TUNISIE : Afrobasket 2013 — L’équipe de Tunisie éliminée
La fin d’un cycle…
C’est le premier échec cuisant après 5 ans de prospérité
L’heure des changements a-t-elle sonné au sein de la sélection tunisienne, victime d’un échec cuisant en Côte d’Ivoire, après 5 ans de beaux souvenirs où l’on a vu nos basketteurs progresser jusqu’au règne continental? Adel Tlatli et ses joueurs ont exaucé le rêve de toute un «peuple» de basket qui a vu défiler des générations talentueuses. On a gagné deux championnats arabes, on s’est classé 3e en championnat d’Afrique 2009 pour aller au mondial turc, on a gagné le titre continental en 2011 pour aller aux Jeux olympiques. Un véritable exploit qui a transformé la sélection et le basket tunisien de parent pauvre des sports collectifs à un sport performant. Qu’est-ce qui s’est passé pour que le rêve se transforme en cauchemar ?
Cadres saturés
On a toujours parlé du «vieillissement» de notre cinq national. Ce que nous avons dit n’a pas plu aux dirigeants de la Ftbb et de la sélection. C’est vrai qu’un joueur, qui a 32 ans, a encore des années devant lui, mais dans le cas d’espèce et connaissant le sportif tunisien, il y a des joueurs ayant atteint le plafond. Nous avons bien vu un Marouène Kechrid hors du coup et auteur de sa plus mauvaise prestation en championnat d’Afrique. Ça fait deux mois qu’on parle de ça et on avait peur que ce joueur ne retrouve sa forme. Eh bien, Kechrid a raté le rendez-vous et quand Kechrid sombre, toute le sélection l’est. D’autant que les alternatives au poste d’organisateur n’ont pu combler ce vide. D’autres cadres saturés? Rezig et Selimène, entre autres, ont été loin du requis. Tous ces joueurs de métier se sont retrouvés en 2013 à 40% de leurs moyens. Ce sont des champions et ils ont beaucoup donné à la sélection, mais à tout début une fin. Quand est-ce qu’on va infuser un sang neuf? Abada, Souabni, Ben Ammar et les joueurs de la sélection U19 vont devoir monter en première sélection.
Mais peut-être, c’est un peu tard.
Mejri : pression fatale
Salah Mejri, joueur du Real, était l’homme le plus attendu dans ce tournoi. Non seulement par nous, mais aussi par les adversaires. L’homme des contres, des «dunks» et le pivot le plus fort sur le papier, a eu de grandes dificultés pour jouer sur sa vraie valeur. Débordé pas mal de fois dans les duels aériens, obligé de percer depuis les 7,25 mètres faute d’animation collective, Mejri n’est plus cet atout.
Trop pressé, un peu mal à l’aise à l’image de la sélection, notre premier atout n’a pas pesé comme ce fut le cas il y a deux ans.
C’est la question la plus pénible : pourquoi notre Salah n’est plus le pivot qu’on connaît?
Défense passoire
Les problèmes de la défense pour notre cinq étaient une mauvaise surprise. Jamais nous n’avons vu notre défense aussi perméable. Quand vous gagnez à l’usure et péniblement contre le Maroc et puis contre le Rwanda, et que vous vous faites piéger pendant trois quarts-temps contre une Egypte moyenne, cela veut dire que votre défense va mal. L’homme à homme avec «pressing» ou sans, n’a pas bien fonctionné. Combien de balles perdues sous le panneau, combien de fois la rotation défensive a été ratée (pas d’aide, pas de couverture…) avec une facilité frustrante pour déborder et marquer. Tlatli a dit qu’il n’a pas reconnu son équipe. Nous aussi, on a été choqué de voir nos basketteurs en arriver là.
Déboussolés, maladroits (surtout dans les tirs à 3 points), et peut-être surconfiants, nos basketteurs nous ont déçus.
L’heure des changements a sonné : vivement un nouveau cycle et un nouvel état d’esprit. Mais essayons également d’être équitables : cette sélection et ces joueurs nous ont tellement fait plaisir. Ils resteront toujours champions à nos yeux, mais le sport n’est pas fait de sentiments. Notre sélection est en plein désarroi. On a le droit de demander des comptes.
L’heure des changements a-t-elle sonné au sein de la sélection tunisienne, victime d’un échec cuisant en Côte d’Ivoire, après 5 ans de beaux souvenirs où l’on a vu nos basketteurs progresser jusqu’au règne continental? Adel Tlatli et ses joueurs ont exaucé le rêve de toute un «peuple» de basket qui a vu défiler des générations talentueuses. On a gagné deux championnats arabes, on s’est classé 3e en championnat d’Afrique 2009 pour aller au mondial turc, on a gagné le titre continental en 2011 pour aller aux Jeux olympiques. Un véritable exploit qui a transformé la sélection et le basket tunisien de parent pauvre des sports collectifs à un sport performant. Qu’est-ce qui s’est passé pour que le rêve se transforme en cauchemar ?
Cadres saturés
On a toujours parlé du «vieillissement» de notre cinq national. Ce que nous avons dit n’a pas plu aux dirigeants de la Ftbb et de la sélection. C’est vrai qu’un joueur, qui a 32 ans, a encore des années devant lui, mais dans le cas d’espèce et connaissant le sportif tunisien, il y a des joueurs ayant atteint le plafond. Nous avons bien vu un Marouène Kechrid hors du coup et auteur de sa plus mauvaise prestation en championnat d’Afrique. Ça fait deux mois qu’on parle de ça et on avait peur que ce joueur ne retrouve sa forme. Eh bien, Kechrid a raté le rendez-vous et quand Kechrid sombre, toute le sélection l’est. D’autant que les alternatives au poste d’organisateur n’ont pu combler ce vide. D’autres cadres saturés? Rezig et Selimène, entre autres, ont été loin du requis. Tous ces joueurs de métier se sont retrouvés en 2013 à 40% de leurs moyens. Ce sont des champions et ils ont beaucoup donné à la sélection, mais à tout début une fin. Quand est-ce qu’on va infuser un sang neuf? Abada, Souabni, Ben Ammar et les joueurs de la sélection U19 vont devoir monter en première sélection.
Mais peut-être, c’est un peu tard.
Mejri : pression fatale
Salah Mejri, joueur du Real, était l’homme le plus attendu dans ce tournoi. Non seulement par nous, mais aussi par les adversaires. L’homme des contres, des «dunks» et le pivot le plus fort sur le papier, a eu de grandes dificultés pour jouer sur sa vraie valeur. Débordé pas mal de fois dans les duels aériens, obligé de percer depuis les 7,25 mètres faute d’animation collective, Mejri n’est plus cet atout.
Trop pressé, un peu mal à l’aise à l’image de la sélection, notre premier atout n’a pas pesé comme ce fut le cas il y a deux ans.
C’est la question la plus pénible : pourquoi notre Salah n’est plus le pivot qu’on connaît?
Défense passoire
Les problèmes de la défense pour notre cinq étaient une mauvaise surprise. Jamais nous n’avons vu notre défense aussi perméable. Quand vous gagnez à l’usure et péniblement contre le Maroc et puis contre le Rwanda, et que vous vous faites piéger pendant trois quarts-temps contre une Egypte moyenne, cela veut dire que votre défense va mal. L’homme à homme avec «pressing» ou sans, n’a pas bien fonctionné. Combien de balles perdues sous le panneau, combien de fois la rotation défensive a été ratée (pas d’aide, pas de couverture…) avec une facilité frustrante pour déborder et marquer. Tlatli a dit qu’il n’a pas reconnu son équipe. Nous aussi, on a été choqué de voir nos basketteurs en arriver là.
Déboussolés, maladroits (surtout dans les tirs à 3 points), et peut-être surconfiants, nos basketteurs nous ont déçus.
L’heure des changements a sonné : vivement un nouveau cycle et un nouvel état d’esprit. Mais essayons également d’être équitables : cette sélection et ces joueurs nous ont tellement fait plaisir. Ils resteront toujours champions à nos yeux, mais le sport n’est pas fait de sentiments. Notre sélection est en plein désarroi. On a le droit de demander des comptes.
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