REUNION : La Tamponnaise reste sur sa faim

Chéryl Maledon - ici face à Stéphanie Maillot en finale de coupe - et les Tamponnaises ont dû déposer les armes face aux Voironnaises. (Photo : LLY)

BASKET-BALL. C'était leur rendez-vous de l'année. Celui pour lequel elles sont restées concentrées au cours d'une saison où elles ont tout rafflé à la Réunion, ne trouvant pas d'adversaire à leur hauteur. Mais les Tamponnaises ont dû déposer les armes, hier, à Cahors, dans le Lot, en demi-finale des finalités de Nationale 3.

Elles n'imiteront pas les Mahorais du BC M'Tsapéré qui s'étaient hissés jusqu'en finale la semaine dernière. Les filles de Marc Risacher, comme l'an passé face à l'AS Monaco (82-70) ont encore une fois manqué de jus dans les derniers instants du match face au Pays Voironnais BC, d'ores et déjà promu en Nationale 2, pour s'incliner 71-52.
"Comme d'habitude, soufflait leur entraîneur Marc Risacher. Jusqu'à la moitié du 4e quart-temps, on était encore au contact mais on lâche à la fin avec la fatigue et le manque de rotation." Si les joueuses iséroises avaient un jeu fort sur les extérieurs, qui avantageait les Tamponnaises, les Réunionnaises n'ont pu compter sur un fort point d'appui avec la blessure de leur pivot mauricienne Isabelle Némorin, blessée au genou, ni sur l'apport d'Edelweiss Rumjaun, qui a quitté le club en cours de saison comme Lise Sinacouty, qui aurait pu être précieuse.
"Un jour, on y arrivera"
Chéryl Maledon et ses coéquipières n'ont jamais été très loin de leurs adversaires. Commençant par un 8-0 inaugural avant de finir le premier quart-temps avec 5 points de retard (22-17). L'écart montait à 6 points (32-26) à la mi-temps et n'était que de 8 points (52-44) à l'entame du dernier acte. "Nous n'étions encore qu'à dix points à 5 minutes de la fin, relate Marc Risacher. On a l'occasion de recoller mais on ne le fait pas et derrière c'est un autre match." Que ne reflète pas forcément le score final. "Personne n'a démérité mais il nous manque encore quelques rotations, estime le technicien tamponnais. C'est le genre de confrontation qui nous permet de nous étalonner et qui montre que sur un match on peut être au défi, même si en face ça joue avec plus d'expérience."
Même s'il jouera encore une fois la 3e place et la finale officieuse outre-mer face aux Guyannaises de l'US Sinnamary, la défaite d'hier ne coupe pas l'appétit de Marc Risacher d'être le premier à croquer dans un succès ultra-marin aux finalités nationales. "Un jour, on y arrivera", conclut-il dans un sourire.