29 octobre 2013

MADAGASCAR : Afrobasket U16 - Un éventuel déplacement en France

Intense préparation en vue de l’Afrobasket U18
Intense préparation en vue de l’Afrobasket U18
Les jeunes basketteurs U18 poursuivent leur préparation pour le rendez-vous phare de l’année prochaine. Un déplacement à l’étranger est envisagé.
La préparation de l’Afro­basket U18 est bien entamée. Les jeunes basketteurs peuvent désormais voir plus loin, notamment river un œil sur ce rendez-vous phare de l’Afrique prévu l’année prochaine.
La Fédération malgache de basket-ball multiplie les chances autour de nos porte-fanions en envisageant un déplacement en France.
« Outre la continuité de la préparation, un éventuel déplacement en France est envisageable l’année prochaine. Je ne peux pas encore le confirmer tant que tout n’est pas encore réglé. Nous sommes en train de négocier les billets, entre autres avec diverses entités », a déclaré le président de la fédération, Jean Michel Ramaroson. Dans la foulée, le recrutement d’un autre expatrié qu’il a déjà repéré, est aussi possible, mais il en est encore à l’heure des négociations.
En attendant, All Star Gasy opposant les médaillés d’argent de la CJSOI 2012 aux demi-finalistes de l’Afrobasket U-16 2013, disputé samedi au Palais des Sports à Mahamasina, aura permis au staff technique d'avoir une idée beaucoup plus précise sur la forme des joueurs à un an de l’évé­nement. Pour le président, la satisfaction est de mise après les avoir vu en action. « Un an avant le rendez-vous continental, nous avons de bons éléments pour démarrer, alors que l’année dernière en Afrobasket U-16, nous n’avons eu que trois mois pour nous y préparer », s’est réjoui le président.
Sport-études
Un avis que partage Herilanto Randriamanalina dit Bomba, membre du staff technique. « Avec cette génération, Madagascar peut espérer un bon résultat à l’Afrobasket U-18. On note la belle prestation de l’expatrié Yann Rakotomalala. Deux à trois joueurs de sa trempe suffiront pour accomplir la mission et cela avec un sérieux suivi », a-t-il estimé.
Le président a cependant beaucoup regretté que certains joueurs n’aient pu montrer un beau jeu faute de compétitions. C’est la raison pour laquelle la fédé­ration a aussi pensé à leurs sport-études.
« D’autres problèmes majeurs se posent concernant les études des joueurs, ce qui les empêche de venir régulièrement à l’entraînement. Ceux des provinces sont les plus touchés et nous essayeront d’y remédier avec le système sport-études. Ils sont environ sept à huit joueurs », a résumé Jean Michel Ramaroson.
Soafara Pharlin