CAMEROUN: Pourquoi tout ce désordre dans le basket?
e démarrage de la saison à la fecabasket et au sein des ligues donne l’impression de surprendre. En cette année blanche pour le foot, les sports mineurs ont plus d’une raison d’émerger.
Dipita Tongo
Le demarrage de la saison à la fecabasket et au sein des ligues donne l’impression de surprendre. En cette année blanche pour le foot, les sports mineurs ont plus d’une raison d’émerger. Cette opportunité n’est pas la priorité des responsables du basket. La saison 2005 a officiellement pris fin le 1er Octobre 2005 dernier avec le tournoi de la zone IV. La période d’après aurait dû permettre à tous de peaufiner des stratégies pour aborder la saison 2006 en toute quiétude. Durant cette fameuse et fumeuse trêve, les mouvements observés sont des problèmes de personnes, qui ont eu pour conséquence l’éloignement des dirigeants de leur devoir : « faire jouer le basket ».
N’eut été les tournois organisés par LMS et Ecole de Basket, l’oisiveté aurait eu raison des joueurs. Conséquence, jusqu’en début mars, la saison dans le Littoral et au niveau national n’avait pas évolue d’un panier. La ligue du Centre a eu le mérite de démarrer en janvier, alors que le Sud, l’Ouest, le Sud-Ouest et le Nord n’ont donné aucune nouvelle.
Cet immobilisme dominant est observé au niveau national ou le calendrier n’est pas respecté. L’une des raisons étant l’indisponibilité de l’un de ses pourvoyeurs de fonds devant servir à l’organisation de la compétition prévue les 27,28 et 29 janvier au Sud, alors que deux réunions préparatoires avaient eu lieu le 11 et 18 Janvier. Au finish rien !
Tous responsables
A Douala, outre les procédures liées a la tenue d’une AG (assemblée générale) et d’un C.A (congres annuel), le blocage vient de la nonchalance des dirigeants en attente d’une AG nationale, question de faire le point de la saison écoulée. Chose que la fédération. Evite. Comment peut-on démarrer une saison sans faire le bilan de la précédente ? Au-delà de cet argument, on note des membres du bureau de P.P MNYOBE sont contestes. Les dirigeants de clubs sont également responsables de ce retard, comment expliquer qu’au 5 mars 2006, aucun club n’ait constitue de dossier administratif et payer ses frais, pour une saison qui devait commencer en Janvier.
Les conséquences :
Les saisons provinciales qui en moyenne se déroulent sur six a huit mois sont perturbées et réduites au minimum entre les examens scolaires et académiques (environ 60% des basketteurs concernes) les jeunes universitaires et le calendrier national, les ligues provinciales font une improvisation qui entraîne l’annulation des matches (comme ce fur le cas la saison dernière dans le Littoral). Même si les sportifs camerounais sont dotes d’un talent incommensurables, il reste que l’impréparation et l’improvisation a outrance stoppent l’évolution des joueurs ; il est presque certain qu’aujourd’hui le Cameroun ne puisse aligner une équipe nationale senior constituée de joueurs locaux capables de rivaliser avec l’Angola, le Nigeria, l’Egypte. L’autre impact est financier ; le problème n’est pas le manque de moyens, mais la mise en œuvre des stratégies pouvant les créer. A l’ère des TC (Technologies de l’Information et de la Communication), il ne manque plus d’arguments pour se faire du fric. Entre tournois amicaux, entraînements, problèmes extras sportif, les clubs qui n’ont pas de subvention ont du mal à tenir, il est donc impératif d’initier une synergie constructive. Le basket-ball considère comme le sport d’intellos, a besoin des intelligences positives (loin des problèmes de personnes) pour retrouver ses lettres de noblesse.
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