REUNION : Là-haut, sur la Montagne
Mercredi, les Montagnards (en bleu) écrasaient Saint-Leu en Coupe de France, mettant en avant ce club à l’esprit bon enfant. (Photo : Eric Lejoyeux)
basket-ball - Mercredi, le CO Montagne créait l’exploit des quarts de finale de coupe de France. Club de Régionale 2, ils disposaient dans les grandes largeurs de Saint-Leu, membre de l’élite régionale (81-57) et s’envoyaient en demi-finale, où ils défieront les Aiglons le 24 octobre. Dans les tribunes, quatre joueuses de l’équipe féminine, club phare du club évoluant en élite régionale, qui sont restées pour assister au match après leur entraînement. Soit deux tiers du public. En comptant le gardien du gymnase et son fils. Quatre joueuses d’une équipe qui l’an passé n’existait pas, venues supporter leur coach, John Thibout.Il est également celui de l’équipe première masculine, comme son joueur majeur, en duo avec Kay Botterman, l’aérien et spectaculaire ailier venu du BCD à l’intersaison. Qui a gravit la route de la Montagne pour en enfiler le marcel et les points. "Au début, je voulais faire une année sabbatique, confie ce dernier. Mais j’ai vu qu’il y avait un bon challenge ici avec une bonne ambiance. Depuis deux ans, je venais pour donner un coup de main pour les entraînements".
"retour aux sources"
Sans regret, il a donc tourner la page BCD pour se consacrer à cette nouvelle aventure. Pour le plaisir et la camaraderie plutôt que pour les titres. "C’est sûr qu’en Régionale 1, j’aurais pu jouer le titre, mais je préfère développer le basket ici, où je peux apporter mon expérience". Une démarche simple, qui définit bien ce club omnisports aux 10 sections et 400 adhérents pour qui "la priorité est de s’amuser, expose le président du CO Montagne Nicolas Dleoffre. Le club a été créé il y sept ou huit ans et il n’y avait pas grand-chose ici. L’objectif principal est la cohésion. Même si au fil du temps, on est de plus en plus ambitieux".
À l’image de John Thibout, ancien membre des Crazy dunker, une troupe d’acrobate du panier et du dunk, qui s’est posé sur l’île il y a six mois et qui a tout de suite trouver ses marques sur les hauteurs de Saint-Denis. "Quand je suis arrivé, cela faisait deux ans que j’avais arrêté le basket, explique t-il. J’y ai trouvé un collectif et une ambiance". Et vite de l’ambition avant le plaisir de se "retrouver ensemble après les matches". Car si l’objectif avancé par le président pour les garçons est le maintien en Régionale 2, Kay Botterman et John Thibout ne cachent pas leur envie d’aller voir plus haut. "Le challenge, c’est la montée", clament-ils de concert.
Histoire de s’élever à hauteur des filles, déjà intégrée à une élite élargie cette saison pour leur première année d’existence. Un collectif composée de joueuses d’expérience revenues d’une pause parentale ou d’une pause tout court pour goûter de nouveau à l’odeur de la compétition. 12 filles, sept anciennes du BCD, une Norvégienne, une Espagnole et une moyenne d’âge au-dessus de la barre de la jeunesse, heureuses de "venir jouer sans se prendre la tête", explique Caroline Boyer. "On a retrouvé un esprit d’équipe", complète Camille Le Danois, elle aussi une ex du BCD. Un "retour aux sources du basket", abonde Pauline Raignault, qui avait rangées les chaussures depuis ans. Heureuse, simplement, de se retrouver sur le parquet avec "Les filles de La Montagne à cheval", leur cri de guerre avant les matches. Leur carrosse pour prendre l’air et respirer autrement le sport là-haut, sur La Montagne
Hervé Brelay
"retour aux sources"
Sans regret, il a donc tourner la page BCD pour se consacrer à cette nouvelle aventure. Pour le plaisir et la camaraderie plutôt que pour les titres. "C’est sûr qu’en Régionale 1, j’aurais pu jouer le titre, mais je préfère développer le basket ici, où je peux apporter mon expérience". Une démarche simple, qui définit bien ce club omnisports aux 10 sections et 400 adhérents pour qui "la priorité est de s’amuser, expose le président du CO Montagne Nicolas Dleoffre. Le club a été créé il y sept ou huit ans et il n’y avait pas grand-chose ici. L’objectif principal est la cohésion. Même si au fil du temps, on est de plus en plus ambitieux".
À l’image de John Thibout, ancien membre des Crazy dunker, une troupe d’acrobate du panier et du dunk, qui s’est posé sur l’île il y a six mois et qui a tout de suite trouver ses marques sur les hauteurs de Saint-Denis. "Quand je suis arrivé, cela faisait deux ans que j’avais arrêté le basket, explique t-il. J’y ai trouvé un collectif et une ambiance". Et vite de l’ambition avant le plaisir de se "retrouver ensemble après les matches". Car si l’objectif avancé par le président pour les garçons est le maintien en Régionale 2, Kay Botterman et John Thibout ne cachent pas leur envie d’aller voir plus haut. "Le challenge, c’est la montée", clament-ils de concert.
Histoire de s’élever à hauteur des filles, déjà intégrée à une élite élargie cette saison pour leur première année d’existence. Un collectif composée de joueuses d’expérience revenues d’une pause parentale ou d’une pause tout court pour goûter de nouveau à l’odeur de la compétition. 12 filles, sept anciennes du BCD, une Norvégienne, une Espagnole et une moyenne d’âge au-dessus de la barre de la jeunesse, heureuses de "venir jouer sans se prendre la tête", explique Caroline Boyer. "On a retrouvé un esprit d’équipe", complète Camille Le Danois, elle aussi une ex du BCD. Un "retour aux sources du basket", abonde Pauline Raignault, qui avait rangées les chaussures depuis ans. Heureuse, simplement, de se retrouver sur le parquet avec "Les filles de La Montagne à cheval", leur cri de guerre avant les matches. Leur carrosse pour prendre l’air et respirer autrement le sport là-haut, sur La Montagne
Hervé Brelay
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