TUNISIE : Play-off (dames) - Option pour le CSS

On polémiquera, sans doute, longtemps sur le dernier tir des trois points de Karima Oueslati qui aurait pu donner la victoire aux Stadistes mais que le trio arbitral a refusé prétextant que les officiels de table avaient déjà sifflé.

Décision qui peut peser lourd sur le titre de champion puisque les Sfaxiennes, victorieuses 49-51, peuvent clore les débats cette semaine même à Sfax.
Sinon, la rencontre en elle-même ne tenait nullement ses promesses et nous assistions au spectacle médiocre de la régression du niveau du basket féminin!
Deux écoles de ce sport s’affrontaient et on pensait que des restes heureux des jours glorieux pouvaient remonter le temps et refaire surface pour nous rassurer et nous régaler.
Rien n’y fut et nous fûmes - supporters, techniciens et responsables présents - les tristes témoins d’une dégringolade à la limite du tolérable.

Des déchets techniques à en pleurer, des pertes de balle à satiété, une maladresse dans les tirs, des contres attaques avortées, des lancers francs ratés, un jeu brouillon et très mal organisé et des joueuses techniquement limitées.

Les Sfaxiennes ont , tout de même, dominé la majeure partie de la rencontre grâce, notamment, à leur suprématie dans le jeu intérieur. Thouraya Adsi et Salma Mnasriya dépassaient d’une tête les joueuses du ST et étaient plus présentes sous le cercle. Elles prenaient les rebonds et les secondes balles et les transformaient en paniers réussis.

Les Stadistes, elles, n’exploitaient aucunement les pivots. Elles jouaient toutes à l’extérieur sans aucune efficacité.

Les montées de balle étaient lentes et les arrières du ST abusaient des dribbles ce qui ralentissait l’amorce des attaques placées, ne surprenant pas les « Noir et Blanc».

Les phases offensives des Stadistes étaient, de ce fait, prévisibles et stéréotypées.

Finalement, les hôtes finissaient par avoir gain de cause, infligeant aux protégées de Zouheir Mouelhi leur première défaite à domicile.
Les « Rouge et Vert » ont perdu le match qu’il ne fallait pas perdre car derrière, elles offrent la possibilité à leur adversaire de gagner le titre à domicile samedi.

A moins qu’elles ne les contraignent à une rencontre décisive au Bardo, ce qui demeure dans leur corde.

Aida Arab Achab