REUNION : Saint-Paul passe à côté
Sébastien Biscou et le BCD ont tranquillement pu dérouler leur jeu hier face à des Saint-Paulois endormis, à l’exception notable de Lionel Fernante. (Photo : Frédéric Laï-Yu)
BC SAINT-PAUL - BCD : 64-91. Il est des matches où il est dur pour les acteurs de sortir quelques mots de leur bouche à leur sortie. Parce qu’ils n’ont pas grand-chose à dire. Qu’il ne peuvent expliquer l’inexplicable. Dans ces moments là, il suffit de regarder les mines défaites et de laisser parler le silence. Celui de la déception. Et de regarder les mines figées, tirées par l’atterement. Celles de Guillaume Dhaussy, Guillaume Salaün et Stan Irigaray en disaient long sur l’état d’esprit saint-paulois à l’issue de leur rencontre face au BCD. Un match qu’ils se devaient de remporter, sous peine de ne plus maîtriser leur destin pour un accès à la poule des As.
9 minutes, 9 tirs manqués, 4 ballons perdus, 0 point
Un match qui leur a complétement échappé et à la fin duquel ils se sont lourdement inclinés. Une rencontre qu’ils auraient eu du mal à démarrer de manière plus catastrophique. Neuf tirs manqués, quatre ballons perdus, une faute provoquée, un seul rebond offensif. Voilà à quoi ont ressemblé les neuf premières minutes des Saint-Paulois hier, avant qu’il ne parvienne à ouvrir leur compteur par le biais de Johny Labbe. Il y avait alors déjà 22-0 pour leurs visiteurs, qui imposaient leur défense et leur efficacité en attaque face à des Saint-Paulois totalement à côté de leur(s) basket(s).
Dominés dans la taille par Géréone, Diallo, Clain et le nouveau venu allemand Hartwig, les locaux n’avaient que Labbe et Rosemont à leur opposer. Compliqué mais pas insurmontable, même avec un Labbe tout juste de retour, comme Salaün, et un Irigaray très handicapé par son épaule. Mais il manquait l’essentiel : l’envie et l’intensité totalement absentes pendant 10 minutes, conclues sur un désastreux 24-4. Le mérite en revient aussi au BCD, qui développait son jeu gentiment, sans vraiment d’opposition. Lionel Fernante, le seul à se mettre au niveau hier, était le premier joueur autre que Johny Labbe à mettre des points au bout de 4 minutes dans le deuxième acte. Déjà trop tard. Surtout que tout n’allait pas pour le mieux, en témoigne cette dernière action avant la pause où Vincent Manicon, souvent exemplaire, ratait un double pas tranquille avant que Fontaine n’enfile un trois points de l’autre côté.
Une gueulante à la mi-temps ramènera un peu plus de volonté par la suite pour les Saint-Paulois. Mais ne les ramènera jamais plus près que 19 points de leurs adversaires du soir, qui maintenaient leur niveau avec une belle cohésion collective. Les Saint-Paulois, demi-finalistes des quatre dernières éditions du championnat voyaient une chance de qualification s’évaporer. Les mines étaient alors figées. Elles allaient se rallumer, un peu plus tard, lorsqu’ils apprenaient que la Montagne avait trébuché face à Sainte-Marie. De quoi retrouver la parole et l’envie de battre Le Port la semaine prochaine pour avoir une chance de rattrapage.
Hervé Brelay
Un match qui leur a complétement échappé et à la fin duquel ils se sont lourdement inclinés. Une rencontre qu’ils auraient eu du mal à démarrer de manière plus catastrophique. Neuf tirs manqués, quatre ballons perdus, une faute provoquée, un seul rebond offensif. Voilà à quoi ont ressemblé les neuf premières minutes des Saint-Paulois hier, avant qu’il ne parvienne à ouvrir leur compteur par le biais de Johny Labbe. Il y avait alors déjà 22-0 pour leurs visiteurs, qui imposaient leur défense et leur efficacité en attaque face à des Saint-Paulois totalement à côté de leur(s) basket(s).
Dominés dans la taille par Géréone, Diallo, Clain et le nouveau venu allemand Hartwig, les locaux n’avaient que Labbe et Rosemont à leur opposer. Compliqué mais pas insurmontable, même avec un Labbe tout juste de retour, comme Salaün, et un Irigaray très handicapé par son épaule. Mais il manquait l’essentiel : l’envie et l’intensité totalement absentes pendant 10 minutes, conclues sur un désastreux 24-4. Le mérite en revient aussi au BCD, qui développait son jeu gentiment, sans vraiment d’opposition. Lionel Fernante, le seul à se mettre au niveau hier, était le premier joueur autre que Johny Labbe à mettre des points au bout de 4 minutes dans le deuxième acte. Déjà trop tard. Surtout que tout n’allait pas pour le mieux, en témoigne cette dernière action avant la pause où Vincent Manicon, souvent exemplaire, ratait un double pas tranquille avant que Fontaine n’enfile un trois points de l’autre côté.
Une gueulante à la mi-temps ramènera un peu plus de volonté par la suite pour les Saint-Paulois. Mais ne les ramènera jamais plus près que 19 points de leurs adversaires du soir, qui maintenaient leur niveau avec une belle cohésion collective. Les Saint-Paulois, demi-finalistes des quatre dernières éditions du championnat voyaient une chance de qualification s’évaporer. Les mines étaient alors figées. Elles allaient se rallumer, un peu plus tard, lorsqu’ils apprenaient que la Montagne avait trébuché face à Sainte-Marie. De quoi retrouver la parole et l’envie de battre Le Port la semaine prochaine pour avoir une chance de rattrapage.
Hervé Brelay
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