MADAGASCAR : Baomba, le coach qui se surpasse chaque année
Baomba allie la jeunesse à la maturité
Lanto « Baomba » Randriamanalina a brillé en 2012 avec le titre N1A gagné par son équipe, l’Ascut d’Atsinanana. C’est son quatrième en cinq ans.
L’entraîneur de renom ne cesse de trouver la motivation pour revenir encore et toujours au sommet. Depuis ses débuts en 1986, Lanto « Baomba » Randriamanalina a tout vu dans le monde du basket-ball. Mais sa carrière est surtout riche de nombreuses victoires dans la catégorie reine N1A, cinq en tant que joueur, quatre en tant qu’entraineur.
Peu d’athlètes peuvent se vanter d’avoir réussi un tel parcours. Ceci en raison du manque de motivation de la plupart dans la quête ou plutôt la reconquête d’un titre déjà acquis.
Baomba, lui, est surtout guidé par sa passion pour la balle au panier. Une passion qui l’a poussé à jouer dès ses 10 ans, mais aussi à débuter une carrière professionnelle d’entraineur à 22 ans, en 1998, en participant à son premier championnat national.
Soit trois ans après avoir suivi une formation avec un instructeur américain à Antsirabe. Cet amour pour le basket, il le combine à sa capacité à repousser ses propres limites.
« Je suis en relation avec plusieurs personnalités internationales, notamment en Afrique, pour chercher encore et toujours des moyens d’améliorer le jeu de mon équipe », explique-t-il. En d’autres termes, il est le genre de sportifs perfectionnistes qui ne cessent de se surpasser chaque année.
Raison pour laquelle il est aujourd’hui le multiple champion de Madagascar qu’on connait. Ce palmarès suscite bien évidemment la reconnaissance de tout un chacun, notamment du président de la Fédération malgache de basket-ball, Jean Michel Ramaroson.
Cinq fois sacré
« Baomba est un entraineur très appliqué et il peut s’adapter à n’importe quel scénario dans un match donné. Avant d’être head coach, il a aussi appris des meilleurs entraîneurs, en travaillant aux côtés d’autres coaches de renom. De plus, il puise ses forces dans sa grande capacité en termes de managérat. Voilà pourquoi nous l'avons choisi pour faire partie de l'encadrement de l'équipe nationale », indique le numéro un de la FMB.
Quand il était joueur, Baomba a déjà été sacré cinq fois. Deux fois avec Mad Consult en 2000 et 2004, et trois fois avec le Sebam en 2005, 2006 et 2007. À noter que Mad Consult et Sebam sont un même club, le changement de nom s’étant fait en 2005.
Quant à sa carrière d’entraineur, elle a surtout pris son envol en 2008 quand il a obtenu son diplôme du 1er degré, octroyé par la Fédération. Cette même année, il a décroché son premier titre national en tant que coach de l’Ascut d’Atsinanana avant d’enlever la Coupe des clubs champions de l’océan Indien en 2009. S’ensuivra un nouveau sacre en 2010, à la tête du Sebam cette fois-ci. Par la suite, Baomba revient à l’Ascut pour réussir un formidable doublé 2011-2012.
Au total, en tant qu’entraineur, il a été titré quatre fois ces cinq dernières années. Et il ne compte pas en rester là. En 2013, il entrera en lice pour réaliser le triplé avec l’Ascut et décrocher son dixième titre de champion de Madagascar.
Les faits marquants de 2012
8 juin
L’Ascut d’Atsinanana commence à défendre son titre. Après une semaine de compétition, le champion de Madagascar reste au-dessus du lot. Baomba et ses hommes terminent à la première place de la première phase du championnat N1A, disputé à Toamasina. Plus que jamais, l’Ascut est favori à sa propre succession. Seul le Cosfa a réussi à le battre durant cette phase. Une défaite qui n’a pourtant pas affecté le moral des joueurs, toujours très en confiance.
21 octobre
L’Ascut d’Atsinanana bat le Sebam de Boeny en finale du championnat N1A au Palais des sports de Mahamasina, et reste sur le toit de Madagascar. C’est son troisième titre avec le club de Toamasina. C’est également son quatrième en cinq ans, et son neuvième au total, soit cinq en tant que joueur et quatre en tant qu’entraineur. Ce jour-là, l’Ascut prend par la même occasion sa revanche sur le Sebam après avoir été défait par ce dernier, lors de la première journée de la deuxième phase, une semaine auparavant.
11 décembre
Baomba et tous les membres de l’Ascut rendent un dernier hommage à Hardin, à l’ANS à Ampefiloha. Celui-ci est décédé tragiquement d’un accident de voiture quatre jours plus tôt. Baomba est très affecté par la perte de l’un de ses joueurs. « C’est très dur pour toute l’équipe. Hardin était un grand homme et un super basketteur. Un élément clé de l’Ascut. Il a accompli de grandes choses pour notre club. Il a toujours apporté ce petit souffle dont l’équipe avait besoin. Ce sera très difficile de lui trouver un remplaçant », avouera-t-il.
Peu d’athlètes peuvent se vanter d’avoir réussi un tel parcours. Ceci en raison du manque de motivation de la plupart dans la quête ou plutôt la reconquête d’un titre déjà acquis.
Baomba, lui, est surtout guidé par sa passion pour la balle au panier. Une passion qui l’a poussé à jouer dès ses 10 ans, mais aussi à débuter une carrière professionnelle d’entraineur à 22 ans, en 1998, en participant à son premier championnat national.
Soit trois ans après avoir suivi une formation avec un instructeur américain à Antsirabe. Cet amour pour le basket, il le combine à sa capacité à repousser ses propres limites.
« Je suis en relation avec plusieurs personnalités internationales, notamment en Afrique, pour chercher encore et toujours des moyens d’améliorer le jeu de mon équipe », explique-t-il. En d’autres termes, il est le genre de sportifs perfectionnistes qui ne cessent de se surpasser chaque année.
Raison pour laquelle il est aujourd’hui le multiple champion de Madagascar qu’on connait. Ce palmarès suscite bien évidemment la reconnaissance de tout un chacun, notamment du président de la Fédération malgache de basket-ball, Jean Michel Ramaroson.
Cinq fois sacré
« Baomba est un entraineur très appliqué et il peut s’adapter à n’importe quel scénario dans un match donné. Avant d’être head coach, il a aussi appris des meilleurs entraîneurs, en travaillant aux côtés d’autres coaches de renom. De plus, il puise ses forces dans sa grande capacité en termes de managérat. Voilà pourquoi nous l'avons choisi pour faire partie de l'encadrement de l'équipe nationale », indique le numéro un de la FMB.
Quand il était joueur, Baomba a déjà été sacré cinq fois. Deux fois avec Mad Consult en 2000 et 2004, et trois fois avec le Sebam en 2005, 2006 et 2007. À noter que Mad Consult et Sebam sont un même club, le changement de nom s’étant fait en 2005.
Quant à sa carrière d’entraineur, elle a surtout pris son envol en 2008 quand il a obtenu son diplôme du 1er degré, octroyé par la Fédération. Cette même année, il a décroché son premier titre national en tant que coach de l’Ascut d’Atsinanana avant d’enlever la Coupe des clubs champions de l’océan Indien en 2009. S’ensuivra un nouveau sacre en 2010, à la tête du Sebam cette fois-ci. Par la suite, Baomba revient à l’Ascut pour réussir un formidable doublé 2011-2012.
Au total, en tant qu’entraineur, il a été titré quatre fois ces cinq dernières années. Et il ne compte pas en rester là. En 2013, il entrera en lice pour réaliser le triplé avec l’Ascut et décrocher son dixième titre de champion de Madagascar.
Les faits marquants de 2012
8 juin
L’Ascut d’Atsinanana commence à défendre son titre. Après une semaine de compétition, le champion de Madagascar reste au-dessus du lot. Baomba et ses hommes terminent à la première place de la première phase du championnat N1A, disputé à Toamasina. Plus que jamais, l’Ascut est favori à sa propre succession. Seul le Cosfa a réussi à le battre durant cette phase. Une défaite qui n’a pourtant pas affecté le moral des joueurs, toujours très en confiance.
21 octobre
L’Ascut d’Atsinanana bat le Sebam de Boeny en finale du championnat N1A au Palais des sports de Mahamasina, et reste sur le toit de Madagascar. C’est son troisième titre avec le club de Toamasina. C’est également son quatrième en cinq ans, et son neuvième au total, soit cinq en tant que joueur et quatre en tant qu’entraineur. Ce jour-là, l’Ascut prend par la même occasion sa revanche sur le Sebam après avoir été défait par ce dernier, lors de la première journée de la deuxième phase, une semaine auparavant.
11 décembre
Baomba et tous les membres de l’Ascut rendent un dernier hommage à Hardin, à l’ANS à Ampefiloha. Celui-ci est décédé tragiquement d’un accident de voiture quatre jours plus tôt. Baomba est très affecté par la perte de l’un de ses joueurs. « C’est très dur pour toute l’équipe. Hardin était un grand homme et un super basketteur. Un élément clé de l’Ascut. Il a accompli de grandes choses pour notre club. Il a toujours apporté ce petit souffle dont l’équipe avait besoin. Ce sera très difficile de lui trouver un remplaçant », avouera-t-il.
Haja Lucas Rakotondrazaka
1 Comments:
Thanks for the lovely posts, Will miss the blogs but hope you return.
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