20 juillet 2010

SENEGAL : Préparation du tournoi de la zone 2 : L’entraînement des ‘Lions’, c’est chaud !

Ils ont souffert hier, les ‘Lions’ du basket, à leur quatrième galop d’entraînement en préparation du tournoi de la Zone 2 qualificative du prochain Afro-basket. Un travail dirigé par le sélectionneur national Abdourahmane Ndiaye ‘Adidas’.

Sur le parquet du stadium Marius Ndiaye, la séance d’entraînement des ‘Lions’ du basket se termine par des exercices d’étirement. Torse nu et tout en sueur, Mamadou Ndoye, le meneur de jeu de l’Ugb, ne cesse de faire passer sa main droite sur le visage. ‘Les entraînements sont durs’, reconnaît-il. Même son de cloche chez son coéquipier Thierno Ibrahima Niang, le meneur du club américain de Bridgston. L’intérieur du club français Le Portel, Abdoulaye Ndiaye, pour sa part, rejoint vite la tribune officielle où il s’affale sur une chaise, une bouteille d’eau à la main. Il a vraiment soif. ‘Avec la chaleur, on boit beaucoup et l’on essaie de récupérer le plus possible pour garder la forme. Parce qu’avec cette chaleur, ce n’est pas évident pour chaque joueur de bien gérer son corps’, confie Abdoulaye Ndiaye.
D’ailleurs, durant la séance d’entraînement d’hier, les ‘Lions’ ont observé quelques minutes de pause pour se rafraîchir. Les attitudes de Mamadou Ndoye et d’Abdoulaye Ndiaye prouvent à suffisance que l’entraînement était bien corsé. D’autant plus qu’il fait chaud dans l’enceinte du stadium Marius Ndiaye où il n’y a pratiquement pas d’aération. En effet, les ‘Lions’ qui sont en préparation depuis jeudi dernier, dans la perspective du tournoi de la Zone 2, effectuaient hier leur quatrième galop d’entraînement. Un travail dirigé par le sélectionneur national Abdourahmane Ndiaye ‘Adidas’.

Pour Mamadou Ndoye, il vaut mieux souffrir dès à présent que le jour J. ‘Parce que, pour être au top, il faut d’abord que l’on travaille dur. Car si on travaille dur aux entraînements, le tournoi sera plus facile pour nous. Il vaut mieux faire une préparation dure, pour aller vers le tournoi avec la conscience tranquille’, fait-il remarquer. Il estime que c’est le prix à payer pour les ‘Lions’, afin de retrouver leur place d’antan. ‘On prépare une opération de rachat. Avec la déception enregistrée lors du dernier Afro-basket, notamment cette septième place, on est conscient que notre groupe doit redorer le blason du basket ball masculin. Les filles ont déjà joué leur partition, c’est à nous de jouer la nôtre’, soutient le meneur de l’Ugb. Son coéquipier, Abdoulaye Ndiaye lui emboîte le pas : ‘Notre objectif étant de gagner ce tournoi et se qualifier à l’Afro-basket 2011, il faut travailler dur’.

Selon l’intérieur du club français Le Porte, depuis jeudi dernier, l’aspect physique est au menu des entraînements. ‘On est en train de travailler l’aspect physique pour que tous les joueurs soient en forme. Et les aspects technique et tactique vont suivre comme cela se passe dans la préparation de toute équipe’. Ablaye Ndiaye doit évoluer la saison prochaine sous les couleurs d’un nouveau club. Il vient juste de signer un contrat avec le club de Clermont. Son ancien club Le Portel a terminé sixième de la Pro-B française. ‘On a été éliminé aux play-offs. On a quand même passé une bonne saison. Déjà, en pré-saison, on était classé quinzième avant de finir à la sixième place’, renseigne-t-il.

Hier, sur les dix-sept joueurs présélectionnés, seulement dix ‘Lions’ étaient présents sur le parquet de Marius Ndiaye. Il s’agit des six joueurs locaux présélectionnés et de quatre des onze expatriés, à savoir Thierno Ibrahima Niang (Bridgston), El Hadji Malick Ndiaye (Arabie Saoudite), Gorguy Sy Dieng (Huntington) et Abdoulaye Ndiaye (Le Portel). La cohésion entre joueurs expatriés et locaux n’en souffre pas. ‘Certes, on est pas encore incomplet, mais on tient le coup. Il n’y a pas de problèmes au sein du groupe entre expatriés et locaux. L’esprit du groupe y est’, assure le meneur du club américain de Bridgston, Thierno Ibrahima Niang. ‘Le groupe est bien organisé, tout le monde s’entend bien’, confirme le pensionnaire du club français Le Portel, Abdoulaye Ndiaye. ‘Il y a l’ambiance. Il n’y a pas de mauvais esprits. Car, tous, ici, on se connaît. On se connaissait bien avec certains, avant qu’ils ne partent à l’extérieur. Il y en a avec qui, on a joué ensemble et d’autres qui n’étaient pas encore là, quand on commençait à jouer’, témoigne le meneur de l’Ugb, Mamadou Ndoye.

Donald NDEBEKA