TUNISIE : FTBB: Me Ben Mahfoudh démissionnaire à son tour

Une situation qui se dégrade au fil des semaines

Hachicha, Chouchane, et Ben Mahfoudh trois noms que la majorité de l'opinion ignore, mais que la famille du basket ball connaît bien.

Ces trois personnes qui ne sont pas parentes on font partie d'une quelconque équipe ont un lien commun, celui de la fédération tunisienne de basket ball dont ils y étaient et à laquelle ils ont appartenu.

Nous employons le passé parce que ces trois messieurs ont quitté l'instance et présenté leur démission.

Ainsi en l'espace d'une année, la fédération tunisienne de basket ball, qui est à la traîne des sports collectifs, perd le quart de ses membres et non des moindres. Le premier a été le porte- parole et responsable de la commission des médias, le second a été plébiscité lors du vote en obtenant l'unanimité des votes, à une voix près, et le troisième a été une abeille ouvrière et studieuse en remodelant et en actualisant les règlements.

Ces trois membres sont partis à cause de divergences d'opinion mais surtout de leurs principes.

Ces trois départs ont été pratiquement occultés et passés sous silence. Tout doit se passer sous silence, pour faire croire que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, nous sommes loin, très loin de la transparence annoncée en début de mandat.Il est vrai que l'on reçoit par intermittence des fax de l'instance fédérale, sentant l'encens et le narcissisme, mais guère de problèmes et de solutions de fond.

Ces trois démissions ne peuvent et ne doivent pas passer en catimini, elles permettent de tirer la sonnette d'alarme car elles ne sont pas gratuites. Elles prouvent qu'il y a une certaine gêne, un marasme au sein du bureau fédéral qui devrait être un noyau solide et solidaire e qui n'est vraiment pas le cas !

Il se pourrait et cela est fort probable que d'autres sont aussi mécontents, mais craignent de franchir le pas, surtout qu'un démissionnaire n'a plus le droit de se présenter à de futures élections, selon les règlements. Ce qui est une aberration, car on se sont obligé d'accepter toutes les situations de peur de ne plus pouvoir servir de près sa discipline de prédilection.

Ce mal était latent et maintenant qu'il s'est extériorisé avec le départ, plusieurs fois, retardé de Me Ben Mahfoudh, le coup de semonce est tiré et il faudrait que la situation soit disséquée et le problème traité à la base pour prendre les dispositions qui s'impose pour sortir notre basket ball de l'ornière où il se débat.

Amor KAABACHI