ALGERIE : EN DÉPIT DE LA CRISE FINANCIÈRE - Le WA Boufarik toujours debout
Le basket-ball reste toujours le véritable porte-flambeau du sport à Boufarik, grâce à son club, le Widad Adabi de Boufarik qui reste toujours debout en dépit des multiples problèmes dont souffre la section depuis quelques saisons sans pour autant réussir à le déstabiliser ou le faire disparaître de la scène sportive comme ça été le cas pour bon nombre de clubs (toutes disciplines confondues).
Jeudi dernier, la formation boufarikoise drivée par le coach bien connu, M. Yaker, s’est inclinée sur son terrain devant le champion d’Algérie en titre, le NB Staouéli (51-65), en présentant un effectif complètement rajeuni, et qui est parvenu tout de même à assurer sa qualification pour la phase play-off, alors qu’on ne donnait pas cher de ses chances à l’entame de la saison, caractérisée, il est vrai par un départ laborieux. «Il faut rendre hommage à cette jeune équipe dont la plupart des joueurs sont issus de la pépinière du club, et qui ne sont pas payés depuis quinze mois» a tenu à déclarer l’ancien entraîneur du WA Rouiba et des différentes sélections nationales des jeunes catégories. En dépit de cette crise financière qui a trop duré, le responsable technique du WAB, a indiqué que son équipe est en mesure de réaliser un bon parcours lors de la phase décisive, en espérant décrocher la 2e ou la 3e place pour pouvoir abriter un tournoi. Répondant à une question concernant le probable changement du système de compétition en l’organisant sur terrain neutre, M. Yaker s’est montré opposé à cette idée, estimant qu’il est illogique de pénaliser le public de Staouéli, de Boufarik, de Dar-El-Beïda ou d’autres pôles de développement, pour la simple raison d’éviter de jouer dans une salle vide, parce que son club n’a pas de public. En attendant la décision définitive qui sera prise par la FABB, le WAB, qui a formé de nombreux joueurs de talent dont les Mehennaoui, Benyabou, Aït Saâda, Yahia, Rezig, pour ne citer que ceux-là, prépare la relève avec des jeunes qui promettent beaucoup, tels que Omeir, Amaïria, Boulesnane, Slimi, Benamghar, en attendant que les autorités locales et celles de la wilaya de Blida répondent aux doléances de cette formation la plus titrée après le célèbre Darak El-Watani et le MC Alger.
M. A.
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