09 octobre 2008

REUNION : Saint-Pierre retrouve de l’allant

SAINT-PIERRE - LE PORT : 87-74. Grâce à une défense haute et agressive, les locaux ont étouffé les Portois.

Les sourires à la mi-temps en disent long. Les Saint-Pierrois voulaient se rassurer après le cuisant échec tamponnais. Ils y sont parvenus. “On est content, confirme Guillaume Julliand. On a mis du mouvement. On est qualifié pour une finale qui sera belle quel que soit l’adversaire.” Après cinq minutes de rodage, les locaux mettent en place leur défense tout-terrain à la faveur de l’entrée en jeu de leur “5 rapide”, dixit l’entraîneur. Agressifs, n’hésitant pas à utiliser des prises à deux voire à trois, ils gênent considérablement les Portois, qui peinent à se sortir de leurs griffes. Ce qui se traduit au tableau d’affichage par un écart de neuf points à la fin du premier quart-temps (25-16). Le second repart sur les mêmes bases, puissance 10. Les Saint-Pierrois sont toujours aussi bondissants, les visiteurs aussi maladroits et peu inspirés. Les pertes de balles se multiplient, tout comme les fautes de mains et mauvais choix offensifs. En confiance, les partenaires d’un Landry à la main chaude (15 points à la pause) se régalent à punir les errements adverses. 49-34 au buzzer. L’écart est fait. La messe est dite. “On n’a pas eu de défense, se désole Jean-Yves Banor. Prendre 50 points en une mi-temps, ce n’est pas normal. Je n’ai pas reconnu mes joueurs.”

Un écart insurmontable

A la reprise, le 6-0 infligé par les Portois n’est qu’un leurre. S’ils commettent moins d’erreurs, celles-ci n’ont pas complètement disparu. En attaque, le trio Thamensy -Vanwalscappel - Jean-Jacques se démène mais ne peut rien contre le collectif saint-pierrois toujours aussi volontaire en défense. Le match s’équilibre un peu mais les partenaires du capitaine Pascual n’ont pas suffisamment de ressources pour combler leur retard. Le quatrième quart-temps ne changera rien à l’affaire. Le match est plié depuis longtemps. Les dernières accélérations des remplaçants portois permettent simplement de réduire l’ampleur de la défaite. Jean-Yves Banor peur regretter le manque d’agressivité de ses joueurs et leur immaturité tactique. Tout le contraire de Guillaume Julliand, déjà tourné vers le match de samedi contre le BCD

Morgan Chari