SENEGAL : AFROBASKET - Faiblesse du jeu intérieur des Lions : Cheikh Sarr réchauffe son plan B
faiblesse du jeu intérieur des Lions, liée à l’absence présentement des pivots dans le groupe, préoccupe vivement le coach, Cheikh Sarr. Mais ce dernier n’écarte pas l’idée, en cas de besoin, de réchauffer son plan B, en misant sur ses ailiers forts.
Woury Diallo Le Quotidien
L’Equipe nationale masculine du Sénégal poursuit sa préparation pour le championnat d’Afrique de basket prévu du 20 au 31 août prochain à Abidjan. Avec deux semaines de préparation, les Lions ont pu livrer deux matchs amicaux contre l’Equipe nationale de France Espoirs. Suffisant pour permettre à l’entraîneur des Lions, Cheikh Sarr, de faire un premier état des lieux.
Et là, le cas est accablant, avec surtout le secteur des pivots qui demeure le véritable chantier. «C’est n’est pas seulement un problème, mais beaucoup de problèmes difficiles à gérer. Il nous faut de grandes tailles capables de prendre les rebonds, de contrer des tirs, de poser des écrans et d’attirer du monde sur eux. On ne l’a pas encore. On continue le travail dans le but de régler cet aspect», diagnostique le coach des Lions qui se fait des soucis. Et pour cause : à près de vingt jours du début de la compétition, les incertitudes planent toujours sur la participation de certains joueurs-pivots, comme le nouveau pensionnaire du club français Antibes (Pro A), Saër Sène. Mais également, d’autres qui n’ont toujours pas rejoint la Tanière. «Ibrahima Thomas vient cette nuit (hier). Malick Badiane doit normalement commencer les entraînements avec nous ce vendredi et Amady Ndiaye vient le même jour», informe Cheikh Sarr.
«Je ne réserve de place à personne»
Ces absences compliquent davantage le travail du staff technique et ne manquent pas d’avoir un impact sur le rendement du reste du groupe. «Certains gosses se posent des questions. Et c’est normal. Ils ne savent pas s’il y a des places réservées à d’autres ou si on compte véritablement sur eux ou pas. C’est la vie d’un groupe», reconnaît le coach.
Face à ces incertitudes, le technicien sénégalais tranquillise et avertit : «Je ne réserve de place à personne. Chacun doit mériter sa place. Seuls ceux qui sont bons vont jouer. Même si certaines absences peuvent se justifier. Il y a des carrières en jeu.»
«Je suis à bout sur le cas Saër Sène»
Concernant l’absence de Saër Sène, Cheikh Sarr avoue être à bout. Attendu depuis le début de la préparation, l’ancien pensionnaire de Seed Academy se fait toujours désirer. Après une affaire de signature, se pose désormais un problème d’assurance qui le contraindrait à rejoindre ses partenaires en sélection. Une situation qui a fini par indisposer le coach des Lions. «Là, je suis à bout. On attend depuis un certain temps. A un moment donné, il va falloir se décider. Je ne sais pas encore quand, mais je peux l’appeler et lui dire de ne plus venir. Ce sont mes responsabilités et quand il faut les prendre, je les prendrai. Je peux juste demander l’avis de mon staff», promet-il.
«Jouer avec mes ailiers forts»
Pour palier à une éventuelle faiblesse du rendement du secteur intérieur, le coach des Lions songe déjà à un plan B pour éviter toute cassure. «Quand je partais au Cap Vert (tournoi Zone 2), je n’avais pas de pivot. J’ai appelé tout le monde, mais personne ne voulait venir. Je suis parti avec mes ailiers forts. Ce sont eux qui ont fait le boulot. C’était dur, mais ils l’ont fait. On a décroché le titre», se rappelle Cheikh Sarr.
Un schéma, tient-il à préciser, que d’autres nations comme le Rwanda ou encore la Côte d’Ivoire ont expérimenté face au Sénégal lors de l’Afrobasket 2009 en terre libyenne. Alors qu’en face, se souvient le technicien sénégalais, dans le secteur intérieur des Lions, il y avait les Desagana Diop, Malick Badiane, Boniface Ndong… «J’ai déjà entrepris cette option depuis. On a joué contre les deux matchs amicaux face à la France sans pivot», souligne-t-il. En espérant que les choses vont se décanter les jours prochains.
A noter que pour la séance d’hier au stadium Marius Ndiaye, Mouhamed Faye et Xane d’Almeida ont été laissés au repos. Ils devraient reprendre avec le groupe avant la fin de la semaine.
Et là, le cas est accablant, avec surtout le secteur des pivots qui demeure le véritable chantier. «C’est n’est pas seulement un problème, mais beaucoup de problèmes difficiles à gérer. Il nous faut de grandes tailles capables de prendre les rebonds, de contrer des tirs, de poser des écrans et d’attirer du monde sur eux. On ne l’a pas encore. On continue le travail dans le but de régler cet aspect», diagnostique le coach des Lions qui se fait des soucis. Et pour cause : à près de vingt jours du début de la compétition, les incertitudes planent toujours sur la participation de certains joueurs-pivots, comme le nouveau pensionnaire du club français Antibes (Pro A), Saër Sène. Mais également, d’autres qui n’ont toujours pas rejoint la Tanière. «Ibrahima Thomas vient cette nuit (hier). Malick Badiane doit normalement commencer les entraînements avec nous ce vendredi et Amady Ndiaye vient le même jour», informe Cheikh Sarr.
«Je ne réserve de place à personne»
Ces absences compliquent davantage le travail du staff technique et ne manquent pas d’avoir un impact sur le rendement du reste du groupe. «Certains gosses se posent des questions. Et c’est normal. Ils ne savent pas s’il y a des places réservées à d’autres ou si on compte véritablement sur eux ou pas. C’est la vie d’un groupe», reconnaît le coach.
Face à ces incertitudes, le technicien sénégalais tranquillise et avertit : «Je ne réserve de place à personne. Chacun doit mériter sa place. Seuls ceux qui sont bons vont jouer. Même si certaines absences peuvent se justifier. Il y a des carrières en jeu.»
«Je suis à bout sur le cas Saër Sène»
Concernant l’absence de Saër Sène, Cheikh Sarr avoue être à bout. Attendu depuis le début de la préparation, l’ancien pensionnaire de Seed Academy se fait toujours désirer. Après une affaire de signature, se pose désormais un problème d’assurance qui le contraindrait à rejoindre ses partenaires en sélection. Une situation qui a fini par indisposer le coach des Lions. «Là, je suis à bout. On attend depuis un certain temps. A un moment donné, il va falloir se décider. Je ne sais pas encore quand, mais je peux l’appeler et lui dire de ne plus venir. Ce sont mes responsabilités et quand il faut les prendre, je les prendrai. Je peux juste demander l’avis de mon staff», promet-il.
«Jouer avec mes ailiers forts»
Pour palier à une éventuelle faiblesse du rendement du secteur intérieur, le coach des Lions songe déjà à un plan B pour éviter toute cassure. «Quand je partais au Cap Vert (tournoi Zone 2), je n’avais pas de pivot. J’ai appelé tout le monde, mais personne ne voulait venir. Je suis parti avec mes ailiers forts. Ce sont eux qui ont fait le boulot. C’était dur, mais ils l’ont fait. On a décroché le titre», se rappelle Cheikh Sarr.
Un schéma, tient-il à préciser, que d’autres nations comme le Rwanda ou encore la Côte d’Ivoire ont expérimenté face au Sénégal lors de l’Afrobasket 2009 en terre libyenne. Alors qu’en face, se souvient le technicien sénégalais, dans le secteur intérieur des Lions, il y avait les Desagana Diop, Malick Badiane, Boniface Ndong… «J’ai déjà entrepris cette option depuis. On a joué contre les deux matchs amicaux face à la France sans pivot», souligne-t-il. En espérant que les choses vont se décanter les jours prochains.
A noter que pour la séance d’hier au stadium Marius Ndiaye, Mouhamed Faye et Xane d’Almeida ont été laissés au repos. Ils devraient reprendre avec le groupe avant la fin de la semaine.
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