
On devait gérer cela. Même si nous avons joué par-à-coups, nous avons réussi à imposer nos repères de jeu et à dominer les duels sous le panneau. Mes joueurs se sont repris et ont fini par creuser l’écart. Maintenant, nous avons dans le viseur une finale musclée face au SN qu’il faudra bien préparer», conclut Ridha Laâbidi.
ESS-SN, c’est la finale que tout le monde a prédit au début de la saison, vu la supériorité de ce duo.
R. EL HERGUEM
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