TUNISIE : Finale du super play-off — acte II — CA-ESS (66-62)
Ce sera la belle...
Le CA renverse la tendance et oblige l’ESS à disputer la belle
Si le titre de champion pouvait être accordé à deux équipes, l’ESS et le CA l’auraient bien mérité tous les deux. Tellement ils sont généreux dans l’effort, tellement leur niveau est équivalent et tellement ils nous ont offert un basket dense et passionnant. Certainement que ce n’était pas un basket offensif et de spectacle (les matches de Sousse et de La Goulette ont été défensifs), mais pour les observateurs, pour ceux qui s’y connaissent, les deux matches de la finale ont été engagés et dignes de la dernière étape du championnat. L’ESS qui l’emporte à Sousse, le CA qui réagit et gagne pratiquement avec le même écart, nous voilà devant une finale équilibrée et qui a tenu toutes ses promesses. ESS et CA sont obligés de passer par la belle qui aura lieu samedi prochain à Sousse. Ce sera une finale de coupe où il n’y aura qu’un seul vainqueur. Gavriel et Oune, les deux entraîneurs, reviennent à la case départ.
M. Oune : «On a su gérer
les dernières possessions…»
Le second match joué à La Goulette n’a pas été différent de celui de Sousse. Engagement dans les duels, diversité des plans de jeu, insistance sur les cadres (Kechrid, Rezig, Dhifallah et Kenioua entre autres) et poids important de la défense. Pratiquement un score qui ressemble à l’aller, la défense l’a emporté? On dira surtout qu’il y avait des joueurs accablés de part et d’autre avec un taux moyen d’adresse de la plupart des joueurs.
Monem Oune revient sur ce match retour : «C’est pratiquement le même scénario que le match aller. Les deux équipes se connaissent parfaitement bien. C’est encore une fois un match défensif avec une pression de plus sur mes joueurs qui ne pouvaient pas perdre. On gagne et on respire pour le moment, mais on pense déjà à la belle que les deux équipes méritent. CA et ESS ont offert une saison très respectable et se sont montrés les plus réguliers».
Comme on l’a dit au début, les Etoilés et les Clubistes n’étaient pas si libérés.
«J’attendais un meilleur match sur le plan offensif, mais mes joueurs n’étaient pas lucides sur des situations de “switch“ sur écran. Encore une fois, la défense nous a tellement aidés ; on s’est montré efficace vers la fin avec une bonne gestion des dernières possessions de balle», a ajouté M. Oune.
La belle? Notre invité conclut : «C’est une finale de coupe. Au CA, la dernière finale jouée remonte à 2006, alors que l’ESS joue sa 8e finale de suite. Je suis satisfait de mes joueurs qui justifient l’intérêt que leur portent les dirigeants. Je veux qu’ils jouent sur leur vraie valeur à Sousse. On ne devra pas voir un match différent des deux premiers. Ça va être équilibré avec deux équipes qui se connaissent sur le bout des doigts. J’espère que le CA l’emportera, mais j’espère plus retrouver les valeurs du basket. Quand vous voyez les joueurs du Real et de Barcelone se saluer après la demi-finale de l’Euroligue, je suis impressionné. Pourquoi ça ne se fait pas ici?».
Si le titre de champion pouvait être accordé à deux équipes, l’ESS et le CA l’auraient bien mérité tous les deux. Tellement ils sont généreux dans l’effort, tellement leur niveau est équivalent et tellement ils nous ont offert un basket dense et passionnant. Certainement que ce n’était pas un basket offensif et de spectacle (les matches de Sousse et de La Goulette ont été défensifs), mais pour les observateurs, pour ceux qui s’y connaissent, les deux matches de la finale ont été engagés et dignes de la dernière étape du championnat. L’ESS qui l’emporte à Sousse, le CA qui réagit et gagne pratiquement avec le même écart, nous voilà devant une finale équilibrée et qui a tenu toutes ses promesses. ESS et CA sont obligés de passer par la belle qui aura lieu samedi prochain à Sousse. Ce sera une finale de coupe où il n’y aura qu’un seul vainqueur. Gavriel et Oune, les deux entraîneurs, reviennent à la case départ.
M. Oune : «On a su gérer
les dernières possessions…»
Le second match joué à La Goulette n’a pas été différent de celui de Sousse. Engagement dans les duels, diversité des plans de jeu, insistance sur les cadres (Kechrid, Rezig, Dhifallah et Kenioua entre autres) et poids important de la défense. Pratiquement un score qui ressemble à l’aller, la défense l’a emporté? On dira surtout qu’il y avait des joueurs accablés de part et d’autre avec un taux moyen d’adresse de la plupart des joueurs.
Monem Oune revient sur ce match retour : «C’est pratiquement le même scénario que le match aller. Les deux équipes se connaissent parfaitement bien. C’est encore une fois un match défensif avec une pression de plus sur mes joueurs qui ne pouvaient pas perdre. On gagne et on respire pour le moment, mais on pense déjà à la belle que les deux équipes méritent. CA et ESS ont offert une saison très respectable et se sont montrés les plus réguliers».
Comme on l’a dit au début, les Etoilés et les Clubistes n’étaient pas si libérés.
«J’attendais un meilleur match sur le plan offensif, mais mes joueurs n’étaient pas lucides sur des situations de “switch“ sur écran. Encore une fois, la défense nous a tellement aidés ; on s’est montré efficace vers la fin avec une bonne gestion des dernières possessions de balle», a ajouté M. Oune.
La belle? Notre invité conclut : «C’est une finale de coupe. Au CA, la dernière finale jouée remonte à 2006, alors que l’ESS joue sa 8e finale de suite. Je suis satisfait de mes joueurs qui justifient l’intérêt que leur portent les dirigeants. Je veux qu’ils jouent sur leur vraie valeur à Sousse. On ne devra pas voir un match différent des deux premiers. Ça va être équilibré avec deux équipes qui se connaissent sur le bout des doigts. J’espère que le CA l’emportera, mais j’espère plus retrouver les valeurs du basket. Quand vous voyez les joueurs du Real et de Barcelone se saluer après la demi-finale de l’Euroligue, je suis impressionné. Pourquoi ça ne se fait pas ici?».
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