Eliminatoires Coupe d’Afrique des clubs féminins : Le CSA ruine la première banque nigériane

Du choc du dimanche 1er novembre, c’est le CSA contre toute attente qui est sortie vainqueur. Face aux Nigérianes de First Bank, les championnes de Côte d’Ivoire ont administré une véritable leçon de basket en s’imposant 49-71.
«Ça été un bon match où les filles ont tout donné pour vaincre face à une énorme équipe de First Bank. Mais rien n’est encore joué, il nous reste encore d’autres matchs avant la qualification». Des propos bien modestes de Jimmy Slogan, coach du CSA qui arrivait difficilement à étouffer la grande joie de ses joueuses au terme d’une rencontre à sens unique. Le premier quart-temps est largement dominé par les Abidjanaises dans les habits de visiteuses (7-16).

Leur avance, les filles du CSA la garde au prix d’une défense tant agressive que mobile. Les Nigérianes sont noyées la mi-temps est à l’avantage des coéquipières de Kolga Mariam, capitaine du CSA (21-36).

Le show des Kouayté(s)

Au retour des vestiaires, sous les yeux de Koré Moïse, président de la FIBB et du Dr Alain Ekra, président de Fiba-Afrique, First Bank sonne son réveil grâce à Udeaja Chioma (15 points, 11 points) et à Ojelabi Fumilayo (19 points, 1 rebond, 1 passe décisive). Mais face à elles se trouvaient les sœurs Kouyaté. Kani (23 points, 4 rebonds, 5 passes décisives) et Mariama (16 points, 8 rebonds, 4 passes décisives) font le show face à un public conquis, un tableau d’affichage aussi (37-51).

La rencontre se termine sur le score de 49-71. Un écart de 22 points inespéré pour le CSA qui devrait rester au travers de la gorge des filles de Coach Acha Chris qui, il a seulement 1 an, se faisait cette jeune équipe du CSA qui n’est qu’à sa deuxième présence sur l’échiquier africain.
Mais une victoire face à un grand d’Afrique, ça laisse forcément des séquelles. Nez en compote de Djedjemel Edwige, rechute de Kolga Assetou au niveau du genou, le CSA a perdu des forces et des armes qui devront être retrouvées dès lundi face au CBS du Togo.

Par Patrick GUITEY