05 septembre 2011

REUNION : Les promesses de Saint-Paul

BC SAINT-PAUL - CS PORTOIS : 91-44 - Allez, ce n’est qu’un match de reprise. Les baskets font encore “coui-couic” parce qu’elles sont neuves, et les articulations grincent un peu. Surtout, les mains sont vite posées sur les hanches. Que ce soit Saint-Paul ou le Port, on n’est pas prêt. Et si les deux équipes ont hier offert quelques promesses, c’est bien Saint-Paul qui a proposé des espoirs sérieux quant au jeu qui sera proposé par la suite. Grégory Damon, la veille, nous avait parlé d’une préparation compliquée. On veut bien le croire. D’un Johnny Labbe revenu malheureux des Jeux. Là, on ne le croit plus : Johnny, hier, a été bon, proposant quelques jolis mouvements dans la raquette.

Saint-Paul n’a peut-être pas encore les pattes, mais ses joueurs ont du talent. Ce qui lui permet de dérouler bien comme il faut, de mettre en place, même, quelques enchaînements collectifs de qualité. Parce que Stan Irigaray a juste besoin de ses yeux pour faire de bonnes passes, et car il n’a pas fallu expliquer dix fois à Fabrice Ethève comment se placer pour bien les recevoir. Que retenir de ce match… Qu’individuellement, donc, Saint-Paul est pas mal. Et encore ! Balmann n’était pas là, Géréone et Manicon étaient blessés. Apparemment, avec les Son Hui, Dhaussy (lui aussi très bon hier soir), les rotations pourront se faire sans problème.

En face, le Port est encore jeune. Mais c’est un mal chronique : quand ils vieillissent, les Portois partent ailleurs. Nadia Cadet est donc constamment obligée de faire avec des petits gars plein d’envie, mais pas encore assez costauds pour aller se frotter aux grands. Ils ont donc essayé de passer par les extérieurs, et la bonne série de trois shoots à trois points d’affilée du début de la deuxième mi-temps n’a fait que retarder une fin inéluctable : Saint-Paul avait déjà pris le large. Et s’offrait un carton pour le premier match de championnat de la saison.

Attention : dès ce soir, première grosse affiche avec des Aiglons se déplaçant au Tampon. Un si gros rendez-vous, si tôt, on a hâte de voir ça. Sans “Big Tami”, s’il faut prendre le Tampon, c’est bien maintenant