REUNION : Vite expédié
FÉMININE : Tampon BB - Vautour de Labattoir : 66-23
Les Tamponnaises ont connu un début de soirée des plus tranquilles.
Elles ont un bon mois pour bien préparer les finalités de N3 qui se
tiendront à Tours. Malheureusement, elles n’ont pas pu se servir de la
promenade d’hier pour s’étalonner. "Le résultat parle de lui-même, mais
il est certain que ce match ne restera pas dans les annales", souriait
l’excellente Laure Dauvin qui a surclassé tout le monde hier.Les Réunionnaises partaient un peu à la découverte. Elles ont rapidement été rassurées. D’une sur leur forme du moment, perfectible. De deux sur l’étoffe de l’adversaire. Les Mahoraises n’étaient pas de taille. Leur vivacité n’a jamais pu contrer la technicité des locales nettement mieux organisées, et tellement au-dessus à tous les niveaux. Il n’y a jamais eu de danger.
1,7 point à la minute
Et pour cause, après deux ou trois passes saucissonnées, quelques marchers et une palanquée d’air ball, la partie ne s’annonçait pas captivante. Pour une finale de zone, c’était une rencontre de seconde zone. Une clameur a tout de même réveillé un public rapidement tombé en somnolence. Après 5’20’’, Zaharia Ali tentait de nouveau sa chance. Cette fois-ci, elle trouvait l’anneau. Un petit miracle (12-2), il était temps.
Pour faire la bauge, les Tamponnaises se mettaient, elles aussi, à bafouiller leur basket. Bonjour l’ambiance ! Un premier quart-temps à 14-3, ça donnait le ton. 1,7 point à la minute, c’était du grand art. Alors que Laure Dauvin connaissait, un très court laps de temps, un très inhabituel taux d’échec à longue distance, les Mahoraises se refaisaient tout doucement la cerise. Pas de quoi s’affoler, encore moins de crier au loup. Sous l’anneau, Anne Lebian s’amusait des petites visiteuses alors que Naomie Bijoux testait tranquillement son shoot à trois points. 13-6 pour le deuxième quart, la moyenne grimpait sensiblement, de deux dixièmes. C’était déjà ça de pris.
La démonstration virait à la correction quand l’excellente Laure Dauvin exécutait son récital dans tous les compartiments du jeu ou presque. Sarah Voulama ajoutait son petit grain de sel à l’extérieur. 24-7, le troisième quart-temps explosait les compteurs. Les Tamponnaises en remettaient une petite couche, histoire de soigner les finitions. Il était grandement temps de mettre fin au calvaire des Mahoraises qui finissaient par s’ennuyer.
Stéphane Catherine
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