SENEGAL: 20e championnat d’Afrique féminin des nations : Le Sénégal organisateur en 2007, le compte à rebours a commencé

C’est officiel depuis samedi suite à la réunion de la FIBA-Afrique tenue à son siège au Caire (Egypte). Le Sénégal va abriter en 2007 la 20e édition du championnat d’Afrique féminin des nations. Outre le sceptre continental, le seul visa pour les Jeux olympiques de Pékin en 2008 est l’autre enjeu de cette épreuve que les « Lionnes » vice championnes d’Afrique en titre ont remporté 10 fois en 19 éditions (1974, 1977, 1979, 1981, 1984, 1990, 1992, 1997, 1999 et 2000). Le Sénégal, détrôné par le Nigeria depuis 2003 à Maputo (Mozambique), voudrait profiter de cette compétition pour faire un coup double.

Retrouver le leadership chez les féminines et se qualifier, après sa participation à Sydney en 2000, pour la seconde fois au tournoi de basket des Jeux Olympiques. Le directeur technique national (DTN) ne dit pas autre chose. Après avoir exprimé, sa « fierté après cette décision de la FIBA-Afrique qui montre que notre basket est crédible », Ado Sano ne cache pas ses ambitions. « Nous organisons pour maximaliser nos chances de gagner, même si gagner n’est pas une variable maîtrisable », a-t-il déclaré. D’autant que la lettre de mission du département des Sports est claire là-dessus : « en 2007, il faut gagner que ce soit au niveau des filles comme des garçons ».

L’autre intérêt lié à l’organisation de cette compétition, aux yeux du DTN est qu’on va « avoir un second terrain fonctionnel ». Ado Sano sait que le cahier des charges de l’instance dirigeante du basket africain impose au pays qui abrite ce tournoi de disposer de deux terrains fonctionnels dans la même ville ou dans deux villes différentes. « On va être prêt forcément, techniquement nous n’avons jamais arrêté de travailler, la difficulté majeure, ce sera l’infrastructure ».

Comme c’est l’Etat, par le biais du ministère des Sports, qui a parrainé la candidature de la fédération sénégalaise, on espère que les dispositions seront prises pour relever le défi de l’organisation et de la participation. Nul doute qu’à côté de Marius Ndiaye dont l’état actuel est indigne de la première place du basket sénégalais en Afrique et qui devrait faire peau neuve, le stade Lat Dior de Thiès ou un autre terrain à bâtir dans les plus brefs délais, devrait recevoir le gratin du basket africain.

Après avoir fait à quatre reprises (1977, 1981, 1984, et 1992) de ces rendez-vous une fête de la jeunesse africaine où les « Lionnes » ont toujours dominé leurs autres sœurs du continent noir, le Sénégal du basket veut remettre ça.

Au regard des délais, tout juste un an et quelques mois pour être fin prêt, le compte à rebours a commencé depuis samedi.

Mamadou DIOUF