MAROC : CMC et MET doivent se ressaisir au plus vite

A une journée de la fin de la phase aller du championnat de première division masculine, nous connaissons cinq des six équipes qui disputeront le play off: IRT, WAC, ASS, RCA et le MAS.

D'ores et déjà la bataille est rude pour la sixième place. Qui du FUS, du TSC, du KAC, du CMC ou de la MET se qualifiera pour la suite des débats?

En attendant les protagonistes se livrent aujourd'hui à la neuvième et dernière journée de la phase aller du championnat, au cours de laquelle le leader, l'IRT, reçoit un des plus sérieux prétendants au sacre final, l'ASS. Les Tangérois n'ont perdu qu'un seul match jusqu'ici et ce fut face au MAS à Fès sur le score fleuve de 114 points à 111. L'ASS a perdu deux matches. Le premier, à Salé, face au WAC sur le score de 78 points à 82 et le second face au RCA, toujours à Salé, sur le score de 65 points à 71.

L'IRT est première au coté du WAC, avec 15 points et ne voudrait pas se laisser rattraper par un autre club. Jouant à domicile, les amis de Ahmed Kajjaj voudront terminer en apothéose la phase aller du championnat.

La formation du FUS s'est laissée quelque peu distancer au classement général. Elle compte désormais trois points de retard sur le trio composé du MAS, du RCA et de l'ASS. Elle compte en revanche un point d'avance sur son adversaire du jour, le Tihad Sportif de Casablanca. Le FUS a procédé à un rajeunissement partiel de son effectif et a changé de président. Il vient en plus de changer d'entraîneur-manager. Des changements qui ont infléchi quelque peu la courbe de rendement de l'équipe la plus titrée du Royaume, en attendant le déclic. En face, le TSC a dû changer d'entraîneur – manager au cours de la saison. Les résultats tardent à venir. Cette confrontation reste indécise, tant les deux formations sont appelées chacune à assurer la victoire pour se dégager de la zone de turbulences dans laquelle elles se trouvent.

La formation du CMC a prouvé qu'elle pouvait défendre sa place parmi l'élite. Il est regrettable que les municipaux casablancais prennent un maximum de points sous le panier. C'est à croire qu'ils ne veulent pas défendre. Avec des joueurs de grande taille tels que Ndiaye Iliass ou Noureddine Ait Azizi et des joueurs comme Assoua Valance, Nemri Mohammed Amine, Kilaouy Saad, Ezzaher Younes,Geye Samba, ou Nouri Amine le CMC est à même de battre la lanterne rouge qui vient avec l'espoir de ne pas terminer la phase aller du championnat sans victoire. C'est frustrant.

Le WAC, co-leader reçoit la formation du KAC avec Thami et Aziz Oussaden sur le banc de touche et des joueurs comme Adnane Boukhris, Hicham Boukhris, Samir Bouderga, Jamal Bouderga, Bahin Yoli Baudet, Ba Pape Bouba Lo Mambay, ou Mazari Houcine. Les Kénitréens feront l'impossible pour se sortir de la zone de relégation. Face au WAC, avec Michel Lasme Meledje, Karim Layadi, El Asli Alaeddine, Ibou Gueye Sarr, les amis de Bahin nen pèseront pas lourd, tant Driss Ghissassi dispose d'un effectif des plus complets de notre championnat.
A Fès, le MAS accueille le RCA. Les deux formations comptent quatorze points chacune et figurent dans le sillage des deux co-leaders. Elles voudraient bien profiter d'un éventuel faux pas de l'ASS qui se déplace à Tanger, pour lui coller au classement général. Cependant, un seul aura cette chance, en cas de défaite des Slaouis face à l'IRT.
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Les gros bras en vedettes
Cinq des six équipes qui auront le privilège de disputer le play off sont pour ainsi dire connues. Il s'agit des équipes suivantes l'IRT, le WAC, l'ASS, le RCA et le MAS. Le suivant, le FUS, est à trois points derrière. Viennent ensuite le TS et le KAC à quatre points puis le CMC à cinq points et enfin la MET à six points.

Le CMC dispose de la plus mauvaise défense avec 616 points encaissés en huit matchs. Le RCA dispose de la meilleure défense pour seulement 483 points encaissés.
La MET a la plus faible attaque avec seulement 427 points réussis en huit rencontres disputées. L'IRT a la meilleure attaque avec 626 points réussis, suivi du MAS avec 604 points.

Par El Mostapha Bouhafa | LE MATIN