MADAGASCAR : Afrobasket U-18 masculin – Madagascar peine face au Mozambique
Victoire in extremis de
la sélection nationale, hier, face au Mozambique. Elly
Randriamampionona a libéré l’équipe qui affrontera l’Angola, demain, en
quarts de finale.
La sélection nationale continue sa marche en avant dans l’Afrobasket
U-18 masculin, enregistrant sa troisième victoire consécutive, hier,
lors de la dernière journée qualificative de l’Afrobasket U-18 masculin.
Ayant été mené 72-70 par les Mozambicains dans une salle surchauffée et pleine comme un œuf, un panier de trois points marqué par Elly Randriamampionona à la dernière seconde a permis aux garçons d’Angel Manzano d’emporter la partie sur un score serré de 72 à 73. Une belle victoire qui leur permet de sortir premier de la poule A et d’hériter la formation angolaise en quarts de finale, prévus demain.
À bien voir la physionomie du match d’hier, on dirait que cela n’a été qu’une partie de ping-pong. La rencontre a vu Madagascar mené, revenir au score, mener de nouveau, puis se faire rattraper, pour s’imposer au final. « Nous avions bien débuté la rencontre mais on s’est fait rattraper. Tout cela fait partie de la stratégie », analysait Angelo Manzano.
La machinerie verte se mettait en branle dès le début de la rencontre. Kiady et ses camarades menaient 13-10, puis 30-20 au premier quart-temps. Toujours est-il que nos porte-fanions se sont bien repris pour se retrouver seuls en tête à la mi-temps (46-39), dont un superbe tir à trois points d’Orlando Rahajaniaina, dit Bila, au buzzer. « Dans la pratique, il n’y a rien à regretter. Par contre, techniquement, nous ne sommes pas encore au point », a avoué le coach concernant la performance de ses joueurs.
Ce sont quelques déchets, comme il les appelle. En réalité, les locaux ont commis de nombreuses fautes, treize durant les deux premiers quart-temps.
Faire l’impossible
À la reprise, les Mozambicains ont retrouvé la forme en dominant le troisième quart-temps (58-53). Le bras de fer continuait entre les deux équipes. Transcendés par leur public, Kevin, Did’s, Hasina et les autres remettaient les pendules à l’heure en revenant à 68-64. Après une courte période de doute, les Malgaches ont repris les choses en main. De là, l’issue n’allait pas évoluer si ce n’est que les esprits étaient un peu échauffés, avec des fautes assez flagrantes.
À 11 secondes de la fin, le score était de 70 partout. Toute victoire est permise. Voilà Titos Benjamin qui rajoute deux points au compteur des Mozambicains (70-72). Mais rien n’est encore perdu pour l’équipe malgache qui a cru jusqu’à la dernière seconde sa victoire.
Madagascar a ainsi fait l’impossible. Après un temps mort du camp malgache, Elly Randriamampionona, sur un tir de loin spectaculaire, a libéré la sélection nationale (73-72). Par la suite, les cris ne s’arrêtaient plus dans une salle survoltée. « Les Mozambicains ne sont pas forcément plus faciles à manier. Logiquement, on aurait dû les battre sans forcer. Mais le basket-ball n’est pas logique », a rappellé l’entraîneur en guise de conclusion. L’équipe doit se concentrer sur son prochain adversaire.
Soafara Pharlin
Ayant été mené 72-70 par les Mozambicains dans une salle surchauffée et pleine comme un œuf, un panier de trois points marqué par Elly Randriamampionona à la dernière seconde a permis aux garçons d’Angel Manzano d’emporter la partie sur un score serré de 72 à 73. Une belle victoire qui leur permet de sortir premier de la poule A et d’hériter la formation angolaise en quarts de finale, prévus demain.
À bien voir la physionomie du match d’hier, on dirait que cela n’a été qu’une partie de ping-pong. La rencontre a vu Madagascar mené, revenir au score, mener de nouveau, puis se faire rattraper, pour s’imposer au final. « Nous avions bien débuté la rencontre mais on s’est fait rattraper. Tout cela fait partie de la stratégie », analysait Angelo Manzano.
La machinerie verte se mettait en branle dès le début de la rencontre. Kiady et ses camarades menaient 13-10, puis 30-20 au premier quart-temps. Toujours est-il que nos porte-fanions se sont bien repris pour se retrouver seuls en tête à la mi-temps (46-39), dont un superbe tir à trois points d’Orlando Rahajaniaina, dit Bila, au buzzer. « Dans la pratique, il n’y a rien à regretter. Par contre, techniquement, nous ne sommes pas encore au point », a avoué le coach concernant la performance de ses joueurs.
Ce sont quelques déchets, comme il les appelle. En réalité, les locaux ont commis de nombreuses fautes, treize durant les deux premiers quart-temps.
Faire l’impossible
À la reprise, les Mozambicains ont retrouvé la forme en dominant le troisième quart-temps (58-53). Le bras de fer continuait entre les deux équipes. Transcendés par leur public, Kevin, Did’s, Hasina et les autres remettaient les pendules à l’heure en revenant à 68-64. Après une courte période de doute, les Malgaches ont repris les choses en main. De là, l’issue n’allait pas évoluer si ce n’est que les esprits étaient un peu échauffés, avec des fautes assez flagrantes.
À 11 secondes de la fin, le score était de 70 partout. Toute victoire est permise. Voilà Titos Benjamin qui rajoute deux points au compteur des Mozambicains (70-72). Mais rien n’est encore perdu pour l’équipe malgache qui a cru jusqu’à la dernière seconde sa victoire.
Madagascar a ainsi fait l’impossible. Après un temps mort du camp malgache, Elly Randriamampionona, sur un tir de loin spectaculaire, a libéré la sélection nationale (73-72). Par la suite, les cris ne s’arrêtaient plus dans une salle survoltée. « Les Mozambicains ne sont pas forcément plus faciles à manier. Logiquement, on aurait dû les battre sans forcer. Mais le basket-ball n’est pas logique », a rappellé l’entraîneur en guise de conclusion. L’équipe doit se concentrer sur son prochain adversaire.
Soafara Pharlin
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