AFROBASKET : L’Angola hésite encore
La Fiba Afrique convoquera Madagascar et l’Angola à une réunion d’urgence le 25 février à Paris (France) relative à l’organisation de la 26e édition de l’Afrobasket masculin prévue se dérouler en août. Entre les deux, l’Angola est la mieux positionnée du fait que ce pays n’est pas encore touché par la crise politique, contrairement à Madagascar. D’ailleurs, Lamine Badiane, un responsable de la communication de la Fiba Afrique partage cet avis lors de son intervention sur la Radio france internationale (RFI). Mais il se trouve que l’Angola n’affiche pas son enthousiasme sur ce sujet car son ministre des Sports, Conçalves Muandumba a déclaré qu’ « il ne suffit pas d’avoir des infrastructures pour pouvoir organiser une compétition comme l’Afrobasket. Cela entraîne des dépenses colossales au pays. Ce sont des charges financières qu’il convient de définir ». Effectivement, le pays hôte de cet événement doit s’acquitter d’un droit qui peut atteindre 2 millions de dollars.
Face à cette situation, Madagascar aura-t-il une chance ? Difficile de le dire même si le président de fédération, Jean-Michel Ramaroson reste optimisme. Malgré le bon point obtenu par Madagascar à l’issue de l’Afrobasket féminin, la situation politique défavorable constitue un handicap pour Madagascar. Et, la Fiba Afrique ne veut pas prendre un nouveau risque après le cas de la Côte d’Ivoire.
Autant dire que la Fiba Afrique est entre l’enclume et le marteau. Et par conséquent, elle n’écarte pas l’idée de chercher un autre pays. Le Mali, pays organisateur de l’Afrobasket féminin en septembre ne s’est pas encore manifesté. Pour le moment, il est en pleine préparation de ce rendez-vous féminin. Quant au Sénégal, il avait fait part de sa volonté auprès de la Fiba, mais l’inexistence d’ infrastructures adéquates pose problème. Sous cet angle, le report de ce tournoi est une éventualité. Mais pour le moment, la Fiba Afrique cherche toutes les solutions possibles.
Andry Rabeson
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