REUNION : Mandela, prix Nobel de la plaie
GYMNASE - Inondé la semaine dernière, avec un tableau d’affichage défectueux hier, le gymnase Saint-Pierrois n’a pas été à la hauteur de cette finale. Il y a quelques semaines, déjà, l’affichage était en panne en championnat. La demi-finale de Coupe quelques jours plus tard avait donc dû être délocalisée à la Ravine des Cafres. Hier, premier couac au début de la deuxième mi-temps, le chrono ne s’arrête plus. Le Tampon est en train de prendre l’ascendant : “Ça m’a vraiment fait peur, soufflait Doro après coup. Ça a cassé le rythme. Heureusement, on a su se parler, et garder le rythme.” Pendant vingt minutes, il a fallu aller chercher un petit panneau d’affichage remplaçant. Chrono sur le panneau de remplacement, fautes et points sur le grand. Certes, le panneau, c’est pour le public, les points officiels sont sur les feuilles de match. Mais quand même, ça guide un peu les joueurs. La fin du quart-temps est du coup annoncée au sifflet. Au début du dernier quart-temps, nouveau coup de trafalgar ; le panier de Maxime Lantez est compté… à rebours ! Au lieu d’afficher 61 points pour le Tampon, il en donne 57. Puis à deux minutes de la fin, cette fois, le tableau principal ne donne plus que l’heure. Pour finir, personne n’entend le coup de sifflet qui donne la fin du match. Assassa n’a pas apprécié non plus : “Il y a trop eu de coupures sur ce match, c’était difficile.” Le lieu-même ne lui a pas plu : “On voit que la finale s’est encore déroulée dans le Sud. Le Tampon avait plus de repères dans cette salle que nous, ils ont pu s’entraîner une semaine de plus dedans. Il faudrait que des salles dans le Nord proposent un peu plus de recevoir, parce qu’au final, les terrains neutres sont toujours dans le Sud.”
L. C.
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