SENEGAL : FINALE ARC-EN-CIEL: Et de huit pour le DUC
Les duchesses viennent de remporter aux forceps leur 8éme coupe Arc-en-ciel sans leurs supporters , dans un stade où rien ne fonctionnait à part le sifflet de l'arbitrage et le porte voix de la table des officiels. Le Duc s'est imposé dans un match pas du tout facile d'autant plus que les deux équipes se sont affrontées 2 fois avant la finale avec une victoire chacune.
Excellent départ des Médinoises qui menaient de 4 pts à la 5e minute. Duc revenait mais ne parvenait qu'à hauteur en fin de premier quart temps 11-11. Jaaraf repartait de plus belle en deuxiéme quart mais commençait à céder au coeur de ce second QT et Duc commençait à dérouler son jeu sous la houlette d'Aminata Diop "Renard" et d'Adja Diakhaté. Une bonne présence de cette derniére en défense va enrailler toutes les attaques du Jaaraf et permettre à "Renard" de placer des contres , le Duc infligera un sévére 15-4 au Jaaraf et regagnera les vestiaires à la mi-temps avec une avance de 11 pts (26-15).
A la reprise Jaaraf commençait à resister et à revenir sur le DUC, et l'écart commençait à diminuer, 34-29 à la fin du troisiéme QT. Faut dire que la tête pensante du Jaaraf était dans un mauvais jour avec des pertes de balles et des passes hasardeuses qui n'arrivaient pas aux destinataires.
Au début du dernier quart, Dame Diouf n'était pas dans les dispositions pour permettre p à son banc d'apparaître sous les caméras de la 2S TV qui diffusait le match en direct. Les Médinoises ne pouvaient plus revenir dans le match , pour inquiéter les reines d'Afrique qui l'emportérent sur le score de 46 à 39.
Cette finale a connu beaucoup de couacs sur le plan de l'organisation avec le boycot actif des supporters du DUC ce qui est un coup dur pour les finances de la ligue de Dakar, la coupure d'électricité, le groupe électrogéne qui ne démarre pas et un jeu qui s'est déroulait dans des conditions digne du Sénégal des années 70. Marius Ndiaye des championnats d'Afrique passés a perdu e sa superbe, rien ne marche plus sur le plan signalétique, pas de 24 sec, pas de temps de jeu, pas de fautes, Marius Ndiaye se meurt, et personne ne fait rien.
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