28 février 2010

REUNION : Place aux couperets

SRM1 - Ils sont quatre à être sortis de la saison régulière pour se lancer dans des matches à élimination directe. Comment en sont-ils arrivés là ?

Des quatre clubs qui s’en sont le mieux sortis lors de la première phase, il n’en restera qu’un.  (photos : JCF, FLY, LLY et SLY)

Des quatre clubs qui s’en sont le mieux sortis lors de la première phase, il n’en restera qu’un. (photos : JCF, FLY, LLY et SLY)

Pour trois d’entre eux, l’affaire était quasiment pliée avant le début de la saison (BCD, SPBB, TBB). Par leurs effectifs, leur passé, une élimination dès la première phase aurait été un tremblement de terre dans le basket local. Le quatrième, Saint-Paul était une inconnue en début de saison, il l’est encore maintenant. Sauf qu’il a montré qu’il avait le niveau. Retour sur les six premiers mois de la saison de basket 2009-2010.

Le BCD moins souverain… mais premier quand même

L’impression générale. A l’image des San Antonio Spurs d’il y a trois ans, le BCD n’est pas l’équipe la plus spectaculaire, ni celle qui impressionne le plus. Il y a pourtant une réalité des chiffres : le club d’Assassa est premier. “Notre niveau de jeu n’est en effet pas dans la continuité de l’an passé, il y a eu une petite rupture. On a du mal à retrouver le niveau de la saison dernière. On a gardé le même noyau, mais il y a quatre ou cinq nouveaux. Heureusement, on est plutôt réguliers au niveau des résultats”, analyse l’entraîneur Dionysien. Il faut ajouter à cela quelques blessures dans la saison (Bitor, Ethève, Clain, Saïgo) et le BCD a été moins supérieur que l’an passé. Il a pourtant dominé tout le monde sur la régularité… “Ce ne sera pas suffisant. Maintenant, il faut mieux faire.” Seuls accrocs, les matches perdus contre Saint-Pierre en championnat et le Tampon en Coupe. Le premier, en pleine période de reprise de la saison, le second en finale de Coupe. Contextes exceptionnels, ou réelles alertes ? Le point fort. En premier lieu, il faut penser au groupe. Le BCD construit sur la durée, avec un noyau qui ne change pas (Bitor, Ethève, Biscou, Payet, Clain) auquel Assassa apporte des ajustements au fil des saisons et des obligations (Boyer, Saïgo cette année). Le jeu du BCD est rodé, les joueurs se trouvent et s’entendent bien entre eux. Surtout, l’équipe semble sereine au sein de son club : “On ne peut que remercier les dirigeants du club qui nous ont permis de ne pas avoir de pénalités, comme dans d’autres clubs. Ce genre de chose montre qui sont les clubs solides.”