09 octobre 2008

SENEGAL : REPARATION CHAMPIONNAT D’AFRIQUE MASCULIN DES NATIONS U-18 : Cherche stage interne désespérément

Depuis samedi dernier, ils devaient continuer à répéter leurs gammes dans un regroupement interne pour mettre la dernière main sur la préparation du championnat d’Afrique masculin des nations des 18 ans et moins (U-18), du 17 au 26 octobre 2008 à Alexandrie, en Egypte. Mais, faute de moyens financiers attendus du ministère des Sports et des Loisirs, les jeunes basketteurs sénégalais se contentent de deux séances par jour avant... de rentrer chez eux. A une semaine du début de l’épreuve, gare au malaise.

Stadium Marius Ndiaye. Lundi 6 octobre 2008. 18h 33. « Cassé (Aboubacar) allez ! Il faut être rapide dans la contre attaque...Habib (Ndoye) dans les écrans, il ne faut pas bouger ». Malgré la canicule et les coupures fréquentes d’électricité, Ousseynou Ndiaga Diop, le directeur technique national, Kélétigui Diané, le coach, son adjoint Emmanuel Condé, s’égosillent pour donner corps à une équipe sur laquelle ils fondent beaucoup d’espoirs. Selon le Dtn, il s’agit d’être « sur le podium continental » dans un court terme, à l’occasion du championnat d’Afrique des 18 ans et moins (du 17 au 26 octobre 2008 à Alexandrie, Egypte). Et surtout, « à partir de ce tournoi, mettre l’accent sur les jeunes pour avoir une équipe nationale à base locale, donc stable et ne plus connaître les déboires ». Malgré l’attente d’un regroupement interne qu’ils appellent de tous leurs vœux, ils continuent de garder espoir. « Nous avons déjà perdu quatre jours pour le stage interne qui est nécessaire, selon le coach Kélétigui Diané, car il nous permet de nous entraîner à l’heure qu’on veut, d’avoir plus de temps de travail et de repos et ainsi d’avoir des éléments frais. Sans regroupement interne, ce sera très difficile pour nous ».

Au menu de cette journée de la dernière phase des entraînements, « les spécificités des attaques individuelles, les sorties de balles et les transitions offensives ». Manquaient encore à l’appel certains des 5 expatriés pressentis (2 aux Etats-Unis et 3 en Espagne) et ce n’est qu’aujourd’hui que les techniciens seront fixés sur leur venue ou pas. Car, « ceux qui sont aux Etats-Unis sont de nouveaux étudiants et ont des problèmes de libération ». Par ailleurs, Kélétigui Diané voudrait déplacer un troisième coach ; ce qui semble poser des problèmes pour des raisons financières. « Là où les autres en ont 5, il nous faut sur le banc au moins 3 entraîneurs », a-t-il plaidé.

M. DIOUF