MAROC : Autour de la 52ème finale du championnat du Maroc
Deux mille cinq cent cinquante-trois places, c’est la capacité de la salle de Tétouan. Les deux finalistes ont eu droit chacun à 1000 billets. Le prix du billet a été fixé par la fédération à 40 dhs.
Devant l’enceinte de la salle, le billet d’entrée a connu une flambée qui équivaut à celle de l’or noir, puisqu’il a atteint la somme de 200 dhs.
La formation de l’IRT s’est mise au vert depuis le mercredi, afin d’éviter aux joueurs toute pression venant de l’extérieur. Il ne faut rien laisser au hasard.
D’après M. Znaydi, secrétaire général de la fédération, les responsables de l’IRT auraient émis le souhait de voir la finale se jouer dans une salle en mesure d’accueillir les supporters des deux équipes. Du côté de l’ASS, jouer à Tétouan ou ailleurs c’est du kif-kif.
Il est toujours là, et c’est génial de la part d’un joueur qui sut pendant vingt saisons rester à son meilleur niveau. C’est Ahmed Kajjaj, capitaine de l’IRT, qui a disputé sa dix-huitième finale (cinq sous les couleurs de l’IRT, deux sous les couleurs du MAS et onze sous les couleurs du FUS). Qui dit mieux, à trente trois ans, Kajjaj a encore du basket à revendre dans les bras.
C’est durant la saison 56-57, sous l’ère de l’indépendance, que le premier championnat du Maroc fut organisé. A cette époque, le bureau fédéral était composé par les Bennani Smirès (Président), Me. Berrada (secrétaire général), Boujemâa Jdaini (vice-président à qui nous souhaitons au passage un prompt rétablissement), Feu Mokri Mohamed (Trésorier), Feu hadj Bouanane Abderrahmane (direction technique) entre autres.
Le premier titre du Maroc en basket-ball dans un championnat classique a été décerné à la fin de la saison 56-57 au club Casablancais de l’Alliance, et comme vice-champion le club mythique de la capitale administrative le Moghreb de Rabat, par contre, la première Coupe du Trône est remportée par le Mouloudia d’Oujda au dépens du MSR sur le score de 36-32.
Le FUS de Rabat est la seule formation à avoir remportée quatre fois de suite le titre de champion du Maroc, et ce, durant les saisons allant de 1969 à 1973. Aussi les Fussisttes détiennent le record des titres avec 16 consécrations, suivis par les Wydadis avec 9 titres en troisième position le MAS avec 5 titres.
L’ex-leader du team national dans les années 60 et 70, Belgnaoui Abdelkabar, se souvient si comme c’était hier, de son premier titre de champion du Maroc sous les couleurs du MSR (saison 59-60). D’autres suivront avec le FUS (saisons 69 à 73). Billy pour les amis, est l’une des légendes vivantes du basket-ball national.
Le dernier club à avoir remporté le club (Coupe et championnat), c’est le FUS de Rabat durant la saison 2003-2004.
40.000,00 dhs pour les billets, 70 000,00 dhs pour la location des auto-cars, au total 110.000,00 dhs. C’est la somme déboursée par le comité de l’ASS pour le déplacement des supporters jusqu’à la ville de Tétouan.
Feu Rubio, l’ex-joueur de l’IRT, n’a pas été oublié par les supporters de l’IRT-Basket, qui ont tenu à présenter par le biais d’une banderole leurs condoléances à la famille du disparu. « Nous sommes à Allah et à Lui nous retournons ».
Comme en 2006 lors de la finale de la Coupe du Trône face au Raja, l’apport du joueur tunisien Kechrid Merouane a été une fois encore déterminant pour l’attribution du titre en faveur de l’IRT.
« Gracias 13’’. En faisant allusion à leur joueur emblématique Ahmed Kajjaj, et ce, pour les louables services rendus au basket-ball tangérois en particulier et national en général.
Il a fallu le départ du coach Bouzidi Saïd du banc des Blanquiazuls pour voir Nizar Maebashi non seulement sortir de l’ombre, mais devenir du jour au lendemain le coach le plus adulé de la ville. Eh oui, le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Nizar Mesbahi, coach de l’IRT, a reçu des mains de M. Nour El Amri, président de l’amicale des entraîneurs, un chèque de 5.000,00 dhs, en guise de prime pour son parcours à la tête de la formation de l’IRT.
30.000,00 dhs (trente mille dhs), c’est la prime qu’avait promis le comité de l’ASS aux joueurs en cas de victoire.
Lors de la finale la capitaine de l’ASS, Didouch Mustapha avait déposé une réserve technique à l’encontre des arbitres. Mais il se trouve que le jury d’appel, présent ce soir, n’a pas bougé le petit doigt. Sans commentaire.
Le joueur le plus affecté dans le camp des slaouis, n’est autre que Sow Abdoulaye. Après le coup de sifflet final, il est resté longtemps dans les paumes.
Saïd B. CHERKI
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