TUNISIE : Finale super play-off — ESR-ESS (demain à 16h00)
Individualités et organisation défensive…
Radésiens et Etoilés vont compter sur leurs créateurs et sur la solidité de leur défense
Le moment tant attendu de la saison est venu, le dernier duel pour obtenir le titre de champion de Tunisie 2013. Deux matches au moins, trois au plus pour départager l’ESR et l’ESS, toutes les deux avides de remporter le sacre final.
Une seule équipe obtiendra gain de cause au bout du compte. Ce sera la plus régulière, la moins nerveuse, la plus adroite et la plus tenace qui le fera. Il n’y a pas de favori entre les deux, chacun a 50% de chances. Et nous ne pensons pas que le public va être une variable déterminante à ce sujet.
Gago et Abada, les créateurs
Cette finale ESR-ESS est une finale entre les patrons du jeu des deux équipes. Et vous savez bien ce que vaut le poste d’organisateur dans une équipe de basket. C’est la tête pensante avec ses plans de jeu offensifs, avec ses passes décisives, avec sa défense agressive sur son adversaire direct… et avec surtout ses coups de génie si l’équipe bloque. «Gago» et Amor Abada sont les créateurs de leurs équipes. D’eux dépend en grande partie la performance collective. Le joueur grec de l’ESS, avec le poids des années, a montré que c’est un joueur-clé. Très fort dans les débordements et dans les «passes décisives», Gago va permettre à Mouhli, Naddari, Maoua, Channoufi et Ben Romdhane, d’obtenir des balles précieuses. Son adversaire du jour s’appelle Amor Abada. Un jeune talentueux qui a démontré de grandes qualités techniques et mentales durant la saison. Lui aussi est fort au niveau du poste 1, avec surtout des paniers sur incursions où Abada élimine deux ou trois joueurs. Gago, Abada, c’est le duel-clé de la finale.
Variétés défensives
Avec la pression qu’il va y avoir sur les joueurs de part et d’autre, on s’attend à ce que la défense soit le premier facteur de réussite pour les deux équipes. ESR et ESS n’ont pas les mêmes principes de la défense, mais elles ont un point commun : leur effectif riche permet une bonne rotation et une variété des types de défense. De la zone à la défense pressante homme à homme, les deux équipes vont insister sur le blocage des pointeurs à trois points. D’ailleurs, les deux entraîneurs vont beaucoup insister sur les mouvements, les écrans successifs et sur les croisements pour libérer les tireurs à trois points.
L’envie de gagner
Il y a un point de différence saillant entre l’ESR et l’ESS. Les Radésiens courent après un titre de champion depuis de longues années, alors que l’ESS, bien que trébuchante en début de saison, est le tenant du titre et se trouve sur une bonne courbe de forme. Les équipiers de Ben Romdhane ont l’avantage d’avoir goûté aux titres ces dernières années. Ils n’auront pas de soucis à gérer le stress d’une finale, contrairement à l’ESR dont l’envie féroce de gagner peut se transformer en handicap.
Ce qui nous intéresse avant et après tout, c’est d’assister à un basket qui ferait honneur aux deux clubs. Le public sera, à notre avis, le premier acteur qui devra faire attention. Plus droit à l’erreur SVP !
Le moment tant attendu de la saison est venu, le dernier duel pour obtenir le titre de champion de Tunisie 2013. Deux matches au moins, trois au plus pour départager l’ESR et l’ESS, toutes les deux avides de remporter le sacre final.
Une seule équipe obtiendra gain de cause au bout du compte. Ce sera la plus régulière, la moins nerveuse, la plus adroite et la plus tenace qui le fera. Il n’y a pas de favori entre les deux, chacun a 50% de chances. Et nous ne pensons pas que le public va être une variable déterminante à ce sujet.
Gago et Abada, les créateurs
Cette finale ESR-ESS est une finale entre les patrons du jeu des deux équipes. Et vous savez bien ce que vaut le poste d’organisateur dans une équipe de basket. C’est la tête pensante avec ses plans de jeu offensifs, avec ses passes décisives, avec sa défense agressive sur son adversaire direct… et avec surtout ses coups de génie si l’équipe bloque. «Gago» et Amor Abada sont les créateurs de leurs équipes. D’eux dépend en grande partie la performance collective. Le joueur grec de l’ESS, avec le poids des années, a montré que c’est un joueur-clé. Très fort dans les débordements et dans les «passes décisives», Gago va permettre à Mouhli, Naddari, Maoua, Channoufi et Ben Romdhane, d’obtenir des balles précieuses. Son adversaire du jour s’appelle Amor Abada. Un jeune talentueux qui a démontré de grandes qualités techniques et mentales durant la saison. Lui aussi est fort au niveau du poste 1, avec surtout des paniers sur incursions où Abada élimine deux ou trois joueurs. Gago, Abada, c’est le duel-clé de la finale.
Variétés défensives
Avec la pression qu’il va y avoir sur les joueurs de part et d’autre, on s’attend à ce que la défense soit le premier facteur de réussite pour les deux équipes. ESR et ESS n’ont pas les mêmes principes de la défense, mais elles ont un point commun : leur effectif riche permet une bonne rotation et une variété des types de défense. De la zone à la défense pressante homme à homme, les deux équipes vont insister sur le blocage des pointeurs à trois points. D’ailleurs, les deux entraîneurs vont beaucoup insister sur les mouvements, les écrans successifs et sur les croisements pour libérer les tireurs à trois points.
L’envie de gagner
Il y a un point de différence saillant entre l’ESR et l’ESS. Les Radésiens courent après un titre de champion depuis de longues années, alors que l’ESS, bien que trébuchante en début de saison, est le tenant du titre et se trouve sur une bonne courbe de forme. Les équipiers de Ben Romdhane ont l’avantage d’avoir goûté aux titres ces dernières années. Ils n’auront pas de soucis à gérer le stress d’une finale, contrairement à l’ESR dont l’envie féroce de gagner peut se transformer en handicap.
Ce qui nous intéresse avant et après tout, c’est d’assister à un basket qui ferait honneur aux deux clubs. Le public sera, à notre avis, le premier acteur qui devra faire attention. Plus droit à l’erreur SVP !
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