MAROC : L'assemblée générale le 21 novembre

L'assemblée générale aura à choisir, sur la base d'engagement personnel, une équipe de dirigeants qui présideront aux destinées du basket-ball pendant un mandat de quatre ans, avec à leur tête, un président qui fera, à tout le moins, l'unanimité, soit pour son charisme, soit pour son palmarès dans la discipline, soit pour son apport à la discipline. L'action de la nouvelle équipe dirigeante doit s'inscrire dans la stratégie nationale du sport édictée par le ministère de la Jeunesse et du Sport.

Cela passe par le développement du basket-ball pour tous avec le basket-ball de plein air (street basket). Cette politique avait été initiée par la création et l'équipement de quelques aires, notamment, à Casablanca (El Hank). De telles aires de jeu draineraient les jeunes vers une discipline très plaisante et les éloigneraient d'autres activités pour le moins très nocives pour les personnes et à la société. Ces aires dédiées au basket-ball constitueraient des remparts en offrant aux jeunes, aux personnes handicapées et aux femmes un service public de proximité.

La Fédération se doit aussi de développer la pratique du basket-ball par la promotion de la discipline, la restructuration et la responsabilisation des ligues qui sont la courroie de transmission entre le territoire et la FRMBB, une politique volontariste de création de nouvelles équipes sur tout le territoire du Royaume, l'implication des collectivités territoriales dans la promotion de la discipline, l'encouragement de l'organisation d'événements, de tournois et autres compétitions à l'échelle régionale, provinciale ou préfectorale.
Autour du nouveau président, il faut une équipe bien étoffée de personnes du domaine pour l'épauler dans la réalisation du programme qui sera tracé. Les chantiers à lancer sont nombreux et énormes.

Le président doit s'entourer d'hommes de dossier, avec des niveaux intellectuels et des capacités de conceptualisation et de gestion élevés, capables de prendre les responsabilités qui leurs échoient et de s'en sortir avec brio.

Par Mustapha Bouhafa | LE MATIN