CÔTE DE IVOIRE : Jean Francois Bro Grebe «Je pense arrêter pour de bon»

Miné par plusieurs blessures aux différents genoux, Jean-François Bro Grébé, ex-capitaine des Eléphants basketteurs se sent contraint d’arrêter prématurément sa carrière qui aurait pu lui ouvrir les portes de la NBA après le Marshall University. Un coup dur pour SWA qui espérait participer à la Coupe du Monde 2010 en Turquie avec son pays.

Jean François Bro Grébé, vous étiez sur le coup d’une blessure au genou, comment est ce que votre état avance ?

Oui c’est vrai. J'ai fait beaucoup de rééducation cette année après mon opération. Mais je ne me sens toujours pas bien pour jouer au basket. Mon genou continue de me faire souffrir. Lorsque je joue ou m’entraîne pendant longtemps, mon genou s’enfle.

Quelle est la nature de cette blessure qui vous empêche de jouer?

J'ai eu de multiples opérations pendant ma carrière a Marshall University à cause de plusieurs ruptures de mes ligaments croisés. Je pense que les séquelles font que mes deux genoux enflent quand ils sont exposés à beaucoup de pression.

C'est une blessure qui ne vous permet pas d'espérer jouer la coupe du monde 2010 avec les Eléphants?

C’est exact et dommage pour moi qui aurais aimé apporter à mon pays lors de ce rendez-vous mondial. Mais j’irai plus loin pour dire qu’avec ces blessures à répétition, je pense arrêter ma carrière cette année pour de bon.

Pensez-vous que la Côte d'Ivoire aura une chance de sortir de sa poule composée de la Grèce, la Turquie, la Russie, la Chine et Porto Rico?

Ça va demander beaucoup de travail du côté de l'organisation et aussi de la préparation du côté des joueurs. C'est un groupe assez colossal. Toutes ces équipes là sont très bonnes surtout la Chine et la Grèce qui sont pour moi deux machines excellentes.

Contrairement à certain tu ne rêve pas d’un exploit des Eléphants de Côte d'Ivoire ?

Je ne peux pas faire de pronostic. Je pense qu'on a de très bons joueurs mais il faudra fournir de nombreux efforts pour se faire un nom dans le basketball international. C’est sur que ce n’est pas chose facile face à des athlètes qui côtoient à chaque fois le haut niveau.

Où êtes-vous avec votre fondation. Qu’est ce qu’elle prévoit les jours à venir?

Du côté de la Fondation “Give A Little, Save A Lot“, j'ai beaucoup d'activités en tête pour aider les jeunes basketteurs ivoiriens à réaliser leur rêve. Je suis à la recherche d’autres partenaires pour pouvoir organiser notre deuxième tour à Abidjan pour faire des dons et organiser des camps de basketball. Je ne donnerai pas de date puisque c’est conditionné mais je promets que je serai là.

Réalisé par Patrick GUITEY