MAROC : Assemblée générale ordinaire 2006-2007 - (Dimanche 27 janvier 2008) Mise à niveau ?
Cette fois-ci, on n’aura droit ni au gâteau, ni à la cerise, et sans faire de dessins, mais aborder un sujet qui tient à coeur la famille du basket-ball en particulier et l’opinion publique en général : « la mise à niveau du basket-ball national ».
Pour une fédération qui a vu le jour en 1956, le bilan est plus que mitigé, et il est temps de voir les choses bien en face. On remonte la pente avec la force des muscles, ni avec les accolades et les applaudissements : percer un abcès ne se fait pas sans douleur. Les gens assistant aux débats de l’assemblée, doivent faire l’impasse sur les discours feutrés, car quoiqu’on avance la situation du basket-ball national mérite une large réflexion, pour tirer de nouvelles idées pour lui faire quitter le lit. Maintenant, on doit s’appuyer sur le positif, professionnaliser notre comportement vis-à-vis de la discipline en faisant allusion à ceux qui s’occupent des destinées du basket-ball au niveau national, comme a laissé entendre le président de la fédération dans un récent entretien. C’est bon d’occuper un poste au niveau de la fédération, mais à la fin, seul le résultat compte, et le nôtre, on le connaît au singulier comme au pluriel.
On doit donc en premier faire valoir ce que veut faire réellement la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball aussi bien au niveau national qu’international.
La question qu’on peut se poser, pourquoi à une certaine époque, on était devant, aujourd’hui on est bien derrière, pire, on n’ose même pas aller se mesurer aux autres, comme lors du Championnat Arabe des Nations et Jeux Panarabes ? Le tableau de la balle orange nationale n’est pas luisant, à commencer par le déficit que connaît le centre de formation, qui, depuis son ouverture, n’a rien apporté ni de prés ni de loin à l’édifice.
Le sport national, sous la coupole illuminée de Mme Nawal Moutawakil, ministre de la Jeunesse et des Sports, entre dans une nouvelle phase, celle du changement, fini le temps où peut lancer vaguement des réformes, ou encore dans quatre ans : je serais. Aujourd’hui, seuls les résultats positifs comptent. Les intervenants, présidents de ligues, de clubs, ont leur mot à dire, demander aux membres actuels et sans faire de procès à x ou y, mais des comptes sur ce qu’on a fait jusqu’à présent, et sur ce qu’ils comptent faire dans l’avenir, maintenant que les moyens existent.
C’est beau de voir M. Hatim passer les diapositifs, ceux de la mise à niveau du basket-ball national, un projet qui tient à coeur les instances sportives à l’échelon national. Mais par quoi va-t-on commencer pour une “mise à niveau” ?
Une mise à niveau sportive, humaine, financière, administrative, de communication, infrastructurelle ! Pour ne pas aller plus loin, puis, la journée serait-elle suffisante pour décortiquer toute la conception ? On doit éviter, d’entrée, de naviguer dans le brouillard pour ne pas chavirer une nouvelle fois, ce n’est pas les exemples qui manquent.
Dimanche, il y aura la lecture des deux rapports (moral et financier), rentrer dans les détails, c’est une affaire qui concerne les représentants des ligues et des clubs, mais d’être présent pour applaudir, ou pour faire passer la pommade aux uns et aux autres, mieux vaut rester chez soi.
L’assemblée, c’est le meilleur moment de discuter, lancer de nouvelles idées, du moment que l’intérêt est commun, guider la balle orange vers des horizons meilleurs. A la fédération, on doit comprendre que ceux qui prennent la parole, les vrais, pour cautériser la plaie, le plus souvent, ne cherchent ni à être membre fédéral, ni directeur technique, ni entraîneur national, ni président d’une commission, mais juste défendre l’intérêt du basket-ball.
Aujourd’hui, on est tous responsables, mais personne n’ose le dire, ni faire son autocritique, car nul n’est parfait. Alors va-t-on une fois encore rester les bras croisés, entendre les mêmes discours, complaisants, où l’heure du changement est arrivée, au premier son de cloche une vision sur le présent, avant de passer au futur. Une prise de conscience est la meilleure façon pour offrir à la balle orange nationale un avenir meilleur.
Rendez-vous pris au Centre de Formation, sis au Complexe Moulay Abdallah, pour une assemblée ordinaire, qui va marquer sans aucun doute un tournant pour la grosse balle orange nationale.
Saïd B. CHERKI
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