MAROC: Raja et Salé méritaient mieux !
Le dernier représentant du basket-ball national dans ce championnat arabe, en l'occurrence le Raja de Casablanca, vient d'être écarté de la course au titre par le Club Sportif Libanais ! En atteignant les demi-finales d'une compétition aussi prestigieuse avec le peu de moyens dont dispose le grand club casablancais, les Verts ont démontré la bonne santé du basket-ball marocain. Le club cher à Derb Soltane s'est tout de même imposé dans le gratin du basket-ball arabe. Puisqu'en arrivant dans le dernier carré, il vient de donner la preuve éclatante de la remontée de la balle au panier marocaine.
Quoiqu'on dise, voilà un résultat qui réchauffe les cœurs ! Le grand club bidaoui, dont les revenus ne sont quasiment nuls, est le premier, depuis 18 ans, à avoir atteint ce stade de la compétition. Un résultat tout à l'honneur de la balle au panier qui tarde à retrouver son lustre d'antan.
La compétition d'un bon niveau a permis à nos deux représentants, Raja et Salé, de mesurer toute l'étendue d'une compétition qui prend de plus en plus d'ampleur et de notoriété.
Tous les pays arabes ont attendu cette compétition sur des charbons ardents ; tellement ils tiennent notre pays en très haute estime.
Cette unanimité ne vient pas du néant, elle a été enfantée par l'excellente renommée dont notre pays jouit au sein du gotha arabe, voire international.
A cela s'ajoutent les efforts entrepris par le président de la Fédération Royale marocaine de basket-ball, Noureddine Benabdenbi, également trésorier général du Comité national olympique (CNOM). Des efforts qui se traduisent par l'excellent réseau d'amitiés nouées partout au sein des Fédérations arabes par le président de la Fédération Royale marocaine de basket-ball.
Toujours est-il que la participation du Raja et de Salé, deux clubs connus et reconnus, n'est pas si catastrophique que ça lorsqu'on sait les moyens dérisoires dont bénéficient les clubs, les structures très archaïques de ces éléments dont la Fédération est l'émanation directe.
En tous les cas, ni le Raja de Casablanca, ni le club slaoui l'ASS n'ont à rougir de cette sortie qui a manqué de panache. Ils doivent en tirer les leçons qui s'imposent pour penser à des lendemains meilleurs.
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