BURKINA FASO: IIIe édition des anciennes gloires
C’est pour permettre aux vieux mordus de la balle au panier de se retrouver afin de partager tous leurs trésors conquis hier, que sont nées les rencontres internationales des anciennes gloires du basket-ball des pays membres du Conseil de l’entente. La IIIe édition du tournoi s’est déroulée à Ouagadougou les 29 et 30 avril 2006.
Lorsque vous passez 10 ans de votre vie de jeune à vous frotter sur tous les planchers, nécessairement, après les années chaudes, il vous ireste en commun une foultitude de souvenirs. Ils sont venus du Niger, du Bénin, du Togo et de la Côte d’Ivoire pour revivre avec leurs collègues et amis du Burkina ces merveilleux souvenirs que seuls les sportifs savent conserver intacts. Hommes et dames, ces anciennes stars qui ont fait vibrer bien de public, ont eu à Ouagadougou l’occasion de réveiller leurs vieux rêves. Pendant deux jours, les 29 et 30 avril, ce fut pour eux la fête des grandes retrouvailles.
Certes, parfois l’âge a fait des ravages mais le geste est toujours là. A l’ouverture du tournoi, en attendant l’arrivée de Mme Chantal Compaoré, épouse du chef de l’Etat et marraine du tournoi, c’est Mme Gisèle Guigma qui a présidé le tournoi.
Elle avait à ses côtés le ministre des Sports et des Loisirs, le grand chancelier des Ordres burkinabè, le président du CNOSB et des présidents de fédérations amies. Ce sont les dames du Togo et celles du Burkina qui ont inauguré la compétition sous les yeux des dames qui en 1961, faisaient partie de la première équipe nationale du Burkina alors Haute-Volta.
Bien que Mme Gisèle Guigma soit descendue elle-même dans l’arène et malgré la bonne volonté de Mme Cécile Ouédraogo, l’une des vedettes des Etalons, version jeux africains de Brazzaville, les Burkinabè vont laisser filer avec le sourire la victoire. Le Togo remporte la partie 14 à 10. Mais la fête était lancée et c’est l’essentiel car ce tournoi, après tout, est une belle occasion de renforcer les liens d’amitié et de conjuguer sur le terrain l’intégration. En effet, à chaque seconde de 70 matchs du tournoi, transparaissait une belle dose d’amitié et de compréhension mutuelle. La jeune génération venue suivre papys et mamys est repartie subjuguée, conquise.
Pour sûr, elle relèvera le flambeau car de tels défis on ne les enterre pas, même si la conjoncture économique est parfois difficile. La clôture de cette grand-messe est intervenue le dimanche 30 avril sur le Plateau de la SONAR.
C’était sous les yeux de la marraine, Mme Chantal Compaoré, du ministre des Sports et des Loisirs, du grand chancelier des Ordres burkinabè, du président du CNOSB et du public acquis à la cause de la balle au panier. C’est un match de dames et un en hommes qui ont été le clou de ce tournoi. Mais cette fois on n’a pas tenu compte des maillots. Ce sont des sélections du meilleur joueur, du moyen, en un mot ceux qui avaient encore des ressources physiques qui se sont produits.
Le Togo, dernier pays à avoir organisé les jeux a transmis la clef du suivi du tournoi au Burkina qui, jusqu’en 2008, sera président du comité de suivi. Le Niger qui accueille les prochains jeux est vice-président. Les organisateurs du tournoi ont tenu à récompenser un certain nombre de personnalités pour leur contribution au développement du basket. Sont de ceux-là Mme Chantal Compaoré qui a permis la tenue à Ouagadougou de cette compétition, Jean Guigma, 1er coach des Etalons, Ouattara Dieudonné « Tonton basket » un géant du basket d’hier, le grand chancelier, le colonel Mamadou Djerma que dans les premières années de 1960 les basketteurs et basketteuses appelaient « lieutenant basket ». Il a toujours été fidèle à la discipline. Il y avait aussi Momo, le coach du Niger. Tous les chefs de délégation ont reçu des trophées de participation. La délégation ivoirienne, pour sa première participation, a tenu à marquer le coup. Elle a donné un fanion à toutes les équipes. En plus de cela, Mme Chantal Compaoré, un des piliers des Eléphants d’hier, a reçu son maillot, le célèbre n° 9, qu’elle a toujours porté.
La délégation ivoirienne a également été reconnaissante envers certains grands basketteurs du Bénin, du Togo et Momo le coach du Niger, qui a évolué d’abord à Abidjan avant de se retrouver à Niamey. Dans deux ans, les anciennes gloires se donnent rendez-vous à Niamey.
Marcel BELEM
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